Barjots
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Barjots est le surnom de l'équipe de France de handball qui a participé aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Les Barjots ont donné à la France sa première médaille dans une compétition internationale de handball.
Ce nom correspond à la période 1992-1996 et symbolise une génération à qui le sport professionnel n'a rien enlevé à l'esprit amateur.
Durant cette période, La France a remporté :
- 1992 : médaille de bronze à Barcelone (Jeux Olympiques)
- 1993 : vice champions du monde
- 1995 : champions du monde
- 1996 : 4e aux JO d'Atlanta
Le surnom de "Barjots" est du à l'état d'esprit général des joueurs qui abordaient les compétitions dans des conditions toujours particulières, perdant face à des équipes abordables pour ensuite enchaîner des matches nettement meilleurs face à de grosses équipes. Les joueurs avaient aussi l'habitude de fêter des titres ou des médailles avec des coupes de cheveux très particulières à une époque où celà n'était pas courant. D'autres pratiques telles que le "bizutage" pour les nouveaux étaient fréquentes. Cette équipe a pu démontrer que malgré un certain penchant pour la fête il était possible de réaliser de grandes choses en gardant un état d'esprit d'amateur et de camaraderie au sein du groupe. La plupart des joueurs évoluant dans les mêmes clubs, l'équipe de France était pour eux l'occasion de se réunir et de s'amuser tout en faisant du handball.
Les Barjots médaillés[1] aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 sont : Philippe Médard, Pascal Mahé, Philippe Debureau, Denis Lathoud, Denis Tristant, Gael Monthurel, Eric Quintin, Jean-Luc Thiébaut, Philippe Gardent, Thierry Perreux, Laurent Munier, Frédéric Perez, Jackson Richardson, Stéphane Stoecklin, Frédéric Volle entraineur : Daniel Costantini
La période Barjots s'est achevée avec l'arrêt des cadres comme Denis Lathoud, Eric Quintin, Stéphane Stoecklin ou encore Frédéric Volle. En 2001 le nouveau titre de Champion du Monde verra l'équipe de France affublé d'un nouveau surnom les Costauds, surnom hérité de sa capacité à ne jamais rien lâcher, à être toujours présente mentalement. En 2006 l'équipe championne d'Europe sera surnommée les Minos pour la jeunesse du collectif, certains iront même à les surnommés "Incognitos" devant le désintéressement des télés nationales à retransmettre leurs performances.