Constantin Ier de Grèce
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Constantin Ier de Grèce (en grec moderne : Κωνσταντίνος Α΄ της Ελλάδας ) est né le 2 août 1868 à Athènes et est décédé le 11 janvier 1923 à Palerme, en Sicile. C’est un roi des Hellènes de la Maison d’Oldenbourg qui règne de 1913 à 1917, puis de 1920 à 1922.
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[modifier] Famille
Constantin Ier est le fils aîné du roi Georges Ier de Grèce (1845-1913) et de son épouse la grande-duchesse Olga Constantinovna de Russie (1851-1926). Par son père, le prince est le petit-fils du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé le « beau-père de l’Europe », tandis que, par sa mère, il est l'arrière-petit-fils du tsar Nicolas Ier de Russie (1796-1855).
Notons également que, par sa mère, Constantin est un lointain descendant de l'empereur byzantin Alexis III Ange (1195-1203) et de son épouse Euphrosyne Doukaina Kamatera (v. 1155-1211)[1].
Le 27 octobre 1889, Constantin de Grèce épouse à Athènes la princesse Sophie de Prusse (1870-1932), elle-même fille de l’empereur Frédéric III d’Allemagne (1831-1888) et de sa femme la princesse Victoria du Royaume-Uni (1840-1901).
De l’union de Constantin et de Sophie naissent 6 enfants :
- Georges II de Grèce (1890-1947), qui épouse la princesse Elisabeth de Roumanie (1894-1956) ;
- Alexandre Ier de Grèce (1893-1920), qui épouse l’aristocrate grecque Aspasia Manos (1896-1972) ;
- Hélène de Grèce (1896-1982), princesse de Grèce et du Danemark, qui s’unit au futur roi Carol II de Roumanie (1893-1953) ;
- Paul Ier de Grèce (1901-1964) qui épouse la princesse Frederika de Hanovre (1917-1981) ;
- Irène de Grèce (1904-1974), princesse de Grèce et du Danemark, qui épouse Aymon de Savoie-Aoste (1900-1948), futur Tomislav II de Croatie ;
- Catherine de Grèce (1913-2007), princesse de Grèce et du Danemark, qui épouse le roturier britannique Richard Brandram.
[modifier] Biographie
[modifier] Diadoque de Grèce
A sa naissance, dix mois seulement après le mariage de ses parents, Constantin reçoit les titres de diadoque de Grèce et de duc de Sparte. Le prince passe son enfance en Grèce, aux côtés de ses parents et de ses six frères et sœurs, entre le palais de la place Syntagma et celui de Tatoi, au nord d'Athènes, au pied du Mont Parnès. Ainsi qu'il a été prévu par la constitution, les enfants sont élevés dans la religion orthodoxe grecque[2], qui n'est pas celle de leur père.
La famille royale apprécie l'archéologie et accompagne régulièrement le souverain sur les champs de fouilles qui s'ouvrent sur l'Acropole dans les années 1880[3]. Après le repas dominical, il n'est par ailleurs pas rare que les membres de la famille royale se rendent à Phalère, pour y marcher au bord de l'eau. Le roi et sa famille prennent alors l'omnibus à cheval qui passe devant le palais, sur la place Syntagma, et dans lequel un compartiment leur est réservé. L'omnibus s'arrête, les trompettes du palais sonnent et la famille royale sort rapidement, afin de montrer ostensiblement son désir de ne pas faire attendre trop longtemps les autres passagers. Cette attitude rapproche la famille royale de la population et fait beaucoup pour entretenir une popularité parfois vacillante. Georges Ier a coutume de répéter à ses enfants : « N'oubliez jamais que vous êtes des étrangers parmi les Grecs, et faites en sorte qu'ils ne s'en souviennent jamais »[4].
La journée du jeune Constantin et de ses frères et sœurs commence à six heures par un bain froid. Après un premier petit déjeuner, ils suivent des cours de sept à neuf heures trente puis prennent un second petit-déjeuner, avec leur père et les membres de la famille royale disponibles. Les leçons reprennent ensuite de dix heures à midi, moment où les enfants se rendent dans les jardins du palais pour suivre des exercices d'éducation physique et de gymnastique. Le déjeuner se fait en famille, puis les enfants reprennent les cours de quatorze à seize heures. À dix neuf heures trente, les enfants princiers vont se coucher. Constantin suit ce rythme jusqu'à l'âge de quatorze ans : il est ensuite autorisé à dîner avec ses aînés avant d'aller se coucher à vingt-deux heures précises[3].
