Col du Galibier

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Col du Galibier

Col du Galibier en arrivant par le nord
Altitude 2 642 m
Massif Massifs des Arves (ouest)
et des Cerces (est)
Latitude
Longitude
45° 03′ 50″ Nord
         6° 24′ 31″ Est
/ 45.063769, 6.408527
 
Pays France France
Vallées Vallée de la Guisane
(sud)
Vallée de la Valloirette
(nord)
Ascension depuis Col du Lautaret Valloire
Déclivité moy. 7,4 % 7,2 %
Déclivité max. 12,1 % 11,8 %
Kilométrage 8,5 km 18,1 km
Accès D902 D902
Fermeture
hivernale
octobre-juin
[[Image:|250px]]
Col de montagne - géographie physique |  v · d · m 

Le col du Galibier est un col des Alpes françaises. Il relie Saint-Michel-de-Maurienne et Briançon via le col du Télégraphe au nord et le col du Lautaret au sud. Ce col est fermé l'hiver.

Il est situé entre le massif des Arves et le massif des Cerces, en particulier le chaînon du Galibier.

Sommaire

[modifier] Ascension cycliste

Indiqué à 2 645 m par la voirie, mais avec une altitude réelle de 2 642 m[1], le col est fréquemment le point le plus élevé du Tour de France (exception faite lorsque le col de l'Iseran, à 2 764 m, est franchi). Le col du Galibier a été franchi pour la première fois durant cette épreuve en 1911. C'est, avec 54 passages au total, le col alpestre le plus souvent franchi par le Tour (sans compter 1996, année où le col n'a pu être emprunté à cause de la neige).

Sur le versant sud, au bord de la route, s'élève le monument Henri Desgranges, grand champion cycliste de la fin du XIXe siècle et instigateur du Tour de France, en 1903, qui donne lieu à une récompense pour le coureur passant en tête au col lors de cette course. Henri Desgranges écrira dans L'Auto au soir de la première ascension du col au cours du Tour de France ces quelques mots : « Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Col Bayard ! Oh ! Tourmalet ! je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu'à côté du Galibier vous êtes de la pâle et vulgaire bibine : devant ce géant, il n'y a plus qu'à tirer son bonnet et à saluer bien bas !... »[2]

[modifier] Les changements de tracé

La route passant par le col du Galibier ayant subi de nombreux travaux, le tracé a été modifié à plusieurs reprises, avec pour résultat des appréciations différentes de la difficulté de ce col selon l'époque.

Avant 1976, le tunnel était le seul point de passage au sommet, à une altitude de 2 556 m. Pour cause de rénovation, il a été fermé jusqu'en 2002, obligeant le tracé des derniers lacets sur une longueur d'un kilomètre de chaque côté, qui présentent d'ailleurs une pente élevée (10%). Depuis, le choix est possible, permettant d'escamoter les 100 derniers mètres de dénivelé, en sachant que l'ouvrage a une longueur de 370 mètres pour une largeur de 4 mètres qui autorise seulement une circulation alternée. Le monument Henri Desgranges se situe à côté de la sortie sud du tunnel.

Le tracé de la route sur le versant sud était totalement différent jusqu'en 1947, date de la construction des tunnels paravalanches entre Briançon et le col du Lautaret. L'ancienne route était à l'est de la route actuelle et présentait une pente nettement plus forte (les six derniers kilomètres à presque 10%)[3].

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Source : IGN
  2. Acte d'Adoration, L'Auto, 10 juillet 1911
  3. Dossier sur le col du Galibier

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