9e division d'infanterie coloniale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

9e Division d'Infanterie Coloniale

Période 15 juillet 1943
Pays France France
Branche armée de terre
troupes coloniale
Type division
Rôle infanterie
Composée de 4e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
6e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
13e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc
Régiment d'Artillerie Coloniale du Maroc
Devise Toujours et partout
Guerres Seconde Guerre mondiale

La 9e division d'infanterie coloniale (9e DIC) a été créée le 15 juillet 1943, en Afrique du Nord, avec des unités coloniales venue de l'Afrique Occidentale Française ou qui tenaient garnison au Maroc et en Algérie. De nombreux évadés de France ayant gagné l'Afrique du Nord par l'Espagne vinrent grossir ces unités. À l'époque, la 9e DIC était en majeure partie composée d'africains venus de tous les territoires de l'A.O.F..
La 9e DIC était l'une des composantes de la Première Armée française du général de Lattre de Tassigny.

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

15 juillet 1943 : création de la 9e division d'infanterie coloniale

[modifier] Devise

[modifier] Chefs de corps

  • Général Magnan : 15 juillet 1943

[modifier] Historique des garnisons, campagnes et batailles

[modifier] La Seconde Guerre mondiale

  • 17 - 20 juin 44: Transportée en Corse, la Division, sous les ordres du Général Magnan, s'empare en quatre jours de l'Ile d'Elbe.
  • 20 août 44 : Les premiers éléments mis à terre, ceux du 6e R.T.S. et du R.I.C.M. renforcés par un groupe de Commandos et un groupement de chars, s'engagent en direction de Toulon.
  • 22 – 23 août : La bataille se poursuit avec violence pour la possession de La Valette où l'ennemi, solidement retranché, oppose une résistance opiniâtre. La Valette est cependant prise le lendemain et des éléments du R.I.C.M. poussent sur Toulon.
  • 24 - 27 août 44 : La ville de Toulon est attaquée à l'Est par le Groupement du 6e R.T.S. et les chars. Le fort d'Artigues fait l'objet d'une âpre lutte. L'artillerie s'approche à quelques centaines de mètres du fort et ouvre des brèches si importantes qu'elles précipitent la reddition. Au Nord et à l'Ouest, le 4e R.T.S., après avoir relevé les unités de la 3e D.I.A., attaque à son tour par le quartier Valbourdain et les Arènes. C'est dans les forts que la défense s'incruste. Ceux de Sainte-Catherine et de Lamague tombent les premiers, le 25 août. À ce dernier fort, après un pilonnage sévère de l'artillerie divisionnaire, le 3e bataillon du 4e R.T.S. put faire plusieurs centaines de prisonniers sans essuyer de pertes. Le fort de Malbousquet cède le 26 , après une défense acharnée. Des combats de rue livrent peu à peu l'Arsenal et le centre de la ville. Les résistances doivent être réduites une à une à La Mitre dans le quartier du Mourillon, et à Saint-Mandrier. Le 26 août, les points d'appui de la Mitre, le fort de Six-Fours et les ouvrages de la presqu'île de Sicie se rendent successivement. Le lendemain, c'est le tour de la presqu'île de Saint-Mandrier, qui tombe écrasée par les feux puissants de l'artillerie divisionnaire renforcée par une groupement lourd américain, par les "bombings" et les tirs des vaisseaux de guerre. Sa chute achève la conquête de Toulon. La veille, la Division défilait en pleine ville, en présence des Ministres de la Guerre et de la Marine et du Général d'Armée de Lattre de Tassigny, commandant l'Armée Française.

Au cours de ces premières opérations sur le sol de France, dix mille prisonniers et un matériel important sont capturés par la Division. Le nombre des ennemis tués dépasse un millier.

