Cathédrale Sainte-Marie d'Auch

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Cathédrale
Basilique et Primatiale Sainte-Marie d'Auch
Ville Auch
Pays France France
Région Midi-Pyrénées Midi-Pyrénées
Département Gers
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Archidiocèse d'Auch (siège)
Début de la
construction
1489
Fin des travaux XVIIe siècle (façade)
Style(s)
dominant(s)
Gothique
Renaissance
Néoclassique
Classé(e) Monument historique (1862)
Patrimoine mondial (1998) [1]

La cathédrale Sainte-Marie d'Auch fut de tout temps dédiée à la sainte Vierge. C'est un vaste édifice à trois nefs, de 102 mètres de long sur 35 de large.

Commencée en juillet 1489, à l'instigation de François de Savoie, sur les ruines de la cathédrale romane, Saint-Austinde, elle fut consacrée le 12 février 1548.

Elle est de style ogival flamboyant, fortement influencé par la Renaissance. Elle fut complétée fin du XVIIe siècle, par une façade et un porche d'ordre corinthien. Elle comprend un ensemble de 21 chapelles.

Elle est surtout remarquable par une série de dix-huit verrières, œuvres d' Arnaud de Moles, et par les boiseries du chœur dont les 113 stalles, d'auteurs inconnus, qui continuent la suite des scènes bibliques commencée sur les verrières.

Les vitraux d'Arnaud de Moles furent réalisés entre 1507 et 1513 (cette date figure sur le dernier vitrail, avec la signature du maître verrier). Bien qu'encore imprégnés de l'art du Moyen Âge, ils participent de la Renaissance et sont considérés comme les plus beaux de cette période. Émile Mâle écrivait « pour l'ampleur de la pensée aucun travail de cette époque n'excède les vitraux d'Auch ». Les verrières sont présentes dans toutes les chapelles du déambulatoire (à l'exception de la chapelle du Saint-Sépulcre, alors adossée à l'archevêché. Après trois vitraux historiés, placés au commencement, au centre et à la fin du parcours, représentant respectivement la Création et le Péché, la Croix du Christ, et la Résurrection, les autres présentent des personnages bibliques : patriarches, prophètes, apôtres, auxquels viennent s'ajouter des personnages issus de la mythologie gréco-romaine, les Sibylles.

Elle est pourvue de deux orgues d'époques différentes, le grand orgue de Jean de Joyeuse, date de la fin du XVIIe siècle, l'autre, d' Aristide Cavaillé-Coll, est d' époque romantique.

Le chapitre de la cathédrale suivit pendant cinq siècles la règle de saint Augustin jusqu'à sa sécularisation en 1548.

Vingt-cinq chanoines le composèrent jusqu'en 1331, réduit à vingt à cette date, tous nobles, et quatre laïcs, dit chanoines honoraires : le comte d'Armagnac ou le roi de France, son successeur et héritier, les barons de Montaut, de Montesquiou et de l'Isle.

[modifier] La cathédrale et son personnel au XXe siècle

La cathédrale Sainte-Marie d'Auch est élevée au rang de basilique mineure dans les années 1920. Le 6 février 2005, Mgr Maurice Gardès, archevêque d'Auch est ordonné évêque sous ses voûtes, en présence du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, primat des Gaules, par Mgr Émile Marcus, archevêque de Toulouse.

Mgr Maurice Gardès succède à Mgr Maurice Fréchard, nommé archevêque recteur du Sacré-Cœur de Montmartre.

Les titres attachés au siège auscitain sont les suivants :

Jusqu'en 2002, l'Archevêque d'Auch était Métropolitain des Diocèses de Tarbes-Lourdes, Bayonne, Aire-sur-l'Adour et Dax.

[modifier] Notes

  1. Classement au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.

[modifier] Liens externes

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