Charles Ailleret
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Charles Ailleret (26 mars 1907 à Gassicourt - 9 mars 1968) est un général de l'armée française, déporté pendant la seconde guerre mondiale, par ailleurs connu pour s'être opposé au "putsch des généraux" en Algérie en avril 1961 alors qu'il commandait la zone du Nord-Est constantinois.
Il est ancien élève de l'École polytechnique (X 1926); officier d'artillerie, il sera pendant la seconde guerre mondiale commandant pour la zone nord de l'organisation secrète ORA (Organisation de résistance de l'armée). Il est déporté à Buchenwald en juin 1944, et en revient en août 1945.
Général en poste en Algérie à partir de début 1960, il dirige les deux premiers essais nucléaires français à Reggane dans le désert du Sahara. Il deviendra, après les événements d'avril 1961, commandant des forces armées en Algérie de juin 1961 jusqu'en avril 1962, et à ce titre met en application le volet militaire des accords d'Evian.
Il disparaît dans un accident d'avion militaire en 1968 au-dessus de l'île de la Réunion.
Charles Ailleret était Grand-croix de la légion d’honneur, titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la résistance et de la croix de la valeur militaire avec trois citations dont une à l’ordre de l’armée décernée le 21 avril 1962.
Il est l’auteur de « L’aventure atomique française » (1968) et de « Général du contingent » (1998), publiés chez Grasset.