Bromme

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Bromme
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Longueur	28,7 km
Débit moyen	3,42 m³.s^-1 mesurés à Brommat
Surface du bassin	111 km²
Se jette dans	la Truyère
Bassin collecteur	la Garonne
Pays	France
Cours d’eau - Hydrologie

La Bromme est une rivière française du Massif central qui coule dans les départements du Cantal et de l' Aveyron. C'est un affluent de la Truyère en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne par la Truyère, puis par le Lot.

[modifier] Géographie

La Bromme naît sur les pentes sud du massif du Cantal, sur le territoire de la commune de Pailherols, à huit kilomètres au sud du Plomb du Cantal, et au cœur du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. Son orientation générale suit un axe partant du nord et se dirigeant vers le sud. Après un parcours de près de 29 kilomètres, elle se jette dans la Truyère en rive droite, à la limite entre les communes de Brommat et de Lacroix-Barrez.

[modifier] Communes traversées

[modifier] Hydrologie

Le débit de la Bromme a été observé pendant une période de 59 ans (1948-2006), à Brommat, localité du département de l'Aveyron, située non loin du confluent avec la Truyère^[1]. La surface prise en compte est de 111 km², c'est-à-dire plus de 90 % du bassin versant total de la rivière .

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Brommat est de 3,42 m³ par seconde.

La Bromme présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à des niveaux situés entre 4,23 et 5,88 m³ par seconde, de novembre à avril inclus (maximum en janvier). Dès le mois d'avril cependant, le débit diminue et cette baisse se prolonge tout au long du printemps (respectivement 4,28 puis 3,05 et 1,88 m³ par seconde, d'avril à juin). Les basses eaux se déroulent en été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusque 0,80 m³ au mois d'août, ce qui reste appréciable.

Cependant, le VCN3 peut chuter jusque 0,043 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 43 litres par seconde, ce qui doit être considéré comme sévère (voir note ^[2] ).

D'autre part, les crues peuvent être très importantes malgré l'exiguïté du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 57 et 86 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale vaut 100 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 est de 120 m³. Enfin le QIX 50 se monte à pas moins de 150 m³ par seconde. (voir note ^[3] ). Ces chiffres dépassent ceux de l'Eure à Louviers, en fin de parcours, alors que le bassin de cette dernière est plus de 50 fois plus vaste !

Le débit instantané maximal enregistré à Brommat a été de 241 m³ par seconde le 1er mai 1977, tandis que la valeur journalière maximale était de 90,5 m³ par seconde le 13 janvier 1962. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était largement supérieure au niveau défini par le QIX 50, et donc tout à fait exceptionnelle.

La Bromme est un cours d'eau très abondant, compte tenu de la taille de son bassin versant. La lame d'eau écoulée dans ce dernier est de 975 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, et dû aux précipitations abondantes qui arrosent le massif du Cantal. C'est trois fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et très supérieur également aux bassins versants de la Garonne (384 millimètres), du Lot (446 millimètres), et de la Truyère (671 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint dès lors 30,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

↑ Banque Hydro - Banque Hydro - Station O7635010 - La Bromme à Brommat (option Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
↑ Le VCN3 est une mesure des étiages qui correspond à la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.