Bataille de Dobro Polje

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La bataille de Dobro Polje (ou bataille de Dobropolje) a eu lieu les 14 et 15 septembre 1918 en Macédoine. Avec cette offensive menée par le général Louis Franchet d'Espérey, l'armée d'Orient perça les lignes bulgares, ce qui poussa la Bulgarie a signé l'armistice le 29 septembre.

Sommaire

[modifier] Prélude

Dès l'arrêt de l'avance bulgare en Roumanie et en Grèce, le moral au front se dégrada rapidement du côté bulgare et la guerre devint moins populaire. La Bulgarie avait maintenant réalisé tous ses buts de guerre, mais elle était contrainte de continuer à se battre pour aider les Empires centraux, ses alliés. Comme peu de main-d'œuvre restait disponible pour l'agriculture, des insuffisances alimentaires sérieuses touchèrent aussi bien les civils que les militaires pendant qu'une inflation galopante ruinait l'économie. En 1917 les émeutes alimentaires éclatèrent et une propagande d'opposition à la guerre commença à circuler largement

Le 17 juin 1917, la Grèce avait rejoint la guerre aux côtés de la Triple-Entente (après une déclaration de guerre le 23 novembre 1916). En septembre 1918, les forces de l'Entente lancèrent une offensive sur deux fronts dans la Macédoine occupée par les Bulgares.

La Bulgarie réussit à vaincre sévèrement l'armée anglo-grecque à la bataille de Doiran, mais l'armée franco-serbe n'arrêta pas son avance et rencontra les Bulgares à Dobro Pole.

[modifier] La bataille

Cette fois c'est une armée plus forte et plus nombreuse que les Bulgares affrontèrent à Dobro Polje. Les forces alliées comprenaient essentiellement l'armée serbe (6 divisions) et la 122e division française d'infanterie. La bataille commença le 14 septembre avec un intense bombardement d'artillerie. Les Bulgares s'enorgueillissaient de n'avoir perdu jusque là aucune bataille dans cette guerre et Ferdinand Ier décida de rester et de combattre. Les compagnies de mitrailleuses, la 2e et la 3e divisions bulgares d'infanterie s'enterrèrent dans les tranchées. Mais, lors de l'attaque d'infanterie du 15 septembre, les forces serbes étaient trop supérieures. Jusqu'au 21 septembre, les Bulgares se virent encerclés. Dépassés par le nombre, incapables de réagir stratégiquement, les Bulgares étaient hors d'état d'arrêter l'avance alliée. Même quand on leur demanda de se rendre, et alors qu'ils ne pouvaient plus espérer de vaincre, les Bulgares refusèrent de capituler, ignorant les sommations des Alliés. Ces derniers continuèrent leur avance et finalement leurs lance-flammes infligèrent des dommages épouvantables aux Bulgares, qui furent bientôt écrasés.

[modifier] Révolte

Après la défaite de Dobro Pole, d'autres soldats bulgares commencèrent à se révolter et abandonnèrent les premières lignes bulgares. Les rebelles se dirigèrent vers Sofia dans l'idée de négocier avec le gouvernement mais quand ils atteignirent Sofia, ils furent écrasés par des troupes allemandes et des troupes bulgares loyalistes.

[modifier] Conséquences

Dix jours après la bataille, les premières lignes ayant été abandonnées par l'armée bulgare, l'avance en Bulgarie des troupes de la Triple Entente rencontra peu de résistance. La Bulgarie signa un armistice avec les puissances alliées, abandonnant officiellement la guerre. Immédiatement ensuite, un gouvernement « agrarien » prit le pouvoir, conduit par des paysans.

En novembre 1919 le Traité de Neuilly accorda la Thrace à la Grèce, privant la Bulgarie de son accès à la mer Égée. Le royaume des Serbes, Croates et Slovènes nouvellement créé s'empara de la Macédoine, et la Dobroudja du Sud fut de nouveau occupée par la Roumanie. La taille de l'armée bulgare fut sévèrement limitée et des dommages de guerre énormes, en nature et en argent, durent être payés aux Alliés.

[modifier] Divers

À Paris, la rue du Dobropol est nommée en souvenir de cette bataille.

[modifier] Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Dobro Pole ».

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