Al Pacino
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Al Pacino | |
Nom | Alfredo James Pacino |
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Naissance | 25 avril 1940 East Harlem, Manhattan, New York, États-Unis |
Nationalité | Américaine Italienne |
Profession(s) | Acteur |
Films notables | Michael Corleone dans Le Parrain Tony Montana dans Scarface Frank Serpico dans Serpico |
Enfant(s) | Julie Marie Pacino Anton James Pacino Olivia Rose Pacino |
Récompense(s) | Oscar du meilleur acteur 1992 |
Fiche IMDb |
Al Pacino (né Alfredo James Pacino le 25 avril 1940 à East Harlem, New York) est un acteur italo-américain.
Il est connu pour ses rôles de Michael Corleone dans Le Parrain, de Tony Montana dans Scarface, de Sonny Wortzik dans Un après-midi de chien, de Frank Serpico dans Serpico, du Lieutenant Colonel Frank Slade dans Le Temps d'un week-end, et de Roy Cohn dans Angels in America. Il a gagné l'Oscar du meilleur acteur en 1992 pour sa prestation dans Le Temps d'un week-end, après 7 nominations.
Sommaire |
[modifier] Les débuts
Al Pacino est né à East Harlem, Manhattan, et est le fils d'italo-américains, Rose (née Gerardi et Salvatore Alfred Pacino, qui divorcèrent quand il avait deux ans. Sa mère déménagea dans le South Bronx, pour vivre chez ses parents, Kate et James Gerardi, originaires de Corleone, Sicile. Son père partit en Californie et ouvrit son propre restaurant. Al Pacino entre plus tard à la High School of Performing Arts, fréquentée également par Robert De Niro.
[modifier] Carrière
[modifier] Années 1960
L'argent qu'il a économisé lui permet d'intégrer l'Actor's Studio en 1966 sous la direction de Lee Strasberg (Hyman Roth dans Le Parrain II), où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel Robert de Niro (qui s'appelle à ce moment Robert de Nero). Son travail et son talent lui permettent d'obtenir un Obie (récompense pour le théâtre) en 1968 pour The Indian Wants the Bronx, et un Tony Award dès l'année suivante pour Does the Tiger Wear a Necktie?.
Pacino fait ses débuts au cinéma dans Me, Nathalie de Fred Coe en 1969.
[modifier] Années 1970
Il obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park (1970) de Jerry Schatzberg, drame qui se déroule dans le milieu toxicomane à Manhattan. Ce film marque un tournant dans sa carrière car, outre sa bonne prestation, il attire l'attention de Francis Ford Coppola.
En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.
Sa première rencontre avec Marlon Brando fut pour lui très stressante, mais reste un des plus importants moments de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. On connaît la suite : le film est un énorme succès et lance définitivement sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackman dans ce film qui reçut la Palme d'or au festival de Cannes 1973. La même année, il signe son premier film avec Sydney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino asseoit définitivement sa popularité.
En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone pour le second volet du Parrain. Cette fois, c'est Robert De Niro qui interprète Vito Corleone (dans sa jeunesse). Le film est un succès et est souvent considéré comme supérieur au premier. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.
En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur de banque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sydney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).
[modifier] Années 1980
Les années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un homosexuel dans un très sombre polar de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). En 1983, c'est la rencontre tant attendue avec Brian De Palma qui lui offre le rôle de Tony Montana dans Scarface, remake du film de Howard Hawks (Scarface, 1932). Pour toute une génération (principalement les rappeurs), le personnage de Tony Montana est devenu un mythe et un objet de fascination (avec toutes les ambiguïtés que cela comporte), et Al Pacino en fait une très bonne interprétation dans ce rôle d'immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, tant il se fait dévorer par la paranoïa et la drogue, inhérentes à ses activités mafieuses.
[modifier] Années 1990
Comme bon nombre de grands acteurs américains, Al Pacino aura plusieurs rôles peu importants dans les années 1990. Cependant en 1990, il joue Michael Corleone dans le film Le Parrain en trois volets. Mais si les années 1990 sont moins prolifiques en grands rôles que les années 1970, elles lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Certes, Al Pacino n'enchaîne donc pas que des chefs-d'œuvre. Mais on note quand même que sa nouvelle collaboration avec Brian De Palma aboutit à une nouvelle réussite : L'Impasse (Carlito's Way). Dans ce film sombre et triste, Al Pacino convainc avec le personnage de Carlito Brigante.
