Charles Michel de Langlade

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Charles Michel de Langlade, né en 1729 et mort vers 1801, était un marchand de fourrures français, fils d'Augustin Langlade, et d'une Outaouaise, et une des figures métisses importantes issues d’unions de Français avec des Indiennes à la façon du pays. Il est chef de guerre indien et officier de marine français.

Sommaire

[modifier] Un métis extrêmement important

Charles Langlade était un chef métis extrêmement important de la Nouvelle-France.

[modifier] Victoire à Pickwallany

En 1752, Charles Langlade mène un raid sur Pickawillany lors de la guerre de Sept Ans. En réalité ce conflit commence quand Washington tue Jumontville en 1754. Avant cette date les deux nations ne sont pas en guerre.

[modifier] Victoire contre Braddock

Il participa à la victoire contre Braddock en 1755 qui causera la panique de Charles Lawrence et qui aura comme conséquence la déportation des Acadiens. La défaite de Braddock à l'ouest, William Johnson contre Dieskau sur le Lac Georges au centre et l'attaque en Acadie par Monkton à l'est arrive simultanément en 1755. C'était une triple attaque plutôt raté par les Britanniques qui riposteront en s'en prenant au civil acadien.

[modifier] Victoire à Fort Guillaume-Henry (angl. : William-Henry) en 1757

Langlade participa à la victoire du Fort Guillaume-Henry où son parti de guerre amérindien assurera le siège du fort et la destruction de navires britanniques sur le lac. Ses guerriers auraient aussi contribué (avec des abénaquis et des panaouamesko, notamment) au massacre de 30 à 200 Britanniques (selon les sources) qui suivra la prise du fort, malgré l'opposition ostensible de Montcalm qui intervient personnellement pour arrêter cette enfreinte aux articles de la capitulation. La colère des amérindiens a pu être provoquée du fait qu'ils obtenaient peu de leur participation à la prise du fort, Montcalm ayant assuré au Colonel Young, commandant du fort britannique, les honneurs de la guerre et le sauf-conduit de ses 2000 troupes vers le fort Lydius, 6 lieux plus loins[1]. Les événements entourant la prise du fort sont relatés de manières romancées dans le film Le dernier des mohicans, où est soutenu la thèse que Montcalm aurait sciemment laissé les Britanniques à la merci des amérindiens afin de réduire le risque d’être confronté de nouveau aux mêmes troupes sur le chemin vers Albany, la capitale de l’État de New York.

[modifier] Victoire à Carillon en 1758

Il participa à la victoire de la Bataille de Carillon avec Montcalm qui sera la victoire du Drapeau Carillon le drapeau actuel du Québec.

[modifier] Victoire à Beauport en juillet 1759

Langlade sera présent à la bataille de Beauport où ses indiens battront James Wolfe, ce qui causera sa colère et l'incendie de toutes les fermes le long du Saint-Laurent. À Beauport, 400 Britanniques de Wolfe seront tués et si Lévis avait fourni des renforts à Langlade, peut-être que Wolfe aurait pu être poursuivit et causé encore plus de perte britannique.

[modifier] Défaite sur les Plaines en 1759

Langlade sera aussi sur les plaines où ses indiens seront de chaque côté de l'armée de Montcalm et des deux régiments de Montréalais, Québécois et milice de Trois-Rivière.

[modifier] Victoire sur les Plaines en 1760

Langlade sera également avec Lévis le 28 avril lors de la deuxième bataille des plaines où il bat les Britanniques de Murray de la même manière que James Wolfe et William Howe l'avait fait sur les même plaines. En 1760 il retourne à Michilimakinac avec ses indiens shawnee.

[modifier] Neutralité contre Pontiac

En 1763 Langlade n'aide pas Pontiac, au contraire il sauve les Britanniques qui seront attaqué dans son fort.

[modifier] Défaite avec Burgoyne en 1777

En 1776 Langlade change de camp et aide les Britanniques de Burgoyne. Mais quand une femme britannique est scalpée (McRae) les indiens de Langlade réprimandés abandonnent Burgoyne qui ira à sa défaite dans les bois à la Bataille de Saratoga en 1777 causant l'entrée en guerre de la France et la défaite des Britanniques en Amérique par la Bataille de Yorktown où se battent les québécois du Congress Own Regiment.

[modifier] Le scalp de MacRay

Le scalp de MacRay arrive probablement après un échange de tir involontaire et la femme est seulement scalpée une fois déjà morte mais la propagande américaine motive 30 000 américains à attaquer Burgoyne. Cet acte par un indien causera donc la défaite Britannique en Amérique. La désertion soudaine des indiens s'expliquent aussi par la propagande américaine à fort Stanwick qui fait croire que les américains sont beaucoup plus nombreux qu'ils ne le sont en réalité. Après sa défaite Burgoyne au parlement britannique s'est plains de Luc de la Corne le Québécois pro-Britannique et Charles Langlade le Métis du Michigan. En réalité Burgoyne a perdu par son arrogance et il cherchait des coupables. L'affaire du scalp de McRae par ses alliés indiens a causé sa perte. Des québécois pro-américains étaient avec Arnold et ont vaincu Burgoyne. (François Monty, André Pépin, Duplessis, Rousse, Robichaud et plusieurs autres)

Comme on peut le constater Charles Langlade est de pratiquement toutes les victoires française en Amérique. Et dans la défaite Britannique qui causera la victoire Française à Yorktown. Mais surtout celles qui choquent les plus les Britanniques à commettre des atrocités (déportation, incendie des fermes au Québec,arrivé des américains contre Burgoyne). Dans le livre de Laurier Lapierre bizarrement pro-Britannique on décrit la mort de deux indiens par un Britannique à Beauport. Ces indiens étaient donc avec Charles Langlade. Les Shawnee du Michigan était très proche des Sioux. À Québec en 1759 Montcalm était possiblement aidé par des Sioux de l'ouest américain.

En 1752, Charles Langlade mène un raid sur Pickawillany lors de la guerre de Sept Ans. En 1755, il dirige un groupe à partir de la Confédération des Trois Feux contre Edouard Braddock et George Washington à la bataille de Monongahela. Pendant la guerre d'indépendance américaine, Langlade dirige les Indiens des Grands Lacs en tant qu'allié du commandement britannique au Canada, et devient au capitaine dans la division indienne.

Il s'installe plus tard à Green Bay, et en tant que premier colon semi-Européen permanent dans ce qui est devenu le Wisconsin. Il est considéré comme l'un des « pères fondateurs de l’État. » le comté de Langlade dans le Wisconsin a été baptisé de son nom.

[modifier] Références

Notez que dans la référence [1] on parle d'un petit échange où les deux armées ont battu en retraite quand le Canadian parle de leur défaite à Beauport en juillet 1759. En réalité Langlade, Lévis et Montcalm on battu Wolfe avec brio et panache. Moncton en bateau à rame n'a jamais pu accoster. Wolfe qui devait traverser les chutes Montmorency (en bas) a vu ses soldats paniquer et attaquer en désordre. Langlade et ses indiens ont tué pas moins de 400 Britanniques et les Français ont perdu 60 hommes. Mais les français et les indiens n'ont pas battu en retraite, seulement les Britanniques se sont sauvés. Wolfe furieux va se venger en brûlant les fermes le long du Saint-Laurent en août.

[1] http://www.biographi.ca/EN/ShowBio.asp?BioId=36202&query=Charles%20AND%20Langlade [2]

[modifier] Notes

  1. Louis-Antoine de Bougainville, Écrits sur le Canada -- Mémoires - Journal - Lettres, Édition Septentrion, 2003, p. 233 et al.
Autres langues

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)