Combat d'Ostrołęka

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Combat d'Ostrołęka
Informations générales
Date 16 février 1807
Lieu Ostrołęka (Pologne actuelle)
Issue Victoire française
Belligérants
Empire français  Empire russe
Commandants
Anne Jean Marie René Savary Ivan Nikolaevich Essen
Forces en présence
20 000 hommes 25 000 hommes
Pertes
1 200 morts
1 général
1 300 morts
dont 2 généraux
1 200 blessés dont 3 généraux)
7 canons[1]
Quatrième coalition
Cap-Vert (navale) — San Domingo (navale)

Campagne de Dalmatie (1806-1807)
Raguse — Castel-Nuovo


Campagne de Prusse (1806)
Saafeld — Auerstaedt — Iéna — Golymin — Pułtusk


Campagne de Pologne (1807)
Eylau — Ostrołęka — Gdańsk — Heilsberg — Friedland

Le Combat d'Ostrołęka (Ostrolenka) eut lieu le 16 février 1807 entre les troupes de Napoléon Ier dirigée par Savary et les troupes russes du général Essen.

Sommaire

[modifier] Contexte

[modifier] La Bataille

Le 16, à la pointe du jour, le général Gazan se porte avec une partie de sa division à l'avant-garde. A neuf heures du matin, il rencontre l'ennemi sur la route de Nowogrod, l'attaque, le culbute, et le met en déroute. Mais au même moment les Russes attaquent Ostrołęka par la rive gauche. Le général Campana, avec une brigade de la division Gazan, et le général Ruffin, avec une brigade de la division du général Oudinot, défend la ville. Le général Savary envoie le général de division Reille, chef de l'état-major du corps d'armée. L'infanterie russe, sur plusieurs colonnes, veut emporter la ville. Les Français les laissent avancer jusqu'à la moitié des rues avant d'attaquer au pas de charge et laissent les rues encombrées de morts. Les Russes abandonnent la ville et prennent position derrière les monticules de sable qui la couvrent.

Les divisions des généraux Suchet et Oudinot avancent. À midi, leurs têtes de colonnes arrivent à Ostrołęka. Le général Oudinot, sur deux lignes, commande la gauche. Le général Suchet, le centre. Le général Reille, commandant une brigade de la division Gazan, forme la droite. Il se couvre de toute son artillerie et marche à l'ennemi. L'intrépide général Oudinot se met à la tête de la cavalerie et charge avec succès. Il taille en pièces les Cosaques de l'arrière-garde ennemie. Le feu est très-vif. Les Russes ploient de côtés et sont repoussés.

[modifier] Conséquences

Le lendemain, les Russes sont poursuivis sur plusieurs lieues, mais sans qu'on put reconnaître que sa cavalerie avait battu en retraite toute la nuit. Le général Souvarof et plusieurs autres officiers ennemis ont été tués. L'ennemi a abandonné un 1 200 blessés et 1 300 cadavres sur le champ de bataille. Sept pièces de canon et deux drapeaux sont les trophées de la victoire. Côté français on déplore 60 morts et 4 à 500 blessés. L'Empereur est très peiné d'apprendre la mort du général de brigade Campana. Parmi les blessés sont le colonel Duhamel, du 21e régiment d'infanterie légère, et le colonel d'artillerie Lenoury.

L'Empereur a ordonné au 5e corps de s'arrêter et de prendre ses quartiers d'hiver. Le dégel est affreux. La saison ne permet pas de rien faire de grand; c'est celle du repos. L'ennemi a le premier levé ses quartiers; il s'en repent.

Deux généraux russes, dont le général Souworov, fils du maréchal Alexandre Souvorov, ont été tués, trois autres ont été blessés[2]. Oudinot reçoit le titre de comte d'Empire et une dotation d'un million. Savary reçoit la légion d'honneur

La bataille d'Ostrołęka est mentionnée à Versailles et sur nombre d'étendards de régiments français, et sur l'arc de triomphe de l'Étoile

[modifier] Sources

  • 62e et 63e bulletin de la Grande Armée.
  • Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis 1792 publié par Charles Théodore Beauvais de Préau - 1856


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