Christophe Antoine Gerle
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Antoine Christophe Gerle, dit « dom Gerle », né à Riom, le 25 octobre 1736, mort à Paris, le 17 novembre 1801 est un religieux français.
Sous l’Ancien Régime, Christophe Antoine Gerle, moine prieur de la chartreuse de Pont-Sainte-Marie, près de Pontgibaud, il était visiteur de son ordre.
Le bailliage de Riom l’élit député suppléant du clergé aux États généraux, en décembre 1789, il y siège en permanence après la démission d’un titulaire. Sur le tableau de Jacques-Louis David le Serment du Jeu de paume on aperçoit dom Gerle, celui-ci était absent lors du Serment du Jeu de paume, le peintre de la Révolution a donné libre cours à son imagination.
Il s’enthousiasme pour la Révolution, il demande la laïcité pour les religieux qui désirent quitter leur couvent. Il fut membre du club des Jacobins et fut l’ami de Maximilien de Robespierre. En 1791, il est élu évêque de Meaux, mais refuse cet évêché. Il fut compromis dans plusieurs affaires de mysticisme, en particulier avec Suzanne Labrousse, mais surtout en 1793-1794, avec Catherine Théot, qui se faisait appeler « la Mère de Dieu ». Accusé de complot contre-révolutionnaire, il est arrêté avec ses complices le 17 mai 1794. Il retrouve la liberté grâce à la loi d’amnistie votée le 25 octobre 1795 par la Convention thermidorienne.
Durant tout le Directoire, il vivota dans un simple bureau du ministère de l’Intérieur.
[modifier] Sources
- Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1987 (ISBN 270282076X)