Compagnie des mines de Carvin

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Sommaire

[modifier] Historique

C'est par le décret du 19 décembre 1860 qu'est instituée, sur une superficie de 1 150 ha, la concession de Carvin. De mai 1857 à 1907, quatre puits sont foncés, la production avoisine au début du siècle les 260 000 tonnes et la compagnie emploie, en 1905, 1 436 ouvriers.

Durant la Première Guerre mondiale, toutes les installations sont détruites par l'armée allemande. La production reprend peu à peu dès 1920, mais elle va toujours stagner, atteignant péniblement les trois millions de tonnes à la veille du second conflit mondial.

En 1938, la Compagnie des Mines de Carvin emploie au total 1 785 hommes.

La loi du 17 mai 1946 crée les Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais, la Compagnie de Carvin avec celle d'Ostricourt constituent alors le groupe d'Oignies, qui couvre une superficie totale de 3 517 hectares.

[modifier] Puits de mine

[modifier] Puits n° 1

  • À Carvin
  • 1857 - ????
    Le creusement du puits n° 1 est entrepris par la Société de recherche " La Basséenne " en mai 1857 et l’extraction du charbon commence en 1859 .

[modifier] Puits n° 2

  • À Carvin
  • 1861 - ????
    Le puits n° 2 est foncé en avril 1861 , on commence à y extraire le charbon en 1863.

[modifier] Puits n° 3

  • À Carvin
  • 1867 - ????
    Le creusement du puits n° 3 débute en mai 1867, d'où l' on extrait le charbon en 1870 .

[modifier] Puits n° 4 Boudenoot

  • À Carvin
  • 1907 - 1969
    Si ces trois précédents puits ont été creusés sur une période de 10 ans, il faudra attendre 35 ans avant que ne soit entrepris le fonçage du puits N°4 baptisée " Boudenoot " en 1902 au sud-ouest des trois autres, dans une partie encore vierge de la concession. La mise en service de ce nouveau puits entraine l’arrêt de l' exploitation des fosses n° 2 en 1909 et 3 en 1907, ces deux puits étant utilisés alors comme puits de service pour la nouvelle fosse n° 4. La fosse n° 1, située dans une autre partie de gisement est arrêtée définitivement en 1909 . Les trois premières fosses sont caractéristiques des fosses du 19ème siècle, ce sont de petites installations .
    Par contre , la nouvelle fosse n° 4 est moderne, le puits de 5m de diamètre est parmi les plus importants du bassin du Nord Pas-de-Calais, le carreau très grand comporte toutes les installations propres à un siège d’extraction moderne : lavoir, usine à boulets, usine à briquettes, centrale électrique . Ce qui attire particulièrement le regard lorsqu’on se présente à l’entrée, c’est un bâtiment particulièrement soigné de forme rectangulaire de 45 m de façade sur 30 m de large, flanqué de trois tours d’angle surmontées d’un toit pointu qui le font ressembler à un petit château. Cet élégant édifice est le bâtiment des bains-douches, les tours étant destinées à assurer l’aération de l’ensemble .
    La fosse n° 4 , comme la presque totalité des mines occupées par les allemands, fut entièrement détruite durant la grande guerre . Au départ des troupes allemandes en 1918, il ne restait plus qu’un champ de ruines qu’il fallut d’abord déblayer, dénoyer les puits et reconstruire l’ensemble des installations . Si le bâtiment des bains douches qui avait moins souffert que les installations industrielles fut réparé à l’identique, le chevalet qui symbolise une fosse fut reconstruit dans le même style qu’avant guerre, mais avec une toiture à deux fois quatre pans surmontée d’un paratonnerre ouvragé qui donnait plus belle allure qu’à son prédécesseur.
    En 1946, lors de la Nationalisation, la fosse 4 devient la fosse n° 14 du groupe d’Oignies pour la distinguer de son homologue des Mines d’Ostricourt située elle aussi sur le territoire de la commune de Carvin. La fosse qui produit 285 728 tonnes nettes de charbon durant l’année 1951 cesse d’extraire le 31 mars 1953 . Le tonnage total extrait par cette fosse s’élève à un peu plus de 8 millions de tonnes. La fosse ne servira plus désormais que pour l’aérage de la fosse N°24/25 d’Estevelles ( Compagnie des mines de Courrières ), fonctions qu’elle assure jusqu’en 1969 .
    Devenu inutile, le puits est remblayé en mars 1969 et le chevalet est abattu fin mars 1971. Les autres installations restantes seront détruites dans les années qui suivront afin de libérer l’espace pour y créer une zone industrielle. Le terril qui contenait une proportion non négligeable de charbons est enlevé à partir de 1975, emmené par des convois ferroviaires vers le lavoir de Fouquières pour être traité, les charbons récupérés étant brûlés dans les centrales électriques des houillères d’Harnes ou de Courrières .

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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