Commanderie de Montsaunès
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Commanderie de Montsaunès | |
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Commanderie | |
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Lieu | 20 kms à l'est de Saint-Gaudens |
Fondée en | vers 1156 |
Protection | à compléter |
La commanderie de Montsaunès est située dans le département de la Haute-Garonne à 20 km à l'est de Saint-Gaudens et à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Toulouse.
Sommaire |
[modifier] Historique
La commanderie de Montsaunès fut fondée vers 1156 et se présenta rapidement comme la principale commanderie de Haute-Garonne grâce, notamment, aux nombreuses donations en terre ainsi qu'en biens par les seigneurs locaux entre 1156 et 1193. Ce titre fut confirmé par le pape Alexandre III en 1170 lorsque celui-ci donna sa protection apostolique aux troupeaux et aux domaines.
La notoriété de la commanderie au milieu du XIIe siècle permit à certains nobles de la région de prononcer les vœux de l'Ordre du Temple. On pourra citer entre autre Raimon At d'Aspet (1156) et Raimon Guilhem de Couts (1168).
La principale activité de Montsaunès, mis à part l'élevage, fut la culture des céréales et de la vigne.
[modifier] Commandeurs templiers
Nom du commandeur | Dates |
Bernard de Revel | dernier commandeur, mort sur le bûcher |
[modifier] Possession
La commanderie de Montsaunès avait des dépendances dans la région.
- Commanderie de Saint-Marcet (dépendance),
- Commanderie de Boudrac (dépendance).
Elle gérait également de plus petites commanderies dont celles de :
- Mazères-sur-Salat,
- Lestelle-de-Saint-Martory,
- Figarol,
- Escanecrabe,
- Saint-Jean de Plante.
Et de nombreuses possessions :
- Guau,
- Salies-du-Salat,
- Saint-Martory,
- Saint-Gaudens,
- Valentine,
- Laffite-Toupière,
- Soueich,
- Arbon,
- Gaillartville,
- Bamville.
[modifier] Organisation
Il ne reste que peu de vestiges mise à part la chapelle.
[modifier] La chapelle
[modifier] Extérieur
Construite avant 1180, elle est romane.
En s'approchant, on remarque de fines sculptures sur les trois arcades du portail ouest ainsi que sur les quatre colonnettes qui l'encadrent.
La rosace est également remarquable, constituée de treize cercles (un grand et douze plus petits) représentant le Christ-Soleil et les Apôtres-zodiaque.
[modifier] Intérieur
L'intérieur de la chapelle est remarquable car décoré des fresques datant du début du XIIIe siècle présentant un grand nombre de figures géométriques.
Se trouvant sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le décor intérieur y trouve son inspiration. On peut y observer des schémas astronomiques donnant le lieu et la date précise.
[modifier] Liens internes
[modifier] Bibliographie
- P. Augé :
- « L'Église des Templiers de Montsaunès », dans la Revue de Comminges n°94, 1981, p. 557-560 (avec J. Laffargue) & 723-733. (non exploité).
- « Les fresques du XVIe siècle en l'église de Montsaunès », dans la Revue de Comminges n°95, 1982, p. 79-83. (non exploité).
- Gaetano Curzi, La pittura dei Templari, SilvanaEditoriale, coll. « Biblioteca d'arte », 2002, 141 p. ISBN 88-8215-429-7. (Consulté). p. 31.34.37-39.105-106.108-110.114-115.
- Julien Frizot, Sur les pas des Templiers en terre de France, Edition Ouest-France, 2005. (Consulté).
- L. Laborde :
- « L'Église des Templiers et les vestiges du château de Montsaunès (Haute Garonne)», dans la Revue de Comminges n°92, 1979, p. 355-373, 487-507 ; n°93, 1980, p. 37-51, 227-241, 335-355. (non exploité).
- Jean Laffargue :
- « Les peintures templières de Montsaunès », dans les Actes du deuxième Congrès international d'études pyrénéennes / Congrès international d'études pyrénéennes, Tome 6 , Section V, Archéologie, art, histoire, droit (Luchon-Pau, 1954), Privat, Toulouse, 1957, 248 p. (non exploité). p. 43-50.
- « L'Église des Templiers de Montsaunès », dans la Revue de Comminges n°94, 1981, p. 557-560 (avec P. Augé). (non exploité).