Bataille d'Ituzaingó

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Bataille d'Ituzaingó
Informations générales
Date 20 février 1827
Lieu rivière Santa Maria dans le Rio Grande do Sul (Brésil)
Issue Semi-victoire de l'alliance
Belligérants
Empire brésilien Argentine
Uruguay
Commandants
Felisberto Caldeira Brant, Marquis de Barbacena Carlos María de Alvear
Forces en présence
6 000 - 10 500 hommes 6 200 - 9 500 hommes
Pertes
800 - 1 300 (dont 200 morts) 400 - 560 (dont 141 morts)
Guerre de Cisplatine
Sarandi — Los Pozos (navale) — Maldonado (navale) — Juncal (navale) — Ituzaingo — Carmen de Patagones (navale) — Lac Mirim (navale) — Barrega (navale) —

La Bataille d'Ituzaingó (ou Passo do Rosário pour les Brésiliens) se déroula près de la rivière de Santa Maria. Pendant la guerre qui oppose l'Argentine (aidé des uruguayens) au Brésil, une armée argentino-uruguayenne de 6 200 à 9 500 soldats se battit continuellement contre une armée brésilienne numériquement identique pendant deux ans lors d'escarmouches entre les territoires d'Uruguay et le long de la frontière brésilienne.

Sommaire

[modifier] Cause

À l'indépendance du Brésil en 1822, celui-ci intégra l'Uruguay comme une province mais les ranchos argentins refusèrent cette annexion. C'est pourquoi un groupe de révolutionnaires nommé les Treinta y Tres Orientales commença dès 1825 des actions contre le pouvoir brésilien en place en Uruguay. Dès le 25 août, les Orientaux déclarèrent être indépendants vis-à-vis du Brésil et demandèrent à être intégrés comme province par l'Argentine. C'est cette annexion qui déclencha réellement la guerre entre les deux pays.

L'empereur brésilien Pierre Ier du Brésil nomma en décembre 1826 le général Felisberto Caldeira Brant, Marquis de Barbacena à la tête d'une armée pour faire face à cette alliance.
Dans le même temps, l'alliance nomma le général Carlos María de Alvear comme commandant de l'armée Républicaine (argentino-uruguayenne).

Le 20 janvier 1827, Alvear se déplaça avec ses troupes sur la frontière brésilienne. Il attaqua quelques villages et des petites villes pour obliger Barbacena à venir sur lui, alors qu'il avait déjà repéré les lieux pour la bataille. Son plan fonctionna.

[modifier] Déroulement

le 18 février, l'armée Républicaine passa la rivière Santa Maria et arriva la première sur les lieux du combat. Alvear utilisa cet avantage pour positionner au mieux son armée et ainsi avantager sa cavalerie. L'armée Impériale arriva sur le champ de bataille le lendemain (le 19 février). Barbacena refusa d'écouter les soldats qui étaient exténués par la marche forcée qu'ils avaient entrepris pour arriver sur les lieux et prépara un plan et ses troupes pour attaquer dès que possible le jour suivant. D'après certains historiens, Alvear avait fait croire à Barbacena qu'il ne poursuivait qu'une petite partie de l'armée Républicaine, que la majorité des troupes n'était pas sur place et qu'Alvear n'était pas présent; la stratégie d'attaquer le plus vite possible aurait été dans ce cas juste puisqu'il suffisait d'attaquer l'armée d'Alvear en deux fois.

Croyant cela, Barbacena attaqua en envoyant sa cavalerie et son infanterie sur le 1er Corps de l'Armée Républicaine commandé par le chef uruguayen Juan Antonio Lavalleja. Les forces Impériales passèrent donc la rivière pour encercler Lavalleja. Au début, la cavalerie uruguayenne a essayé de bloquer le passage de la 1er Division de l'armée Impériale, mais elle fut rapidement repoussée par l'ennemi, qui parvint même à prendre le contrôle de l'artillerie qui était sous les ordres du colonel Felix Olazabal.

Alvear contre-attaqua avec sa cavalerie à ce moment. Tandis qu'il attaquerait la 2e Division ennemie au centre, le colonel Julian Laguna devra attaquer l'extrême gauche des forces brésiliennes qui n'était formé que de volontaires non rompus à l'art de la guerre, pendant que le colonel Soler amènerait ses hommes sur la 1re Division. Par rapport au plan d'Alvear, la cavalerie et l'infanterie furent mal placées.
En effet, seul le centre de l'armée Impériale (qui était expérimenté) ne bougea pas et garda sa position contre laquelle la cavalerie ne pouvait rien faire et quand l'armée Républicaine pouvait encercler la 2e Division, cette dernière quitta le champ de bataille et l'armée Républicaine ne put pas poursuivre l'ennemi à cause du manque de ressources. Alvear fit brûler le champ de bataille et repartit vers l'Uruguay.

[modifier] Conséquences

Au final, ni Barbacena qui voulait aller jusqu'à Buenos Aires, ni Alvear qui voulait détruire l'armée Impériale ne fut vainqueur. La guerre quant à elle continua pendant encore un an. Néanmoins, en 1828, un traité fut signé entre le Brésil et l'Argentine, traité qui donnait l'indépendance à l'Uruguay.

[modifier] Liens externes

  1. (es) court résumé
  2. (es) Déroulement de la bataille

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