Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La chapelle Notre-Dame-du-Haut
La chapelle Notre-Dame-du-Haut
« Chevet » de la chapelle
« Chevet » de la chapelle
Intérieur
Intérieur
Vue depuis le chemin qui y mène
Vue depuis le chemin qui y mène

La Chapelle Notre-Dame-du-Haut a été construite sur la colline de Bourlémont à Ronchamp en Haute-Saône par l'architecte franco-suisse Le Corbusier. Commencée en 1950 elle fut terminée en 1955. La chapelle est consacrée le 25 juin 1955 par l’Archevêque de Besançon.

La chapelle est construite sur les ruines d'un sanctuaire datant du Moyen Âge, définitivement détruit par des bombardements en septembre 1944, bien qu'il eût subit au cours des siècles de nombreux dégâts causés par les orages et les guerres. Ce sanctuaire chrétien connaît chaque 8 septembre un important pèlerinage pour célébrer la nativité de la sainte Vierge.

Après la fin de la guerre, les habitants de la région de Ronchamp et la Commission d'art sacré de Besançon, décidèrent de la reconstruction de la chapelle et firent appel au célèbre architecte, alors plutôt connu pour être l'inventeur de l'Unité d'habitation, comme solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Cependant les premiers contacts entre les religieux et l'architecte furent plutôt rugueux car ce dernier n'était pas très porté sur la foi ; protestant d'origine, il disait avoir des ancêtres cathares, mais se déclarait athée.


À 63 ans, Le Corbusier se lance cependant dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre Dame du Haut à Ronchamp. C'était son premier projet d'un bâtiment cultuel, bien qu'il eût travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesses. Lyrique sur la beauté du site, il a dit : « Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ».

L'architecture fine et tout en rondeur de la chapelle est surprenante pour ceux qui voyaient en Le Corbusier, un architecte de mastodontes en béton, ne jurant que par l'angle droit. La chapelle est pleine de contradictions architecturales, à la fois carrée et ronde, élancée et trapue, basse et haute. Selon Christophe Cousin, le directeur du Musée d'art et d'histoire de Belfort : « Elle a un plan très simple mais quand on est sur place, ce n'est pas du tout évident ». Vaste et ouverte sur l'extérieur, elle devient, le seuil franchi, un tout petit lieu de recueillement. Avec le blanc éclatant de ses murs, elle semble illustrer le grand principe de son architecte, pour lequel « l'émotion architecturale, c'est le jeu savant, correct et magnifique des volumes sous la lumière. »

Le Corbusier participera à l'édification de deux autres bâtiments cultuels : le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, de 1957 à 1959, et l'église Saint-Pierre de Firminy

Les pélerinages sont organisés pour :

  • la fête de la Nativité de la Vierge Marie, le 8 septembre
  • la fête de l’Assomption de Marie, le 15 août
  • le jeudi de l’Ascension, pour les jeunes de 16 à 25 ans du Diocèse de Besançon

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp.

  1. David Orbach, « Vers une nouvelle lecture de Le Corbusier à Ronchamp »


Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)