Bertrand d’Orléans-Bragance

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Dom Bertrand Marie Joseph Pie Janvier Michel Gabriel Raphaël Gonzague d’Orléans-Bragance, « prince du Grão-Para », est né le 2 février 1941 à Mandelieu, en France. Il est issu de la branche de Vassouras de la Maison d’Orléans-Bragance et, pour la majorité des monarchistes brésiliens, il vient en seconde place dans l’ordre de succession au trône du Brésil.

Sommaire

[modifier] Famille

Dom Bertrand est le troisième fils de Pierre Henri d’Orléans-Bragance (1909-1981), « prince impérial du Brésil », et de son épouse Marie de Wittelsbach (1914), princesse de Bavière. Par son père, il est l'arrière-petit-fils d'Isabelle de Bragance, princesse impériale et plusieurs fois régente du Brésil, tandis que, par sa mère, il est l’arrière-petit-fils du roi Louis III de Bavière (1845-1921).

Bien qu’il ne soit que le troisième des fils du prétendant « Pierre III Henri » du Brésil, Bertrand d’Orléans-Bragance est reconnu comme « prince du Grão-Para » (c’est-à-dire prince héréditaire) par les monarchistes brésiliens partisans de la branche de Vassouras. De fait, le premier de ses frères aînés, dom Louis Gaston est célibataire et sans enfant tandis que le second, dom Eudes, a contracté, en 1966, un mariage morganatique et a donc renoncé à ses droits au trône brésilien.

Célibataire et sans enfant, dom Bertrand a pour successeur son troisième frère cadet, dom Antoine d’Orléans-Bragance (1950). Ses autres frères –mais pas toutes ses sœurs– ont tous épousé des individus issus de familles non souveraines et ont donc renoncé à leurs droits dynastiques.

[modifier] Biographie

Bien que la loi d'exil touchant les membres de l'ancienne famille impériale du Brésil ait été révoquée en 1920, Bertrand voit le jour en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis le début des hostilités, ses parents essaient pourtant régulièrement de quitter l’Europe pour rejoindre le nouveau monde mais le danger que représente la traversée de l’Atlantique et la difficulté de trouver un navire neutre acceptant de braver la guerre sous-marine les en empêche.

Il faut dire que les Orléans-Bragance ont bien des raisons de vouloir fuir les nazis. D’abord parce que le Brésil, victime de torpillages organisés contre sa marine commerciale par le Troisième Reich, menace de déclarer la guerre à l’Allemagne[1] et que les « héritiers du trône » pourraient donc servir d’otages à Hitler. Ensuite et surtout parce que la famille maternelle de Bertrand est résolument opposée au führer et que celui-ci ne s’est jamais montré tendre vis-à-vis des dynasties qui lui étaient opposées[2].

Heureusement, la famille traverse finalement la guerre indemne et peut s’installer au Brésil dès 1945. Dom Bertrand passe alors le reste de son enfance entre Rio de Janeiro, Petrópolis, et le Paraná. À l’âge de 18 ans, il est envoyé à São Paulo avec son frère, dom Louis Gaston. Là, il étudie le droit à la Faculdade de Direito do Largo de São Francisco, où il se diplôme en 1964. Une fois ses études effectuées, il s’installe dans la métropole pauliste et c’est toujours dans cette ville qu’il vit aujourd’hui.

Catholique traditionaliste, dom Bertrand est membre de l’association Tradition Famille Propriété (TFP), ce qui déplaît à certains monarchistes brésiliens qui trouvent ce mouvement bien trop éloigné des réalités brésiliennes. Bertrand est pourtant une figure centrale du mouvement monarchiste et c’est lui et son frère aîné qui conduisent la campagne de la branche de Vassouras en faveur de la restauration monarchique, lors du référendum du 21 avril 1993. En 1990, Bertrand d’Orléans-Bragance réalise une tournée européenne dans le but d’expliquer aux catholiques et aux monarchistes du vieux continent l’objectif du référendum de 1993. Il visite ainsi la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et l’Autriche.

Malheureusement pour les Orléans-Bragance, le résultat du référendum est un échec. Il reste que les votes en faveur de la monarchie sont étonnamment nombreux puisque 12% des 67 010 409 électeurs se sont déclarés en faveur d’une restauration[3].

[modifier] Vidéo sur You Tube

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. La déclaration de guerre est d’ailleurs prononcée le 22 août 1942.
  2. Plusieurs membres de la Maison de Wittelsbach, dont l’épouse de l'aîné de la famille, ont d’ailleurs été envoyés en camp de concentration par le dictateur.
  3. Voir l’article du Quid sur l’« Histoire du Brésil ».
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