Charles Gounod
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Charles Gounod | |
Nom | Charles François Gounod |
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Naissance | 17 juin 1818 Paris, France |
Décès | 18 octobre 1893 Saint-Cloud, France |
Profession(s) | Compositeur de musique classique |
Charles Gounod est un compositeur français né à Paris le 17 juin 1818 et mort à Saint-Cloud le 18 octobre 1893.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Charles-François Gounod est le fils d'un peintre de talent, François-Louis Gounod[1], et d'une femme distinguée qui fut son premier professeur de piano. Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudia l'harmonie avec Antoine Reicha puis, au Conservatoire de Paris, avec Jacques Fromental Halévy et la composition avec Jean-François Lesueur. En 1839, il remporta le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand. Il profita de son séjour à la Villa Médicis pour étudier notamment la musique religieuse, surtout celle de Palestrina.
En 1859, fut joué au Théâtre Lyrique son Faust, opéra d'après le drame de Goethe, dans lequel Marguerite est séduite par Faust après qu'il a vendu son âme au diable. Grâce à une superbe partition, incluant le célèbre air de Méphisto Le Veau d'or, l'air de Marguerite dit des bijoux — Ah ! je ris —, immortalisé à sa façon par La Castafiore de Hergé, le chœur des soldats et la musique de ballet de la Nuit de Walpurgis, le succès fut considérable : 70 représentations la première année. En 1867, il publia Roméo et Juliette, opéra d'après Shakespeare, dont les airs les plus connus sont la charmante valse de Juliette, Je veux vivre, et l'air du ténor Ah ! lève-toi, soleil!.
Si Gounod reste surtout réputé pour ses opéras, il composa également deux symphonies et une Petite symphonie pour dix instruments à vent (de 1885) — de la musique religieuse — dont son célèbrissime Ave Maria, non destiné à être interprété dans une église et dérivé du premier prélude du Clavier bien tempéré de Bach —, de nombreuses mélodies sur des poèmes d'Alfred de Musset ou Victor Hugo, tels Venise, ô ma belle rebelle, D'un cœur qui aime.
[modifier] Œuvres principales
Période | Titre | Représentation | Type | Détails |
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OPERAS | ||||
1858 | Le Médecin malgré lui |
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1859 | Faust |
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Il eut près de 200 représentations puis, augmenté d'un ballet, repris en 1869 à l'Opéra où il atteignit sa 500e représentation en 1887 |
1860 | La Colombe |
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Repris à l'opéra comique en 1866 | |
1861 | Philémon et Baucis |
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1862 | La Reine de Saba |
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1864 | Mireille |
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D'après un poème provençal de Mistral | |
1867 | Roméo et Juliette |
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Après une centaine de représentations, il fut vite monté dans les capitales belge et autrichienne et demeure à l'affiche des grandes scènes lyrique mondiales. |
1872 | Les Deux Reines |
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Sur un drame de Legouve | |
1873 | Jeanne d'Arc |
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1877 | Cinq-Mars |
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1878 | Polyeucte |
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1881 | Le Tribut de Zamora |
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1882 | La Rédemption |
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1851 | Sapho |
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MUSIQUES RELIGIEUSES, INSTRUMENTALE, SYMPHONIQUE ET VOCALE | ||||
Messe de Jeanne d'Arc | ||||
Mors et Vita (Oratorio pour soli, chœur et orchestre, exécuté pour la première fois au festival de Birnimgham en 1885) | ||||
Morceaux de musiques patriotiques | ||||
La statue de la Liberté, cantate exécutée à New York au profit de la souscription pour l'érection de l'œuvre de M. Bartholdi) | ||||
Petite symphonie, pour 9 instruments à vent | ||||
Nombreuses mélodies sur des paroles françaises, italiennes ou anglaises qui furent éditées à Paris et à Londres. (citons : "Sérénade" de Hugo, Le soir d'après Lamartine, "Venise" d'après Musset) | ||||
OUVRAGES LITTERAIRES | ||||
1890 | Le Don Juan de Mozart | |||
1896 | Mémoires d'un artiste | |||
1875 | Autobiographie de C. Gounod sur la routine en matière d'art (Londres) : ouvrage d'études esthétiques sur la musique, la critique, le public et la propriété des auteurs. |
[modifier] Pour découvrir Gounod
- Faust par Richard Leech, Cheryl Studer, José van Dam, Thomas Hampson et l'Orchestre du Capitole de Toulouse, dirigé par Michel Plasson
- Faust, dirigé par Henri Büsser, avec Mireille Berthon (Marguerite), César Vezzani (Faust), et Marcel Journet (Méphistophélès), version de 1931
[modifier] Notes
- ↑ D'après G. Lenotre, Les Tuileries, page 69, François-Louis Gounod était le fils d'un fourbisseur du roi, logé aux Tuileries.
[modifier] Hommage
Une ville de l'Algérie française Gounod créée en 1899 dans le département de Constantine au sud de Guelma a porté son nom.
[modifier] Liens externes
- Site charles-gounod.com
- Charles Gounod sur musimem.com
- Charles Gounod sur musicologie.org
- Partitions gratuites
- International Music Score Library Project disposait de partitions libres de Charles Gounod, consultables à nouveau à partir de juillet 2008