Capture (hydrographie)

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Sur ce schéma, le cours d'eau supérieur est capturé, en raison d'un processus d'érosion naturelle, par le cours d'eau inférieur
Sur ce schéma, le cours d'eau supérieur est capturé, en raison d'un processus d'érosion naturelle, par le cours d'eau inférieur

Une capture, en hydrographie, correspond au changement de cours d'une rivière, détournée de son tracé primitif par une autre rivière plus active.

Les captures s'expliquent par des différences d'alimentation en eau et de nature du sol entre deux bassins fluviaux, par des ruptures de pente dues à des accidents tectoniques, par des phénomènes de diffluence (drainage incertain dans des régions de plaine).

En France, un des cas les plus célèbres de capture est celui de la Haute-Moselle qui, autrefois, s'écoulait dans la Meuse[1]. A hauteur de Toul, au début de l'ère quaternaire, la Haute-Moselle fut détournée de son cours par un affluent de la Meurthe-Moselle et rejoignit le cours d'eau principal en aval de Frouard. Cette capture changea le réseau hydrographique, le nouveau cours d'eau devint l'artère principale - la Moselle actuelle - et la Meurthe, son tributaire. Le phénomène peut se repèrer facilement dans le paysage. A Toul, la Moselle reçoit, en rive gauche, un petit affluent, l'Ingressin, qui coule au milieu d'une large vallée qu'il a été bien incapable d'entailler et dont la topographie montre le creusement par une rivière dont le cours était inverse à celui observé actuellement. D'autre part, d'anciens méandres rencontrés dans la vallée sèche, le val de l'Asne, séparant la source de l'Ingressin du cours de la Meuse, ne peuvent s'expliquer que par le passage d'une rivière aujourd'hui disparue[2].

[modifier] Notes et références

  1. Annales de géographie, La vallée de l'Ingressin et ses débouchés dans la vallée de la Meuse, 1901, volume 10, numéro 49, p.17-26 Lire en ligne sur Persee.fr. Consulté le 8 juin 2008.
  2. Observer des cartes de cette capture et avoir quelques explications complémentaires dans M. Derruau, Les formes du relief terrestre, Masson, Paris, 1979, pp.22-23

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