13e régiment d'infanterie de ligne

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Le 13e Régiment d'Infanterie de Ligne est un régiment français crée en 1584 à partir des bandes de Montferrat.

13e Régiment d'Infanterie
Période 1584 - 1940
Pays France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Garnison Nevers
Ancienne dénomination "Bandes de Montferrat"
Devise Bourbonnais sans tache
Inscriptions sur l'emblème Verone 1797
HELIOPOLIS 1800
Wagram 1809
BAUTZEN 1813
Verdun 1916
MONTDIDIER 1918
SAINT-QUENTIN 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de Guerre 1914-1918
2citations à l'ordres de l'armée)
(1 citation à l'ordre de la division

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

insigne de béret d'infanterie
insigne de béret d'infanterie

[modifier] Colonels/chefs de brigade

Le premier colonel de ce régiment fut Philibert marquis de Méestang, le 6 mars 1597. Les drapeaux d'ordonnance de ce corps étaient composés de deux quartiers violets et de deux quartiers bleu d'azur. Le drapeau colonel était entièrement blanc.

Ce régiment porta, durant les premières années, successivement les noms de ses colonels. Il prit le nom de Bourbonnais, le 1er février 1673. Sa longue histoire offre une série des plus hauts et des plus vaillants faits d'armes.

Le marquis de Laval prit le commandement de ce régiment le 18 avril 1776, comme mestre de camp ou colonel.

Ses successeurs furent :

[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 13e RI

[modifier] Ancien Régime

Le régiment du Bourbonnais est présent à Toulon et en Corse vers 1768-1769. Le "chevalier d'Arçais", Pierre Goullard, capitaine dans ce régiment, et originaire du Poitou (Niort, Arçais), fait l'objet de plusieurs plaintes pour endettement de la part de ses supérieurs et de la Trésorerie de Corse.

Le Bourbonnais était en Corse l'année de la déclaration de l'indépendance américaine. En cette même année, 1776, il quitta cette île. En 1779, après que la guerre eût été déclarée à la France par l'Angleterre, à cause du traité d'amitié avec les États-Unis et la reconnaissance de leur indépendance par le gouvernement français, il fut dirigé sur la Bretagne, occupa quelque temps Rennes, passa, au mois de juin, à Brest où il s'embarqua enfin le 7 avril 1780. Il était le plus ancien des quatre régiments que le comte de Rochambeau conduisait aux États-Unis.

Cette petite armée arriva au mois de juillet à Newport et les Américains lui remirent immédiatement la garde de tous les retranchements élevés sur la côte du Rhode Island contre lesquels le général anglais, Clinton, qui avait dû abandonner ces retranchements l'année précédente, préparait une redoutable expédition. L'arrivée de l'armée française la fit abandonner.

Le Bourbonnais passa l'hiver dans ces quartiers et ce ne fut qu'en juin 1781 que l'armée de Rochambeau fut concentrée et réunie à l'armée américaine. Les deux armées ensemble firent route pour Yorktown, dans le sud et sur la baie de Chesapeake.

Le 21 juillet, 2 500 jommes de l'armée de Rochambeau, les régiments de Bourbonnais et Royal-Deux-Ponts, ainsi qu'un bataillon formé des compagnies d'slited de Soissonnais, commandés par le chevalier de Chastellux, pourssèrent une reconnaissance sur Kingsbridge et forcèrent les Anglais à replier tous leurs postes. Les troupes françaises, après une marche remarquable, par une chaleur excessive qui ne put abattre leur ardeur et leur gaieté, arrivèrent le 15 août aux portes de Philadelphie. L'affuence des habitants, quand elles entrèrent dans cette ville après avoir fait une halte pour se parer, fut immense sur leur passage. Les maisons étaient pavoisées aux couleurs des deux nations, et quand les guerriers français défilèrent sous les yeux du Congrès, cette assemblée les honora de son salut fraternel et de ses acclamations. La population entière leur fit fête.

