Commanderie de Carentoir

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Commanderie de Carentoir
Commanderie
Pays France
Région Bretagne
Lieu Carentoir
Fondée en 1182
Protection à compléter

La Commanderie de Carentoir se situe dans un hameau de la commune de Carentoir, dans le département du Morbihan, à environ soixante kilomètres au nord de Saint-Nazaire, soixante kilomètres de Vannes et de Rennes. La commanderie, dont il ne reste que l'église, est aujourd'hui le centre d'un petit hameau éloigné de quelques kilomètres de la commune même de Carentoir.

Sommaire

[modifier] Historique

La fondation de la commanderie remonterait à 1182 sur des terrains cédés par le Duc de Bretagne qui portaient le nom de "Karantoe", du breton Ker-en-Touer signifiant le village des Couvreurs en raison de la présence de carrières de pierres d'ardoise dans le secteur.

Le duc de Bretagne Conan IV en aurait fait don au Temple dans sa charte de 1182, dont l'authenticité est discutable. En effet, le duc Conan IV est mort en 1171. Il semblerait que les Templiers l'aient faite rédiger à la fin du XIIIe siècle, dans le but de légitimer leurs possessions bretonnes, pendant que les ducs avaient centralisé le pouvoir. Ce document, certes apocryphe, n'en est pas moins intéressant : il décrit en détail les possessions de l'ordre du Temple en Bretagne à cette époque. La commanderie de Carentoir y est présente : on la mentionne sous le nom de Karantoe.

La commanderie se situe exactement au hameau du Temple, distant de quelques kilomètres du bourg de Carentoir. Les Templiers y construisirent une église et y installèrent une commanderie, aujourd'hui disparue, vraisemblablement sur initiative des ducs de Bretagne. Aujourd'hui, seul l'arc roman séparant le chanceau de la nef est d'origine. Le reste fût rebâti au cours des siècles. Elle devint rapidement la principale commanderie de Bretagne, puis une préceptorie ayant la mainmise sur de nombreux établissements de l'Ordre du Temple, rôle qu'elle conserva lors de sa possession par l'ordre de l'Hôpital.

La tradition populaire veut que lors de l'arrestation, les Templiers (encore appelés par le peuple "moines rouges") de la commanderie aient tous été massacrés au pied d'un chêne, situé près de la chapelle de Fondelienne, à mi-chemin entre leur commanderie et le bourg du Temple, et non faits prisonniers.

Lors de l'attribution des biens de l'Ordre aux Hospitaliers, ceux-ci conservèrent le statut de commanderie principale.

[modifier] Organisation

Il existe peu de documents retraçant l'organisation de la commanderie. Ils naissent principalement après le XIIIe siècle, pendant la possession par les Hospitaliers de la commanderie.
Toutefois, on peut affirmer qu'au XIIe siècle, le village possédait trois rues principales et un four banal, ce qui reste encore à peu près la configuration du hameau aujourd'hui.

Concernant les anciennes possessions de Carentoir, on peut trouver à Questembert deux chapelles templières, dont Notre-Dame de Brehardec, et une autre à Coëtbihan. Limerzel ne possède plus aucune trace du passage des Templiers, contrairement à Fescal et Merlevenez, qui ont toutes deux conservé une chapelle. Celle de Merlevenez est considérée comme un des plus beaux édifices romans bretons.

L'église dédiée à saint Jean est toujours présente, appelée église Saint-Jean du Temple, construite à cette même époque. A l'intérieur, on peut y voir un gisant unique en France car taillé dans le bois. Il s'agit d'un chevalier templier ou hospitalier représenté en cotte d'arme. Ce gisant porte le nom de "Tombeau du Templier" ou de "Saint Dormant".
Toutefois, cette église ne rythme plus la vie religieuse du Hameau du Temple. Son état s'est dégradé, et les offices religieux y sont tombés en désuétude, bien que parfois le prêtre de la paroisse de Carentoir même vienne y rendre la messe. L'été, l'église est ouverte aux visiteurs.

[modifier] Rénovation

L'église Saint Jean du Temple connaît aujourd'hui des problèmes liés à des infiltrations dans la toiture. Les objets votifs anciens, les gisant en bois ainsi que les meubles ont pour la plupart été déplacés, et l'église n'est plus accessible au public pour un délai indéterminé. Le chantier devrait être terminé pour l'été 2009, mais les travaux semblent stagner.

[modifier] Liens internes

Liste des commanderies templières en Bretagne

[modifier] Bibliographie

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)