Céphale et Procris

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La Mort de Procris, par Piero di Cosimo, v. 1486-1510, National Gallery, Londres
La Mort de Procris, par Piero di Cosimo, v. 1486-1510, National Gallery, Londres

Céphale et Procris (en grec ancien Κέφαλος καὶ Πρόκρις / Képhalos kaì Prókris) sont un couple d'amants de la mythologie grecque. Il ont pour fils Arcésios, roi d'Ithaque.

Sommaire

[modifier] Le mythe

Éos enlevant le jeune Céphale, lécythe attique à figures rouges, v. 470-460 av. J.-C., Musée archéologique national de Madrid (Inv. 11158)
Éos enlevant le jeune Céphale, lécythe attique à figures rouges, v. 470-460 av. J.-C., Musée archéologique national de Madrid (Inv. 11158)

Céphale, prince thessalien, fils de Deion et de Diomède avait épousé Procris, une des filles d'Erechté roi d'Athènes. Elle était d'une beauté remarquable. Il inspira une vive passion à Éos (l'Aurore) ; celle-ci, pour le détacher de Procris, l'engagea à éprouver la fidélité de son épouse. Dans ce but, il s'introduisit près d'elle, caché sous un déguisement : ayant réussi à la séduire, il la chassa de sa présence. Procris, honteuse, s'enfuit en Crête où Artémis lui fit don d'un chien et d'un javelot magique. Plus tard Procris revint dans ses foyers sous l'aspect d'une séduisante jeune fille qui s'offrit l'amour de Cephale en échange des cadeaux de la déesse. Cephale accepta et Procris se fit alors reconnaitre.

Les deux époux se réconcilèrent donc. La jalousie cependant etreignait le coeur de Procris qui pensait que son époux rejoignait Eos lors de ses parties de chasse. Une nuit, elle le suivit donc en cachette. Par mégarde elle remua une branche. Pensant qu'un gibier se cachait derrière le feuillage Cephale lança son javelot et perça le corps de sa chère Procris ; désespéré par cette mort, il se tua avec le même javelot. Selon une autre version, l'aréopage le bannit pour ce meurtre. Il se retira dans l'île qui prit de lui le nom de Céphalonie et hanté par le fantôme de sa bien aimée finit par se jeter à la mer.

Bernard Sergent, dans son ouvrage Celtes et Grecs[1], pense déceler une origine commune à ce mythe et au mythe celtique de Celtchar. On y trouve en effet les mêmes motifs de la femme infidèle, de la lance infaillible et du chien extraordinaire.

[modifier] Évocations artistiques

Cette légende a inspiré :

[modifier] Note

  1. Bernard Sergent, Celtes et Grecs, tome I, le Livre des héros, 1999, éditions Payot & Rivages, Paris. (ISBN 2-228-89257-2)

[modifier] Sources

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[modifier] Lien externe

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