Communard

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Un communard est un individu désigné ainsi en regard à sa participation aux événements de la Commune de Paris (1871).

affiche de la Commune de paris appelant tout citoyen valides aux armes
affiche de la Commune de paris appelant tout citoyen valides aux armes

Sommaire

[modifier] Le mouvement communard.

Le mouvement communard est né suite à un soulèvement des parisiens le 18 Mars 1871. L’élection d’un Conseil général de la commune de Paris est organisé (290 000 votants sur 485 000 inscrits) et se compose de 90 membres dont 23 modérés qui démissionnent rapidement. Ce conseil s’illustre comme un contre gouvernement autonome ou dix commissions remplacent les ministères. Ceci est dominé par l’extrême gauche ou plusieurs groupes sont représentés : jacobins centralisateurs, blanquistes, marxistes internationalistes, indépendants et anarchistes.

Les communards veulent une république fédéraliste, démocratique et sociale avec une autonomie absolue des communes de France, une séparation de l’église et de l’état. Cependant, si le mouvement communard perdure à Paris, des grandes villes de France comme Marseille, Lyon, Toulouse, Narbonne voient le mouvement s’essouffler et devenir bref. Il faut dire que de Versailles, la propagande d’Adolphe Thiers provoque dans les campagnes des révoltes contre le mouvement.

A Paris, les communards sont environs 200 000 dont 30 000 opérationnels. Lors de la bataille finale de la semaine sanglante, le 28 Mars 1871, des centaines de communards sont tués. Sur 36 000 communards arrêtés, 4500 seront emprisonnés, 7500 seront déportés (principalement en Nouvelle Calédonie) et 10 000 condamnations ont été prononcés : 93 ont eu la peine capitales dont 23 exécutions. L’amnistie des communards est proclamé en 1880 et permet aux communards déportés de revenir en France. La défaite des communards a touché le monde ouvrier.

[modifier] Qui sont les Communards ?

Parmi les communards, on retrouve Jean Delescluzes, Jules Valès, Gustave Courbet, Benoît Malon, Jules Bergeret, Louis Rossel… Les communards sont issus de partis politiques (jacobins centralisateurs, blanquistes, marxistes internationalistes, indépendants et anarchistes) et métiers différents. On y retrouve des ingénieurs (Besley), journalistes (J.B. Clément, Delescluzes…), officiers (Brunel), photographe (Ledroit), instituteurs (Urbain) ouvriers… Le mouvement communard est donc associé à différent corps de métier et ne touche pas qu’une seule catégorie.

[modifier] Que sont-ils devenus ?

Prenons l’exemple de plusieurs communards.

  • Charles Delescluze : condamné à mort en 1874 mais décède durant l’année 1874.
  • Jules Valès : menacé de mort, il décède en 1885 et repose au Père Lachaise.
  • Gustave Courbet : il a refusé de revenir en France. Il meurt en 1877. Son corps est enterré à La Tour-de-Peilz.
  • Benoît Malon : Il fait parti des hommes à être revenu en France après l’amnistie. Il meurent en 1893. Il est enterré au Père Lachaise.
  • Jules Bergeret : Condamné à mort, il s’exile à Londres et meure en 1905.
  • Louis Rossel a été fusillé en 1871. Il repose à Nîmes.
  • Louise Michel a été emprisonnée à la prison de femmes de Clermont de l'Oise, dont elle a été la détenue la plus célèbre. Elle décède à Marseille en 1905.

La majorité des communards se sont retrouvés emprisonnés ou se sont exilés. 4500 sont emprisonnés. Parmi les prisonniers, on trouve des mineurs de moins de 16 ans : 651 prévenus et 45 condamnés sont à la prison de Rouen.

Quant-aux bannis ou exilés, certains sont partis pour ne pas être impliqué dans la répression réservée aux communards (Simon Maitron) d’autres pour échappés aux enquêtes (Robert Caze) ou bien pour échapper à des poursuites politiques. En plus de la Nouvelle Calédonie, les pays sollicités sont la Suisse (800 exilés dont Gustave Courbet), la Belgique (environs 1500), la Grande-Bretagne (environs 1500), l’Espagne. Les États-Unis ont également été sollicités.

Une amnistie partielle a été donné en 1879 et la totale en 1880. L’amnistie permet aux exilés en Nouvelle Calédonie de rentrer en France. En 1871, l’idée de lois à propose d’une amnistie naît. Le premier texte d’Henri Brisson de 1871 est signé par 47 députés. Gambetta envisage une amnistie pour les délits communards commit dans l’année. En 1872, les lois sont rejetées mais une nouvelle tentatives voit le jour en 1873, elle aussi rejeté en 1874. Après plusieurs années de remise en cause et de débats, l’amnistie est enfin accepté en 1880.

[modifier] Journaux

Du mouvement communard est d’un communard, Jules Vallès est né un journal intitulé Le cri du peuple. Henri Rochefort a crée Le mot d’ordre. D’autres journaux ont également été créé.

[modifier] Sources

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  1. Institut des Etudes Régionales et des Patrimoines, La commune de 1871, l'évènement, les hommes et la mémoire, Saint-Etienne, Publications de l'université de Saint-Etienne, 2004, 410 pages
  2. Jean-Pierre Azéma et Michel Winock, Les Communards, Paris Viè, Editions du Seuil, 1971, 180 pages
  3. Dominique Lejeune, La France des débuts de la IIIè République 1870-1896, Paris, Armand Colin, Cursus, 1994, 191 pages

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