Première vraie rencontre cinématographique entre Al Pacino et Robert de Niro (les acteurs s'étaient déjà cotôyés sur le tournage du Parrain, 2e partie mais n'avaient joué aucune scène ensemble) en 1995 avec le film policier Heat réalisé par Michael Mann, relatant le jeu de chat et de la souris que se livrent un braqueur de banque d'exception (De Niro) et un inspecteur de police tenace (Pacino) qui a juré de le faire arrêter. Pacino et De Niro sont d'un très haut niveau et nous réservent un face à face mémorable. Les seconds rôles, tenus entre autres par Val Kilmer, Tom Sizemore et Jon Voight, sont également convaincants. Le long-métrage se verra consacré d'un important succès critique et commercial.
En 1996, Pacino passe derrière la caméra pour témoigner de sa fidélité au théâtre, avec Looking for Richard, mi-adaptation de Richard III de Shakespeare, mi-documentaire sur le tournage de la pièce dans le film. Après L'Associé du diable de Taylor Hackford (1997) et Donnie Brasco (1997) de Mike Newell, Al Pacino nous offre encore deux autres prestations d'acteur, tout d'abord aux côtés de Russell Crowe, dans Révélations (The Insider) de Michael Mann, puis dans L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d'Oliver Stone.
[modifier] Années 2000
Avec le film S1m0ne, comédie loufoque d'Andrew Niccol, Al Pacino prouve une nouvelle fois au public qu'il peut s'adapter à n'importe quel type de rôle. L'année suivante, il joue pour la première fois aux côtés de Robin Williams dans le remake d'un film norvégien : Insomnia. Le film est une réussite, Al Pacino est réussit très bien dans son rôle de flic fatigué et désabusé. Après Robin Williams, c'est au tour de Colin Farrell de partager l'affiche du film La Recrue avec Al Pacino. En 2003 sort Influences avec Kim Basinger et Téa Leoni, un film malmené par la critique, mais sauvé par la prestation d'Al Pacino.
En 2003 toujours, Al Pacino participe au projet du réalisateur Mike Nichols, la série Angels in America, qui comprend 6 épisodes d'environ une heure chacun. Cette série traite du sujet de l'homosexualité et du sida dans les années 1980 et la difficulté des homosexuels à surmonter la maladie. Pacino offre une prestation remarquable dans le rôle de Roy Cohn, et il a à ses côtés l'une des meilleures actrices britanniques du moment : Emma Thompson, ainsi que Meryl Streep, Justin Kirk, ou encore Jeffrey Wright. Un style assez anti-conformiste pour une série très attachante. La performance de Pacino lui vaudra d'ailleurs d'être récompensé par un Emmy Award.
Le Marchand de Venise (2004) marque un retour aux sources pour Al Pacino dont le théâtre reste son premier amour, il y joue le rôle de Shylock, un marchand juif.
En juillet 2006, Pacino démontre une fois de plus ses talents d'acteurs dans le film de D.J. Caruso, Two for the Money, dans lequel il joue un bookmaker qui mène la vie dure à Matthew McConaughey, un joueur de football américain forcé de prendre une retraite anticipée à cause d'une grave blessure.
En 2007, on peut le voir dans 88 Minutes, film dans lequel Pacino devra tout faire pour éviter la mort qu'on lui promet au téléphone. Il est également à l'affiche d'Ocean's Thirteen, le dernier volet de la saga de Daniel Ocean et de ses compères. Rififi, Dali & I: The Surreal Story et Don Cornelius devraient suivrent.
Il est également en post-production d'un nouveau documentaire du même type que celui qu'il a déjà réalisé sur Richard III de Shakespeare qui cette fois abordera l'oeuvre Salomé d' Oscar Wilde. Il jouera le rôle du Roi Hérode. Il sera aussi à l'affiche d'un film de Jon Avnet, avec qui il a déjà collaboré sur 88 minutes, dans lequel il aura pour partenaire Robert De Niro, Carla Gugino, Donnie Wahlberg, 50 Cent... Le film, qui s'appelera Rightous Kill, présentera les deux acteurs en tant que policiers aux trousses d'un tueur. Ce sera sa troisième collaboration avec Robert De Niro après Le Parrain II et Heat.
