Bernard Cornut-Gentille
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Bernard Cornut-Gentille | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 26 juillet 1909 |
Décès | 21 janvier 1992 |
Mandat | Député 1958-1968 puis 1973-1978 |
Début du mandat | |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Alpes-Maritimes |
Groupe parlementaire | UNR (1958-1962) NI (1962-1978) |
Cinquième République |
Bernard Cornut-Gentille est un homme politique français, né le 26 juillet 1909 à Brest (Finistère), décédé le 21 janvier 1992 à Paris.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Licencié en droit et ès lettres, diplômé de l'École libre des sciences politiques, il fut également diplomate, préfet et haut-commissaire.
Sous-préfet de Reims (Marne) en 1943, il démissionne pour assister Émile Bollaert, délégué de la France libre, jusqu'en 1944. Il est en 1944 successivement préfet d'Ille-et-Vilaine, de la Somme et du Bas-Rhin, il sera ensuite, en 1948, haut-commissaire de la République en Afrique équatoriale française puis, de 1951 à 1956, en Afrique occidentale française. Il est représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations unies puis ambassadeur en Argentine en 1957.
Son neveu, François Cornut-Gentille, est député de Haute-Marne depuis 1993 et maire de Saint-Dizier depuis 1995.
[modifier] Fonctions gouvernementales
- Ministre sans portefeuille du gouvernement Charles de Gaulle (3) (du 1er au 3 juin 1958)
- Ministre de la France d'Outre-mer du gouvernement Charles de Gaulle (3) (du 3 juin 1958 au 8 janvier 1959)
- Ministre des Postes et Télécommunications du gouvernement Michel Debré (du 8 janvier 1959 au 5 février 1960).
L'affaire des barricades d'Alger le conduit à démissionner en même temps que Jacques Soustelle et à rompre avec le gaullisme.
[modifier] Dans les Alpes-Maritimes
Il a été élu député (UNR) des Alpes-Maritimes en 1958, il a siégé à l'Assemblée nationale de 1962 à 1968 comme non-inscrit puis à nouveau de 1973 à 1978. Il se rapprocha de la gauche au fil des années tout en manifestant une farouche volonté d'indépendance à l'égard des partis. Il bénéficia du soutien socialiste lors des législatives de 1978 et de 1981 qui furent remportées par Mme Louise Moreau (UDF). Il fut maire de Cannes de 1959 à 1968 et de 1971 à 1978. Il fut également conseiller général.
Comme maire de Cannes, il a évité une urbanisation excessive de sa ville. Il a mené à bien d'importants travaux d'utilité publique (réalisations sportives et sociales) et d'assainissement des vieux quartiers. Sous son mandat, la promenade de la Croisette a été remodelée tout en gardant sa physionomie initiale.