Claude Louis Hector de Villars
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Claude Louis Hector de Villars | |
Naissance : | 8 mai 1653 Moulins (Allier) |
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Décès : | 17 juin 1734 (à 81 ans) Turin |
Grade : | Maréchal de France |
Conflits : | Guerre de Succession d'Espagne |
Faits d'armes : | 1702 : Bataille de Friedlingen 1704 : Bataille de Höchstadt 1712 : Bataille de Denain |
Distinctions : | Maréchal général des camps et armées du roi |
Autres fonctions : | Duc de Villars (1705) Pair de France (1709) Membre de l'Académie française (1714) Président du Conseil de la Guerre (1715-1718) |
Photo: Louis Hector de Villars d'après Hyacinthe Rigaud |
Claude Louis Hector duc de Villars (8 mai 1653 à Moulins (Allier) - 17 juin 1734 à Turin) est l'un des généraux les plus brillants du règne de Louis XIV.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Issu d'une famille fraîchement anoblie, Villars ne débute son ascension militaire qu’à cinquante ans, lors de la guerre de Succession d'Espagne. Il devient maréchal de France en 1702, après sa victoire de Friedlingen.
Vainqueur à nouveau à Bataille de Höchstadt en 1704, il est fait duc de Villars en 1705 et pair de France en 1709. La même année, il est blessé à la bataille de Malplaquet, où les alliés victorieux subissent plus de pertes que les vaincus, ce qui lui aurait fait dire : « Encore une défaite comme ça, sire, et nous avons gagné la guerre. »
En 1712 par sa victoire surprise de Denain, il sauve les armées louis-quatorziennes de la défaite.
Il est élu membre de l'Académie française en 1714. De 1715 à 1718, il préside le Conseil de la Guerre. En 1733, un an avant sa mort, il reçoit de Louis XV la rare dignité de maréchal général des camps et armées du roi. En 1734, Villars encore vert à quatre vingt un ans prenait, en Italie, le commandement de 40000 Français, de 12000 Piémontais et de 21000 Espagnols pour conquérir en trois mois le Milanais lors de la guerre de succession de Pologne, il devait mourir dans son lit à Turin le 17 juin 1734. Parmi les mots qu'on lui doit, quand il apprend que Berwick avait eu la tête emportée par un boulet lors du siège de Philippsburg, Villars dit « Cet homme a toujours eu plus de chance que moi ! »
Voltaire a dit de lui : « Il savait par cœur les beaux endroits de Corneille, de Racine, et de Molière. Je lui ai entendu dire un jour à un homme d’État fort célèbre, qui était étonné qu’il sût tant de vers de comédie : « J’en ai moins joué que vous, mais j’en sais davantage. »[1] » Le vers souvent attribué à Voltaire, « L’heureux Villars, fanfaron plein de cœur », considéré par certains comme une juste appréciation du duc de Villars, serait une interpolation [2].
[modifier] Publications
- Mémoires du duc de Villars, pair de France, Maréchal général des armées de S. M. T. C. (3 volumes, 1735-36). Les deux derniers volumes sont des faux fabriqués par l'abbé qui les édita.
- Campagne de Monsieur le maréchal de Villars en Allemagne, l'an MDCCIII, contenant les Lettres de ce maréchal et celles de plusieurs autres officiers généraux au Roi et à Mr de Chamillart, avec les Réponses du Roi et de ce ministre ; recueil formé sur les originaux qui se trouvent en dépôt au Bureau de la guerre de la Cour de France (2 volumes, 1762)
- Mémoires du maréchal de Villars, publiés, d'après le manuscrit original, pour la Société de l'histoire de France, et accompagnés de correspondances inédites, par M. le Mis de Vogüé (6 volumes, 1884-1904)
- La dernière campagne de Villars Revue Historique de l'Armée. Minitère de la Guerre. Publication trimestrielle de l'État-Major de l'Armée. Service historique. Première année numéro I - Juillet 1945
[modifier] Notes
[modifier] Liens internes
- Le Maréchal de Villars a fait construire le château de Larochemillay
[modifier] Lien externe
Précédé par Jean-François de Chamillart |
Fauteuil 18 de l’Académie française 1714-1734 |
Suivi par Honoré-Armand de Villars |