Calliclès

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Personnage apparaissant dans le Gorgias, un dialogue de Platon. Calliclès peut être vu comme un sophiste et un immoraliste hardi.

Le problème de son existence réelle est difficile à résoudre car il n'est mentionné nulle part hormis dans le Gorgias de Platon. On ne sait donc pas s'il s'agit d'un personnage historique ou bien d'une invention de Platon.

Sommaire

[modifier] Éléments biographiques

[modifier] Personnage fictif, inspiré, ou réel ?

La personne de Calliclès n’est mentionnée dans aucun autre texte - qui nous soit parvenu - que le Gorgias. Aussi il est possible qu’il n’ait jamais existé, et qu’il soit une invention de l’auteur du dialogue, Platon.

Les positions extrêmes de Calliclès, sur la justice, le bonheur, la morale et la philosophie audacieuses, et en tout point contraires aux thèses défendues par Socrate dans les dialogues de Platon, viennent confirmer la thèse de l’invention. Cette invention aurait pu cependant être inspirée par des personnages réels comme Chariclès, Critias, Alcibiade, Isocrate, Polycrate ou Denys II[1].

Toutefois, le Gorgias évoque de nombreux détails de sa vie, l’associant parfois à des personnalités ayant en effet existé. Platon lui attribue un amour avec Démos (lié à la famille de l’auteur) ou lui attribue une amitié d’enfance avec de hautes personnalités de l’époque. Il est donc probable que le personnage de Calliclès ait vraiment existé, mais qu'il n'en reste aucune autre trace que celle du Gorgias[2].

Les personnages des dialogues de Platon sont souvent des grecs ayant bien existés, parmi lesquels des noms célèbres comme Théétète ou Protagoras, et bien sûr Socrate.

[modifier] Informations fournies par Platon

[modifier] Opposition à Socrate dans le Gorgias

Icône de détail Article détaillé : Gorgias (Platon).

[modifier] L'état du dialogue avant l'intervention de Calliclès

[modifier] La discussion avec Socrate

[modifier] Analyse

[modifier] Références

  1. Dodds, op. cit., p. 11-12
    cité par Monique Canto, op. cit., p.38
  2. Monique Canto, op. cit., p.39

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