Charles Blé Goudé

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Charles Blé Goudé

Nom Charles Blé Goudé
Surnom Général Blé Goudé, Ministre de la rue
Naissance 1er janvier 1972
à Niagbrahio, Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
Nationalité Ivoirienne
Profession Homme politique,
Président de la COJEP
Occupation Président (COJEP), Ambassadeur de la paix
Autres fonctions Secrétaire général des Jeunes patriotes

Charles Blé Goudé (né le 1er janvier 1972 à Niagbrahio, dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire) est un homme politique nationaliste ivoirien.

Sommaire

[modifier] Biographie

En 1991 il obtient son baccalauréat l'année suivante.

En 1990 il adhère à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) et à partir de ce moment occupe différents postes de Secrétaire à différents niveaux. En 1996, il devient le Secrétaire national à l'organisation au bureau national et en 1998 succède à Guillaume Soro en tant que Secrétaire général de la FESCI pour un mandat de deux ans.

Entre 1994 et 1999 il est emprisonné huit fois pour son engagement dans la lutte syndicale estudiantine.

En 2001 il crée le Congrès Panafricain des Jeunes Patriotes (COJEP), mouvement qui se désigne en lutte contre l'impérialisme et le néo-colonialisme.

Il obtient une licence d'anglais et passe une master en gestion et prévention des conflits à Manchester en Angleterre avant de suspendre ses études pour regagner Abidjan lors du début de la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire en septembre 2002.

Cette même année il fonde l'Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national qui organise plusieurs manifestations, pour certaines violentes, pour le départ des forces armées non ivoirienne et « l'indépendance économique » de la Côte d'Ivoire. D'une manière plus générale cette alliance, couramment appelée simplement Jeunes patriotes, apporte son soutien au président Laurent Gbagbo et joue un rôle important et controversé durant toute la durée de cette crise.

Le 6 novembre 2004 les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) bombardent des positions françaises et tuent neuf soldats français et un civil américain, la France réplique détruisant tous les moyens militaires aériens de FANCI. Dans la soirée Charles Blé Goudé lance à la télévision un appel à la résistance contre la présence française avec les mots: « Si vous êtes en train de manger, arrêtez vous. Si vous dormez, réveillez vous. Tous à l'aéroport, au 43e Bima. L'heure est venue de choisir entre mourir dans la honte ou dans la dignité » [1],[2]. S'ensuivent des manifestations violentes contres plusieurs occidentaux et leurs propriétés.

Condamné par l'ONU le 7 février 2006, il est interdit de voyager et ses avoirs sont gelés en raison de ses [3] :

« déclarations publiques répétées préconisant la violence contre les installations et le personnel des Nations Unies, et contre les étrangers; direction et participation à des actes de violence commis par des milices de rue, y compris des voies de fait, des viols et des exécutions extrajudiciaires; intimidation du personnel de l'ONU, du Groupe de travail international (GTI), de l'opposition politique et de la presse indépendante; sabotage des stations de radio internationales; obstacle à l'action du GTI, de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et des forces françaises et au processus de paix tel que défini par la résolution 1633 (2005). »

[modifier] Idéologie

[modifier] Le Nationaliste

Charles Blé Goudé est un homme politique qui, selon son autobiographie, tenterait de suivre les traces des grands nationalistes noirs tels que Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, Thomas Sankara..., Martin Luther King et Nelson Mandela. Il se battrait pour une "réelle indépendance Africaine et la fin de la Françafrique." En outre, Ghandi ferait, toujours selon ses propres dires, aussi partie de ses modèles politiques.

[modifier] Le Pacifiste

En novembre 2005 il dit regretter les exactions contre les occidentaux [4] et se présente comme un pacifiste en prônant la non violence et le rejet des armes comme moyen d’accession au pouvoir. Il organise depuis des journées pacifiques [5],[6] (manifestation, congrès, réunion,..) et se présente comme tel.

Suite à cela, il est nommé en avril 2007 « ambassadeur de la paix » [7] par le gouvernement de Guillaume Soro (donc par celui qui jusque là était son ennemi) dans la perspective d'une réconciliation nationale. Cependant ce titre, limité aux frontières de la Côte d'Ivoire, est purement factuel et ne s'apparente aucunement aux "ambassadeur de la paix" de l'ONU.

[modifier] Références

  1. Les événements entre le 31 octobre et le 9 novembre 2004 sur NouvelObs.com.
  2. Selon une autre source non disponible sur Internet, un reportage vidéo Évènement de 2004 distribué par Kaluila, le message serait : « Si vous dormez, réveillez-vous. Si vous mangez, déposez votre fourchette. Je ne vous demande pas d'aller attaquer les Français qui sont venus vivre avec vous, beaucoup de Français ont défilé avec nous contre la rébellion. Venez libérer l'aéroport. Abidjan n'est pas un quartier de Paris… »
  3. (fr) Liste des personnes soumises aux mesures imposées par la résolution 1572 (2004), 7 février 2006, Comité du Conseil de sécurité de l'ONU concernant la Côte d’Ivoire. Consulté le 8 septembre 2007
  4. (fr) Les regrets de Blé Goudé regrette sur L'Inter, 7 novembre 2005, AFP. Consulté le 8 septembre 2007 Les regrets de Blé Goudé regrette journal de L'Inter
  5. (fr) Interview de Blé Goudé
  6. (fr) Ce que Charles Blé Goudé prépare
  7. (fr) Thomas Hofnung, « Charles Blé Goudé, ambassadeur de la paix à Abidjan », 8 mai 2007, Libération. Consulté le 8 septembre 2007

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