Comté de Guînes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

[modifier] Historique

D'après La Chesnaye-Desbois et Badier, dans leur Dictionnaire de la noblesse, le comté de Guînes fut l'un des premiers grands comtés qui devinrent héréditaires sous les Carolingiens. C'est l'antique blason des seigneurs de Guînes qui a été relevé par la commune au XIXe siècle. Il est vairé d'or et d'azur, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or.

Il semble bien que, dès le VIIe siècle, le territoire fît partie du comté de Flandre qui englobait tout le pays compris entre la Somme et l'Escaut. Vers 663, Walbert, comte d'Arques, remit entre les mains de Saint-Bertin, apôtre de la région de Saint-Omer et fondateur de l'abbaye qui porte son nom, toutes les terres qu'il possédait à Guînes ; mais la première mention officielle, si l'on peut dire, du nom de Gisna, Guînes, ne se trouve qu'en 807 dans un acte de donation daté du 11 octobre de la même année, par lequel une dame nommée Lebtrude transmet aux moines de la célèbre abbaye audomaroise les propriétés qu'elle détient sur les bords de Ghisnervlet, rivière de Guînes, en un lieu-dit Wasconingawalla, mot dans lequel il est facile de reconnaître le nom actuel de la Walle.

Au XIe siècle, le territoire et la ville de Guînes eurent terriblement à souffrir des guerres qui opposèrent le roi de France Philippe Auguste et le comte de Flandre et furent plusieurs fois envahis par les troupes royales ainsi que celles de Renaud de Dammartin, comte de Boulogne. En dépit de ces catastrophes, Arnould II de Guînes eut pourtant en 1214 la consolation de participer, aux côtés de Philippe Auguste, dont il était devenu le vassal, à la bataille de Bouvines.

Arnould III, douzième comte de Guînes, fait prisonnier à la bataille de Walkeren (Hollande) le 12 juillet 1253, dut, pour se racheter, vendre son comté au roi de France, en 1285. Dix ans plus tard cependant, en 1295, Philippe le Bel en rendit une partie à Jeanne de Guînes, petite-fille d'Arnould III, épouse de Jean II de Brienne, comte d'Eu qui prit alors le titre de comte d'Eu et de Guînes.

Le 19 novembre 1350, Raoul II de Brienne, 15e et dernier comte de Guînes, connétable de France, accusé de trahison après la prise de Caen par les Anglais, fut décapité à Paris, dans l'hôtel de Nesle, sur l'ordre de Jean II le Bon qui donna le comté d'Eu à Jean d'Artois et rattacha le comté de Guînes au domaine royal. Trois ans après la prise de Calais, le 22 janvier 1351, le château de Guînes fut livré par trahison aux Anglais, et en 1360, le traité de Brétigny abandonna complètement au roi d'Angleterre la ville et son comté.

[modifier] Subdivisions

Lors de son rattachement au domaine royal français, en 1284, le comté comprenait douze baronnies et quatre châtellenies.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Sources

Lambert d'Ardres, La chronique de Guînes et Ardres, 1203.

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)