Boucle locale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Boucle locale téléphonique

[modifier] Dans l'Union européenne

La boucle locale est la partie de la ligne téléphonique (paires de cuivre) allant du répartiteur de l'opérateur téléphonique jusqu'à la prise téléphonique de l'abonné. Physiquement, il s'agit de tous les câbles urbains que l'on peut voir dans les rues, des câbles souterrains et même de la paire de fils arrivant chez l'usager.

Le règlement du Parlement et du Conseil Européen spécifie la boucle locale cuivre (ou "téléphonique"), dans l'optique de l'ouverture à la concurrence.

Le règlement européen n°2887/2000[1] relatif au dégroupage de l’accès à la boucle locale donne ainsi la définition suivante de la "boucle locale cuivre" : "circuit physique à paire torsadée métallique du réseau téléphonique public fixe qui relie la point de terminaison du réseau dans les locaux de l’abonné au répartiteur principal ou à toute autre installation équivalente".

En France, la boucle locale est la propriété de l'entreprise France Télécom. Jusqu'en 2004, tous les abonnés à un service de téléphonie fixe ou d'un accès à Internet de type ADSL devaient donc payer un abonnement à France Télécom, quel que soit leur opérateur. Mais désormais, les frais d'accès à la boucle locale peuvent être payés directement à France Télécom par l'opérateur de l'abonné dans les zones dites dégroupées : on parle alors de dégroupage total[2].

Icône de détail Article détaillé : Boucle locale en France.

[modifier] Boucle locale radio

La boucle locale, support physique des données, n'est pas nécessairement matérielle : par exemple la Boucle Locale Radio (BLR) permet de relier par ondes hertziennes les clients. Sur l'ensemble du territoire français deux licences de BLR ont été attribuées, France Télécom étant exclu de cette attribution. Mais la frilosité des nouveaux opérateurs, qui préfèrent le dégroupage, moins coûteux en investissements, n'a pas donné à cette technique le succès escompté.


[modifier] Boucle locale optique


[modifier] Liens

[modifier] Internes

[modifier] Externes


[modifier] Références

  1. http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2000/l_336/l_33620001230fr00040008.pdf
  2. http://www.arcep.fr/uploads/tx_gsavis/05-0277.pdf

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)