Bernard Cassen

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Bernard Cassen, né le 2 novembre 1937 à Paris, directeur général du Monde diplomatique jusqu'en janvier 2008, est journaliste. Président d'honneur de l'organisation altermondialiste Attac-France, il a joué un rôle essentiel dans la création et le démarrage de cette association, d'abord en France puis pour son extension au plan international.

Sommaire

[modifier] Biographie

Bernard Cassen est une des figures marquantes du mouvement altermondialiste, en France et sur le plan international. Il a été en effet le premier président de l'association Attac, de 1998 à 2002, avant d'en devenir, aux côtés d'Ignacio Ramonet, président d'honneur. Il a joué un rôle majeur dans le lancement du premier Forum social mondial (FSM) à Porto Alegre en janvier 2001, comme dans la suite des multiples FSM et Forum social européen qui lui ont succédé partout dans le monde.

Il est resté membre du Bureau de Attac jusqu'en 2006, durant la présidence de Jacques Nikonoff qu'il avait appelé à lui succéder en 2002. Il a joué un rôle important pour tenter de maintenir l'ancienne direction aux commandes de l'association en appelant notamment à deux reprises à voter pour la liste de ses partisans, ceci malgré la fraude avérée concernant les élections de juin 2006 à son Conseil d'administration. Il est toujours membre de son Conseil scientifique. Il est aussi membre du Conseil international du Forum social mondial et professeur à l'Institut d'études européennes de l'Université Paris VIII.

Il a collaboré au journal Le Monde à partir de 1967 avant de rejoindre la rédaction du Monde diplomatique en 1973.

Agrégé d'anglais, il préfère parler l'espagnol par réflexe « anti-impérialiste » et a longtemps couvert l'Amérique Latine et y a conservé certaines amitiés, notamment Fidel Castro et Hugo Chavez[réf. nécessaire]. À propos de Fidel Castro, il a déclaré que « Fidel est très populaire à Cuba. S'il y avait une élection, il serait élu à 80 %. Et le jour où Fidel mourra, il ne faut pas se faire d'illusions, le régime ne va pas s'effondrer »[1].

Dans une série d'articles parus dans l'hebdomadaire Politis, Bernard Cassen s'est montré très critique à propos de Tariq Ramadan et reproche à « quelques journalistes et une frange, très minoritaire, de la mouvance altermondialiste » de promouvoir ses idées[2],[3]. Or, il se trouve que Alain Gresh est un compagnon de route de longue date de Tariq Ramadan. Alain Gresh et Tariq Ramadan ont entre-autres co-écrit un ouvrage, L'Islam en questions[4]. Alain Gresh aurait selon Caroline Fourest, introduit ce dernier dans la gauche française en lui apportant sa caution de laïque et progressiste[5]. Certains voient donc dans les critiques de Bernard Cassen une attaque dirigée vers celui qui était alors le rédacteur en chef du Monde diplomatique.[réf. nécessaire]

[modifier] Bibliographie

  • Contre la dictature des marchés (1999) avec ATTAC, Liêm Hoang-Ngoc et Pierre-André Imbert
  • a postfacé ATTAC / FMI : les peuples entrent en résistance (2000)
  • Tout a commencé à Porto Alegre... Mille forums sociaux, Paris, 1001 nuits (2003)

[modifier] Notes et références

  1. Le Canard enchaîné du 25 août 2005 a dénoncé ces propos.
  2. « Altermondialisation et Islam, Bernard Cassen répond à Tariq Ramadan », Bernard Cassen, Politis, 10 juillet 2003.
  3. « Ces altermondialistes en perte de repères », Bernard Cassen, Politis, 20 janvier 2005.
  4. L'Islam en questions, Actes Sud, 2002.
  5. « Tariq Ramadan et Alain Gresh », extrait de Frère Tariq, Caroline Fourest, Grasset, 2005

[modifier] Liens externes

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