Acteur réputé pour la qualité de ses interprétations, il a néanmoins refusé des rôles dans les films suivant: Né un 4 juillet, Pretty Woman, Apocalypse Now, Le dernier Nabab, La castagne, Kramer contre Kramer, Les Moissons du ciel, La guerre des étoiles, City by the sea, Rambo, Le nom de la rose, Amadeus, Cotton Club, USS Alabama, Absence de malice, Un autre homme, une autre chance.
[modifier] Italien américain
La mère d'Al Pacino est originaire de Corleone en Sicile. Après le divorce de ses parents, il y vécut quelques années. Al Pacino se dit "italien à part entière" ("I'm all Italian. I'm mostly Sicilian, and I have a little bit of Neapolitan in me. You get your full dose with me."). Dans le film L'Impasse de Brian De Palma, un mafioso dit de Carlito (Un porto-ricain joué par Pacino) : « La premiere fois que je l'ai vu, j'ai pensé qu'il était italien ! Non mais c'est vrai, regarde moi cette gueule ! »
[modifier] Vie privée
Al Pacino, de parents siciliens, a trois enfants. Julie Marie, née en 1989 avec Jan Tarrant et des jumeaux, Anton James et Olivia Rose, nés le 25 janvier 2001 avec l'actrice Beverly d'Angelo. Il ne s'est jamais marié.
[modifier] Filmographie
- 1969 : Me, Natalie (en) de Fred Coe : Tony
- 1971 : Panique à Needle Park (The Panic in Needle Park) de Jerry Schatzberg : Bobby (VF : Patrick Poivey)
- 1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola : Michael Corleone
- 1973 : L'Épouvantail (Scarecrow) de Jerry Schatzberg : Lion (VF : Sylvain Joubert)
- 1973 : Serpico de Sidney Lumet : Frank 'Paco' Serpico
- 1974 : Le Parrain 2 (The Godfather: Part II) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone (VF : Bernard Murat)
- 1975 : Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet : Sonny Wortzik (VF : Bernard Murat)
- 1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack : Bobby Deerfield (VF : Bernard Murat)
- 1979 : Justice pour tous (...And Justice for All) de Norman Jewison : Arthur Kirkland (VF : Bernard Murat)
- 1980 : La Chasse (Cruising) de William Friedkin : Steve Burns
- 1982 : Avec les compliments de l'auteur (Author! Author!) d'Arthur Hiller : Ivan Travalian
- 1983 : Scarface de Brian De Palma : Tony Montana (VF : Sylvain Joubert)
- 1985 : Révolution (Revolution) de Hugh Hudson : Tom Dobb (VF : Richard Darbois)
- 1989 : Mélodie pour un meurtre (Sea of Love) de Harold Becker : Frank Keller (VF : Bernard Murat)
- 1990 : The Local Stigmatic (en), également réalisateur et producteur : Graham
- 1990 : Dick Tracy de Warren Beatty : Big Boy Caprice (VF : Pascal Renwick)
- 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather: Part III) de Francis Ford Coppola : Don Michael Corleone
- 1991 : In Bed with Madonna (Madonna: Truth or Dare) d'Alek Keshishian : Al Pacino
- 1991 : Frankie et Johnny (Frankie and Johnny) de Garry Marshall : Johnny (VF : Bernard Murat)
- 1992 : Glengarry (Glengarry Glen Ross) de James Foley : Ricky Roma
- 1992 : Le Temps d'un week-end (The Scent of a Woman) de Martin Brest : Frank Slade (VF : Bernard Murat)
- 1993 : L'Impasse (Carlito's Way) de Brian De Palma : Carlito Brigante (VF : Michel Vigné)
- 1995 : Instant de bonheur (Two Bits) de James Foley : Gitano Sabatoni
- 1995 : Heat de Michael Mann : Vincent Hanna (VF : José Luccioni)
- 1996 : Looking for Richard, également réalisateur et producteur : Richard III, Al Pacino
- 1996 : City Hall de Harold Becker : John Pappas (VF : Sylvain Joubert)
- 1997 : Donnie Brasco de Mike Newell : Benjamin 'Lefty' Ruggiero (VF : Sylvain Joubert)
