Éric Caravaca

Éric Caravaca est un acteur et réalisateur français, né en 1970 à Rennes.

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Fils d’un ingénieur BTP, il suit une scolarité normale, en parallèle de laquelle il s’inscrit au Conservatoire de Rennes. Après un DEUG de lettres, il entre à l’École de la rue Blanche à Paris, mais n’y reste qu’un an, puis continue sa formation au CNSAD dont il sort en 1993, puis va à New York, à l'Actors Studio, profitant d’une année sabbatique. De retour à Paris, il refuse de rentrer à la Comédie-Française, et commence sa carrière au théâtre. Son premier rôle remonte à sa participation à Un Samedi sur la Terre, de Diane Bertrand, en 1996. Mais pendant longtemps, il n’enchaîne que des seconds rôles. (La Voie est libre, La vie ne me fait pas peur). Au théâtre, il interprète En attendant Godot de Samuel Beckett. Sa participation à C'est quoi la vie ? de François Dupeyron, en 1999, lui vaut cependant le César du meilleur espoir. Ensuite, il enchaîne La Parenthèse enchantée, Les Amants du Nil, La Chambre des officiers, Novo, Son frère, de Patrice Chéreau… En 2006, il passe derrière la caméra en signant son premier long métrage, Le Passager, où il donne la réplique à Julie Depardieu. Il s’agit d’une adaptation de La Route de Midland d'Arnaud Cathrine.

Depuis 2007, le comédien prête également sa voix à la lecture de grands textes de la littérature tels que Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire.

1995 : Histoire vécue du roi Totaud, textes d’Antonin Artaud, mise en scène de Jean-Baptiste Sastre, Théâtre de la Bastille
Grand-peur et misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht, mise en scène de Philippe Adrien
En attendant Godot de Samuel Beckett
Tartuffe de Molière, mise en scène de Laurent Laffargue
Recherche Faust/Artaud, mise en scène de Thomas Ostermeier
Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht, mise en scène d'Hubert Colas
1998 :Les Brigands de Schiller, mise en scène de Dominique Pitoiset, au Théâtre de la Ville à Paris
Le Crime du XXIème siècle d’Edward Bond, mise en scène d'Alain Françon
2004 : Ivanov de Tchekhov, mise en scène d'Alain Françon