Combinaison anti-G

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La combinaison anti-G est un vêtement spécial utilisé principalement par les pilotes de chasse et les spationautes, destiné à empêcher l'apparition du phénomène appelé voile noir, constaté dès la Première Guerre mondiale au cours des combats aériens. Les puissances et manœuvrabilités des aéronefs augmentant rapidement, il devint vite indispensable de protéger les pilotes pour leur permettre d'effectuer des manœuvres aériennes (comme les ressources) induisant des facteurs de charge très élevés.

[modifier] Historique

Le principe de la combinaison anti-G a été imaginé en 1941 par le canadien Wilbur R. Franks de Toronto. Plusieurs scientifiques ont contribué à son perfectionnement parmi lesquels le neurophysiologiste américain EH Lambert.

[modifier] Principe de fonctionnement

Au départ il consistait en un simple sanglage serré de la partie inférieure du corps (cuisses en particulier) pour éviter que le sang ne s'y accumule, provoquant une mauvaise irrigation du cerveau, résultant en une perte de connaissance.

Une autre technique couramment employée consiste à pressuriser le corps à l'aide d'air comprimé.

Certaines sources citent la girafe comme l'animal présentant des caractéristiques physiologiques à la source de son invention (comment refouler le sang à plusieurs mètres de hauteur). Le même principe devait sans doute exister chez les diplodocus.

Le principe de fonctionnement des combinaisons modernes développées entre autre en Allemagne sous l'appellation Libelle (libellule en allemand) est calqué sur un phénomène observé en particulier chez ces insectes dont le vol très saccadé fait subir au corps des accélérations pouvant aller jusqu'à 30 g.

La combinaison contient un liquide circulant librement et venant comprimer les parties basses du corps. Un pilote équipé et entraîné peut résister à des accélérations de 10 g avant de perdre connaissance.

[modifier] Liens externes

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