Charles Millon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

William S. Cohen et Charles Millon (à droite sur la photo), le 25 mars 1997.
William S. Cohen et Charles Millon (à droite sur la photo), le 25 mars 1997.

Charles Marie Philippe Millon (né le 12 novembre 1945 à Belley dans l'Ain) est un homme politique français.

Charles Millon
Parlementaire français
Naissance 12 novembre 1945
Décès
Mandat Député
Début du mandat 1978
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Ain
Groupe parlementaire UDF (1978-1993)
UDFC (1993-1997)
DLC (1997-2002)
Vème République

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Mandat de député
  • Député Union pour la Démocratie française UDF / Parti Républicain PR DLI de l'Ain de 1978 à 1995 et de 1997 à 2002.
  • président du groupe UDF à l’Assemblée nationale (France) de septembre 1989 à 1995.
  • 1986-1988 : Vice-président de l'Assemblée nationale
  • 1993-mai 1995 : Membre de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale ;
  • Juin 1994 : Président de la Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi d'orientation pour le Développement du Territoire ;

[modifier] Mandat locaux
  • Maire de Belley (Ain) de 1977 à 2001
  • Conseiller général de l'Ain de 1985 à 1988
  • Conseiller régional de Rhône-Alpes de 1978 à 2003
  • Président du Conseil régional de Rhône-Alpes de 1988 à 1999
  • mars 2001,2008 Conseiller municipal de Lyon (3e arrondissement) Conseiller Communautaire.
  • mars 2001, ,2008 président des groupes Unir Pour Lyon (ville de Lyon) et Union Pour la Communauté (Grand Lyon).

[modifier] Fonction politique
  • Président de la Fédération départementale du Parti Républicain et de l'UDF ; 1984-2002
  • Membre du Bureau politique du Parti Républicain ; 1985-1988
  • De septembre 2003 au 20 juin 2007, Ambassadeur représentant la France auprès de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome.
  • Président des groupes Unir Pour Lyon (ville de Lyon) et Union Pour la Communauté (Grand Lyon).
  • Fondateur du parti de la Droite libérale-chrétienne, c’est un catholique pratiquant.

Charles Millon a rejoint en novembre 2007 l'Institut Thomas More, un think tank européen[1].

[modifier] Carrière politique

Études secondaires : Institution Lamartine (Belley) et École Sainte-Marie (Lyon) ;
Études supérieures : Licencié ès sciences économiques et diplômé d'études supérieures de sciences économiques. À vingt ans, en 1965, il est membre du club de droite L’Astrolabe de Michel Delsol. Il fonde en 1966 le club Charles Péguy qui dirige en 1968 le mouvement autonome des étudiants lyonnais. Il fut exempté du service national.

Il est élu président du conseil régional de Rhône-Alpes de 1988 à janvier 1999. À cette fonction, il met en place plusieurs projets : le Permis de Réussir pour stimuler l'autonomie des lycées et la créativité des équipes pédagogiques, les Contrats globaux de développement, permettant d'apporter une aide à des opérations multiformes de développement et aménagement initiées par les différents territoire rhônalpins, la liaison Lyon-Turin, les jumelages avec la Catalogne, le Bade-Wurtemberg et la Lombardie, la participation de la France aux Olympiades des métiers, la création du Mondial des métiers et Lyon 96.

Ministre de la Défense de 1995 à 1997, il est chargé par Jacques Chirac du dossier sur la transformation de l'armée française basée sur la conscription en armée de métier. Cette loi est abandonnée suite à la dissolution de 1997. Un nouveau projet de loi sera présenté à la nouvelle assemblée et promulguée le 28 octobre 1997.

À l'issue du scrutin régional de 1998, ne disposant pas de la majorité absolue pour diriger l'exécutif, il a passé une alliance avec le Front National, soulevant les critiques des élus de gauche mais aussi de droite. Cette alliance allant de l'UDF au FN remporte la présidence et l'ensemble des vices-présidences de commission. Charles Millon est alors exclu de l'UDF.

Logo de la DLC
Logo de la DLC

Il fait l'objet d'une action judiciaire : le jour de son élection comme président, le doyen des conseillers, qui assumait la présidence par intérim, avait laissé Charles Millon et Bruno Gollnisch débattre alors que les règlements l'interdisaient. Il est destitué en décembre 1998. Anne-Marie Comparini (UDF) lui succède comme présidente du conseil régional en janvier 1999.

Charles Millon considérait que le suffrage de 1998 avait donné une large majorité à la droite. Pour expliquer son action politique et pour convaincre, il fonda un mouvement politique éphémère (1998) nommé "La Droite" puis la Droite libérale-chrétienne. Selon lui, ce sont les insuffisances de la droite qui favorisent le succès de l'extrême droite. Il préconisait donc que chacun, droite et gauche, s'occupât de ses ailes extrémistes pour que la démocratie puisse fonctionner convenablement.

Il est candidat dissident de la droite aux élections municipales de Lyon en 2001. Il obtient un score de plus de 25 %. Jean-Michel Dubernard (RPR) est le candidat de la droite parlementaire, Michel Mercier (UDF) s'étant retiré. Toutefois, au second tour, les divisions de la droite entre millonistes et RPR (il n'y eut fusion des listes à droite que dans un seul arrondissement) font le jeu de la gauche ; Gérard Collomb (PS) est alors élu.

En 2003, la cour administrative d'appel de Lyon déclare illégales les délibérations qui avaient permis à Charles Millon de bénéficier d'un appartement et de personnel de maison, pendant près de dix ans, lorsqu'il présidait la Région Rhône-Alpes. Il est condamné en 2003 à 350 000 euros d'amende.

Il obtient en 2003 une ambassade à Rome auprès de la FAO ; il a démissionné le 31 août 2007.

Il est marié à la philosophe Chantal Delsol et a six enfants, dont un adopté.

[modifier] Fonctions gouvernementales

Précédé par Charles Millon Suivi par
François Léotard
Ministre français de la Défense
1995-1997
Alain Richard
Charles Béraudier
Président du Conseil régional de Rhône-Alpes
1988-1999
Anne-Marie Comparini

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Libé Lyon : Charles Millon enrôlé dans un think tank européen
Autres langues

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)