Bataille de Halidon Hill

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bataille de Halidon Hill

L'utilisation des archers à été expérimentée lors de cette campagne écossaise avec le même succès que plus tard à Crécy (La Bataille de Crécy, miniature tirée des Chroniques de Jean Froissart).
Informations générales
Date 19 juillet 1333
Lieu Près de La colline d'Halidon, près de Berwick
Issue Victoire anglaise décisive
Belligérants
Écosse Angleterre
Commandants
David II d'Écosse Édouard III d'Angleterre
Forces en présence
14 700 hommes approx. 10 000 hommes
Guerres d'indépendance de l'Écosse
Le paramètre "batailles" est ici obligatoire. Consultez la syntaxe pour mettre à jour la section.

Au cours des Guerres d'indépendance de l'Écosse, la couronne d'Écosse est disputée entre John Baillol allié des anglais et David II d'Écosse. John Baillol ayant du fuir l'Écosse le jeune roi Édouard III d'Angleterre intervient et défait les Écossais à Hallidon Hill à proximité de la ville de Berwick.

La bataille de la colline d'Halidon eut lieu le 19 Juillet 1333 durant la seconde guerre d'indépendance de l'Ecosse. Les écossais, sous les ordres de Sir arthur Douglas, furent rudement défait sur un terrain défavorable pendant qu'ils essayent de réprendre le contrôle de Berwick

Sommaire

[modifier] Le siège de Berwick

Au début du XIIIe siècle, Berwick était un port marchand qui prospérait des échanges entre l'Angleterre, l'Écosse et la mer du Nord. La ville contrôlait stratégiquement la route côtière vers Édimbourg[1].


Au début du XIIIe siècle, Berwick était un port marchand qui prospérait des échanges entre l'Angleterre, l'Écosse et la mer du Nord. La ville contrôlait stratégiquement la route côtière vers Édimbourg1. Le tissage de la laine était devenu une industrie importante et l’arrière pays possédait de riches zones agricoles (la vallée formée par la rivière Tweed, surnommée « The Mesh » en est le plus bel exemple) ou l’on faisait aussi bien pousser du blé que de l’orge, tous deux servant à la machine de guerre écossaise.

'Le siège qui fut appliqué à Berwick utilisa une grande variété d’engins de siège et peut-être même quelques canons portatifs primitifs qui commençaient à faire leur apparition à cette époque. Vers le milieu du mois de mai, Berwick tenait toujours bon et Edouard III décida d’envoyer son armée piller l’arrière-pays de Berwick. Il y eut également une tentative d’attaque par voie maritime mais elle échoua et eut pour conséquence de couper la ville de la mer. Une trêve fut conclue entre Edouard III et le gouverneur du château et un échange d’otage eut lieu. Parmi les otages figuraient le fils aîné et le fils cadet du gouverneur. Ils furent finalement pendu par Edouard III lorsque le gouverneur refusa de se rendre.

Vers la mi juillet, la nourriture commença à manquer et le gouverneur de Berwick promit de cesser toute résistance le 20 juillet à moins que « Le Grim », l’armée de Sir Archibald Douglas, ne parvienne à briser le siège d’ici la.

Douglas, de son coté, voulu dans un premier temps dévaster l’armée Anglaise mais il changea de tactique et décida de dévaster Northumberland en territoire Anglais. Il alla même jusqu'à menacer Bamburgh ou la reine Philippa séjournait mais Edouard III savait pertinemment que Bamburgh n’avait rien à craindre de l’armée écossaise, composée essentiellement d’infanterie et ne disposant de presque aucune machine de siège. Se rendant compte qu’Edouard III ne tomberait pas dans le leurre et ne viendrait jamais à la rescousse de Bamburgh, Douglas fit faire demi-tour à ses 13.000 hommes afin de tenter de libérer Berwick. Malheureusement pour lui, Edouard avait stratégiquement placé le gros de son armée sur les hauteurs de Halidon Hill tout en laissant un contingent continuer d’assiéger la citée affamée.'

[modifier] La bataille

Edouard III, à l'âge de 20 ans et huit mois, menait sa première grande bataille sur la colline d'Halidon. Il dirigeait alors trois bataillons à pied totalisant 10 000 hommes. Des arches encadraient chacun de ces bataillons. Celui de gauche était mené par Edward de Balliol, le droit par le Comte de Norfolk et celui au centre par Edouard III.

Les archers anglais, en hauteur, tiraient des pluies de flèches sur 14.700 hommes de la horde écossaise. Les archers faisaient des ravages dans les rangs écossais qui parvenaient difficilement a s’extirper du sol marécageux au pied de la colline.

Les piquiers écossais ne firent pas le poids face aux archers anglais qui étaient d’une rapidité stupéfiante. Les écossais qui parvinrent à éviter les flèches virent alors venir à eux les chevaliers Anglais qui les chargèrent à l’épée, à la masse et à la lance ne laissant pas la moindre chance aux écossais.'

[modifier] Conséquences

Plus de 4.000 écossais périrent sur les flancs de Halidon Hill dont:

70 barons, 500 chevaliers et de nombreux piquiers. Les anglais perdirent 14 soldats. Les archers du sud du Pays de Galles ont donc, à nouveau, décimé les Écossais comme ce fut le cas du temps d’Edouard Ier d'Angleterre et comme ce sera le cas lors de la futur Bataille de Crécy et même, encore plus tard, lors de la Bataille d'Azincourt.

[modifier] Notes et références

  1. Tim Midgley, The Battle of Halidon Hill[1]

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)