  • Septembre 44 :
    A peine regroupée, la Division reprend sa marche en avant. Un premier bond la porte dans la région de Voiron. Elle doit continuer vers Pontarlier et le Lomont, mais les mouvements sont retardés, parfois même arrêtés par le manque d'essence. Les unités les plus avancées du R.I.C.M., auquel est venu se joindre le Régiment Colonial de Chasseurs de Chars, ont déjà repris le contact de l'ennemi dans le Doubs. C'est seulement le 25 et le 26 septembre que les derniers éléments rejoignent le gros dans la boucle du Doubs où le manque d'essence et de munitions avait empêché de forcer la résistance de l'ennemi.
    La situation se stabilise. Le 27 septembre, la Division étend son front et prend à son compte le secteur tenu à sa droite par la 3e D.I.A jusqu'à la frontière suisse. Elle est renforcée par deux bataillons de F.F.I.,le bataillon de la Grande-Chartreuse, remplacée plus tard par le bataillon de Franche-Comté et le bataillon de Cluny.
  • La vie de la Division devient alors celle d'une grande unité en secteur: opérations locales, actions de patrouilles, duels d'artillerie, tirs de harcèlement de part et d'autre. La saison s'avance. Le froid et la pluie rendent inéluctable le remplacement des Sénégalais. Or, la relève et la mise en réserve d'une grande unité, qu'exigerait normalement cette transformation, est un luxe que l'Armée Française ne peut se permettre. C'est donc sur place que la Division se transformera, se "blanchira", en incorporant des engagés volontaires attirés par le renom des troupes coloniales. Et c'est avec ces jeunes engagés dépourvus d'instruction militaire que la 9e D.I.C. va poursuivre la campagne. L'instruction, il faudra la donner en ligne, au gré des circonstances et de la vie en secteur. La volonté des recrues et la valeur des cadres suppléeront aux insuffisances.
    Les 6e, 21e, et 23e Régiments d'Infanterie Coloniale prennent donc la suite des 6e, 4e et 13e Régiments de Tirailleurs Sénégalais, avec les numéros que leurs aînés de la "Coloniale" illustrèrent de 1914 à 1918.
  • Cependant l'hiver ne doit pas arrêter l'action : il faut appuyer l'offensive que les Alliés poursuivent sur tout le front. Dès les premiers jours de novembre, l'action se dessine. Les Vosges, ayant opposé leur barrière difficilement franchissable à l'avance de l'armée française, c'est par la trouée de Belfort que celle-ci cherchera la percée. Son régiment de reconnaissance atteindra le Rhin et, fin novembre, la division participe à la libération de Mulhouse. Le front se stabilise ensuite dans ce secteur jusqu'au 20 janvier 1945, date à laquelle la 1re Armée française a repris son offensive afin de réduire la Poche de Colmar. La 9e D.I.C. s'empare durant cette offensive des cités ouvrières situées au nord de Mulhouse au prix de lourdes pertes.

[modifier] L'après Seconde Guerre mondiale

  • En juillet 1963, la 9e brigade d'Infanterie de Marine est créée en Bretagne.
  • Le 1er janvier 1976, la 9e brigade devient la 9e division d'Infanterie de Marine (9e DIMa) rattachée à la Force terrestre d'intervention, puis à la Force d'Action Rapide (FAR) à partir de 1983.
  • Le 1er juillet 1999, la 9e DIMa est devenue la 9e brigade légére blindée de marine.

[modifier] Composition

[modifier] Lors de la Seconde Guerre mondiale

Commandant de l’infanterie divisionnaire : Général Morlière

À ces unités s'ajoutaient un groupe des Forces Terrestres Antiaériennes, le Train Divisionnaire, les services de l'Intendance et de la Santé, enfin les Transmissions.

Note (*) les 6e, 21e et 23e régiments d'infanterie coloniale remplacent respectivement les 4e, 6e et 13e régiments de tirailleurs sénégalais.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources et bibliographie

  • De Lattre de Tassigny, Histoire de la première armée française - Plon - 1949.

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)