- 1997 : Pitch de Kenny Hotz : Al Pacino
- 1997 : L'Associé du diable (The Devil's Advocate) de Taylor Hackford : John Milton (VF : José Luccioni)
- 1999 : Révélations (The Insider) de Michael Mann : Lowell Bergman (VF : José Luccioni)
- 1999 : L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d'Oliver Stone : Tony D'Amato (VF : José Luccioni)
- 2000 : Chinese Coffee (en), également réalisateur : Harry Levine
- 2002 : Insomnia de Christopher Nolan : Will Dormer (VF : José Luccioni)
- 2002 : S1m0ne d'Andrew Niccol : Viktor Taransky (VF : José Luccioni)
- 2002 : Influences (People I Know) de Daniel Algrant : Eli Wurman (également producteur)
- 2003 : La Recrue (The Recruit) de Roger Donaldson : Walter Burke (VF : José Luccioni)
- 2003 : Amours troubles (Gigli) de Martin Brest : Starkman
- 2003 : Angels in America de Mike Nichols (série télévisée) : Roy Marcus Cohn (VF : José Luccioni)
- 2004 : The Monster of Longwood de Patrice Chéreau : Napoléon Bonaparte
- 2004 : The Merchant of Venice de Michael Radford : Shylock (VF : José Luccioni)
- 2005 : Two for the Money de D.J. Caruso : Walter Abrams
- 2006 : 88 minutes de Jon Avnet: Jack Gramm (VF : José Luccioni)
- 2007 : Ocean's Thirteen de Steven Soderbergh: Willie Bank (VF : José Luccioni)
- 2008 : Righteous Kill (en post-production) de Jon Avnet
- 2008 : Dali & I: The Surreal Story (en tournage) de Andrew Niccol : Salvador Dali
- 2009 : Rififi (en production) de Harold Becker
[modifier] Récompenses
[modifier] Oscar
- Nominé: Meilleur acteur/Second Rôle, Le Parrain (1972)
- Nominé: Meilleur acteur, Serpico (1973)
- Nominé: Meilleur acteur, Le Parrain 2 (1974)
- Nominé: Meilleur acteur, Un après-midi de chien (1975)
- Nominé: Meilleur acteur, Justice pour tous (1979)
- Nominé: Meilleur acteur/Second Rôle, Dick Tracy (1990)
- Nominé: Meilleur acteur/Second Rôle, Glengarry (1992)
- Remporté: Meilleur acteur, Le Temps d'un week-end (1992)
[modifier] BAFTA Award
- Nominé : Best Newcomer, Le Parrain (1973)
- Nominé: Meilleur acteur, Serpico (1975)
- Remporté: Meilleur acteur, Le Parrain II (1974)
- Remporté: Meilleur acteur, Un après-midi de chien (1976)
- Nominé: Meilleur acteur/Second Rôle, Dick Tracy (1991)
[modifier] Emmy Award
- Remporté: Meilleur acteur dans une minisérie pour la télévision, Angels in America (2004)
[modifier] Golden Globe
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Le Parrain (1973)
- Remporté: Meilleur acteur - Drame, Serpico (1974)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Le Parrain II (1975)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Un après-midi de chien (1976)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Bobby Deerfield (1978)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Justice pour tous (1980)
- Nommé: Meilleur acteur / Comédie musicale, Avec les compliments de l'auteur (1983)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Scarface (1984)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Mélodie pour un meurtre (1990)
- Nommé: Meilleur acteur/Second Rôle - Motion Picture, Dick Tracy (1991)
- Nommé: Meilleur acteur - Drame, Le Parrain III (1991)
- Nommé: Meilleur acteur/Second Rôle - Motion Picture, Glengarry (1993)
- Remporté: Meilleur acteur - Drame, Le Temps d'un week-end (1993)
- Remporté: Cecil B. DeMille Award (2001)
- Remporté: Meilleur acteur dans une mini-série pour la télévision, Angels in America (2004)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (fr+en) Al Pacino sur l’Internet Movie Database
- (fr) Catégorie Al Pacino de l’annuaire dmoz.