Les troupes françaises ne s'arrêtèrent qu'un jour à Philadelphie. On apprit que la flotte du comte de Grasse venait d'entrer dans la Chesapeak. Elles se rendirent alors vers le fond de la baie où quelques compagnies s'embarquèrent. Le reste des troupes se dirigea sur Baltimore et de là sur Annapolis, où l'on trouva des bâtiments de transport. Les deux flottilles ayant parcouru la baie entrèrent dans la rivière de James, et les régiments qu'elles avaient à bord se joignirent à ceux que le comte de Grasse avait amenés des Antilles et que le marquis de Saint-Simon commandait. De général était à la tête des régiments d'Agénois, de Gâtinais (bientôt nommé Royal-Auvergne) et de Touraine. Le comte de Rochambeau avait avec lui ceux de Bourbonnais, Soissonnais, Santonge et Royal Deux-Ponts.

Ces troupes format un effectif d'environ 7 500 hommes, réunis à autant d'Américains, vinrest le 28 septembre former l'investissement d'Yorktown. Les Français furent chargés de l'attaque de gauche, et ce fut le Bourbonnais qui ouvrit la tranchée le 7 octobre 1781. Le 15 du même mois, il repoussa vigoureusement une sortie, et, le 19, Cornwallis se résigna à capituler. Le régiment occupa aussitôt tous les postes de son attaque et inscrivit sur ses drapeaux une nouvelle victoire.

Les régiments qui étaient venue des Antilles se réembarquèrent le 4 novembre ; et, le 14 les quatre régiments de Rochambeau entrèrent en quartiers à Williamsburg Lien vers un homonyme?. Ils demeurèrent là pendant la campagne de 1782 ; an mois de mars 1782, ils se rendirent à Rhode Island où les attendait la flotte de M. de Vaudreuil qui devait les ramener en France. Un des vaisseaux de M. de Vaudreuil ayant péri dans une tempête, les États-Unis donnèrent un exemple touchant de reconnaissance à la France en faisant cadeau à cette nation du premier vaisseau de guerre qu'ils avaient construit, le seul qu'ils possédassent à cette époque, l'America de 74 canons.

À son arrivée en France, le Bourbonnais fut envoyé à Metz. Ce régiment perdit son ancien nom, en 1791. Il devint alors le 13e régiment d'infanterie ; et le 13e régiment d'infanterie actuel, stationné à Nevers, lui fait suite.

[modifier] Guerres de la Révolution et de l'Empire

[modifier] 1815 à 1848

[modifier] Second Empire

[modifier] 1870 à 1914

[modifier] Première Guerre mondiale

[modifier] 1914

fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918
fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918

[modifier] 1915

[modifier] 1916

[modifier] 1917

[modifier] 1918

[modifier] Entre-deux-guerres

[modifier] Seconde Guerre mondiale

[modifier] Décorations

  • Le 13e régiment d'infanterie de ligne reçoit la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918 le 10 décembre 1918. Avec 2 citations à l'ordre de l'armée et 1 citation à l'ordre de la division.

[modifier] Drapeau

Les noms de huit batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[1]
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée, une à l'ordre de la division.

[modifier] Devise

  • Bourbonnais sans tache

[modifier] Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • À l'honneur du régiment, il y a une reconstitution du Bourbonnais dans son service à la guerre de l'indépendance américaine dans les années 1780. Cette reconstitution américaine a été dans l'existence depuis 1980 et actuellement est composée des individus Rhode Island, le Massachusetts et du New Hampshire.
  • 1914-1918, 1 citation à l'ordre de l'armée "le bataillon Du Bouchet", 3 citations à l'ordre du corps d'armée pour 3 compagnies.

[modifier] sources

  • [1] Citations collectives des régiments d'infanterie de 1914-1918

[modifier] Notes et Références

  1. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007


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