Block-système

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Le block-système (ou cantonnement en France) est le moyen généralement employé pour assurer l'espacement des trains circulant dans le même sens sur une même voie.

Sommaire

[modifier] Historique

[À compléter...]

[modifier] Principe

La voie est divisée en portions, appelées sections de block (ou cantons en France), dans chacune desquelle n'est normalement admis qu'un convoi. Chacune est protégée par un signal (en signalisation latérale[1]) placé à son entrée.

[modifier] Block-système à voie fermée

C'est le système original. Un agent pourra mettre un signal au passage si la section en aval est libre. Lorsque le convoi pénètre dans la section, le signal sera remis à l'arrêt (manuellement ou automatiquement) ; ainsi le convoi qui suit sera arrêté.

Les signaux sont donc à l'arrêt par défaut.

Le franchissement des signaux à l'arrêt (en cas d'avarie) nécéssitera toujours l'autorisation de l'agent qui les commande.

[modifier] Block-système à voie ouverte

L'automatisation de la signalisation a permis de concevoir le fonctionnement inverse : les signaux sont au passage sauf si la section est occupée. Ainsi si deux convois se suivent sur un tronçon à voie ouverte, le second verra les signaux s'ouvrir au fur et à mesure que le premier dégage les sections en aval, et ce sans action humaine.

Le franchissement des signaux à l'arrêt pourra dans certains cas voire systématiquement (suivant les pays) être réalisé sans requérir d'autorisation.

[modifier] En France

On parle de « cantonnement absolu » quand la règle de n'avoir qu'un train par canton est appliquée strictement.

Le « cantonnement permissif » consiste à admettre un train suivant dans un canton occupé, sous conditions particulière, notamment de respecter la marche à vue, c'est-à-dire que le mécanicien doit être en mesure d'arrêter son train devant tout obstacle imprévu.

[modifier] Longueur des cantons

La longueur des cantons varie en fonction de la fréquentation de la voie, de son régime d'exploitation et du système de cantonnement. La longueur du canton va de 1500 mètres (2 fois la longueur maximum d'un train de marchandise, qui est de 750 m), rarement moins, sur les portions de ligne très fréquentées, à plusieurs kilomètres (parfois plus de 20 km en block manuel). L'entrée du canton est précédée par des signaux qui empêchent les trains de se rattraper (voir risques ferroviaires) en avertissant le mécanicien et l'électronique de sécurité de la présence d'un train dans la distance d'arrêt, par exemple le canton suivant.

La longueur des cantons est variable selon les caractéristiques géométriques de la ligne et la densité du trafic. En effet des cantons trop longs réduisent fortement la capacité de la ligne, mais leur longueur doit être suffisante pour permettre le ralentissement et l'arrêt des trains. En effet, en block automatique lumineux, la longueur d'un canton doit permettre l'arrêt des trains, d'où une longueur de 1500 mètres au minimum. Sur des lignes très chargées (tunnel sous la Manche, tronçon central du RER A, ligne de TGV), des systèmes de transmission voie-machine permettent de réduire la longueur des cantons, en répartissant le freinage sur plusieurs cantons.

[modifier] Matérialisation

En signalisation classique, le canton débute par un signal de cantonnement, le sémaphore. Celui-ci est fermé dans le cas où le canton est occupé. Le mécanicien est prévenu du sémaphore fermé (donc d'un canton occupé) par un avertissement fermé a distance suffisante pour effectuer un freinage.

Sur les lignes à grande vitesse, en l'absence de signaux le long de la voie (la signalisation est embarquée), les cantons sont matérialisés sur le bord de la voie par des repères spécifiques (triangle jaune bordé de blanc, horizontal, sur fond bleu).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

[modifier] En Belgique

[À compléter...]

[modifier] Le futur

Des systèmes de block mobile sont appelés à être utilisés de plus en plus, et sont déjà en service sur le RER parisien par exemple.

[À compléter...]

[modifier] Note

  1. Sur les lignes à grande vitesse, les signaux sont fictifs et les extrêmités de sections sont matérialisées par des panneaux (repères).

[modifier] Voir aussi

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