L'éducation de Constantin et de ses frères est dirigée par trois tuteurs étrangers : un Prussien, un Français et un Anglais[5]. La première langue que les enfants apprennent est l'anglais, qu'ils parlent entre eux ou avec leurs parents, mais leur père, Georges Ier, insiste pour qu'ils utilisent le grec en cours. Les princes continuent d'ailleurs à parler cette langue toute leur vie[6]. Ils apprennent également le français, l'allemand et le danois[2].
Après plusieurs années d'études en Grèce, le diadoque part poursuivre sa formation en Prusse, à l’Université d’Heidelberg. Comme la plupart des garçons issus de son milieu, le prince suit une carrière militaire, qui le conduit à exercer très jeune d'importantes fonctions dans l'armée grecque.
[modifier] Les premiers Jeux olympiques modernes
En 1896, Constantin participe activement à l’organisation des premiers Jeux olympiques modernes, avec deux de ses frères, les princes Georges et Nicolas. Durant cet événement, le jeune homme acquiert une forte popularité qui contraste avec les difficultés auxquelles il sera confronté dès l’année suivante. Ainsi, lorsque le berger grec Spyrídon Loúis remporte l'épreuve de marathon, le diadoque saute des gradins pour courir à ses côtés sur les derniers mètres tandis que le roi Georges Ier se lève de la tribune pour les applaudir[7].
[modifier] D'une guerre à l'autre
En 1897, un conflit éclate entre la Grèce et l’Empire ottoman à propos du statut de la Crète : c'est la Guerre de Trente Jours[8]. Durant cet événement, le prince Constantin commande les troupes de son pays en Thessalie. Or, l'armée hellène est beaucoup moins puissante et organisée que son ennemie. La Grèce est donc vaincue et le diadoque est aussitôt rendu responsable de la défaite par les nationalistes de son pays.
Son père, le roi Georges Ier, refuse cependant de lui retirer ses fonctions au sein de l’Armée et le prince en reste Commandant en chef jusqu'au « coup de Goudi », organisé par la Stratiotikos Syndesmos (une ligue militaire), en août 1909. Après cet événement, la situation est si tendue en Grèce et la haine vis-à-vis des enfants du roi si forte que Constantin est obligé de quitter son pays avec son épouse et leurs enfants. La famille s'installe alors pour plusieurs mois en Allemagne[9].
Deux ans plus tard, en 1911, le Premier Ministre Eleftherios Venizelos redonne finalement son grade au diadoque afin de prouver qu'il n'obéit pas aux militaires[10]. Sous la supervision du prince et de celle du Premier ministre, l’Armée hellène est modernisée et équipée, avec le soutien d’officiers français et anglais. De nouveaux navires de guerre sont également commandés par la marine[11]. Bref, la Grèce est désormais fin prête à en découdre avec la Sublime porte.
Le 8 octobre 1912, le Monténégro déclare la guerre à la Turquie. Rapidement, la Serbie, la Bulgarie et la Grèce font de même : c’est le début de la Première guerre balkanique. Cette fois, les 200 000 soldats de l'armée hellène remportent victoire après victoire. Ainsi, le 9 novembre, les forces grecques entrent dans Thessalonique, quelques heures à peine avant l’arrivée d’une division bulgare. Le roi Georges Ier, accompagné du diadoque et de Venizelos, entre quelques jours plus tard dans ce qui est désormais la deuxième ville de Grèce[12]. Les jours qui suivent, le souverain entreprend de découvrir la cité et part se promener sans protection dans les rues, comme il a l’habitude de le faire à Athènes. Mais, dans l’après-midi du 18 mars 1913, il est assassiné par l'anarchiste Aléxandros Schinás, alors qu’il se trouve près de la Tour blanche de Salonique[13].
[modifier] Roi des Hellènes
Lorsqu'il monte sur le trône, les Grecs espèrent que leur nouveau roi prendra le nom de Constantin XII. Cette nomenclature le placerait en effet dans la succession directe du dernier empereur byzantin, Constantin XI Paléologue (1405-1453), tandis que sa Maison deviendrait la continuatrice de la dynastie impériale éteinte après la prise de Constantinople par les Turcs en 1453. Les Oldenbourgs feraient ainsi revivre à la Grèce ses heures de gloire, à un moment où les nationalistes hellènes désirent voir leur armée entrer à nouveau dans Constantinople, où 40 % de la population est encore grecque au début du XXe siècle. Cependant, la référence à Constantin Ier comme le douzième du nom s’effacera peu à peu avec l’échec de la concrétisation de « la Grande Idée », autrement dit du regroupement de tous les territoires peuplés de Grecs dans une seule et même patrie.
Le début du règne de Constantin est marqué par l'éclatement de la Deuxième Guerre balkanique (en juin-juillet 1913), qui oppose cette fois la Grèce, la Serbie, le Monténégro, la Roumanie et l'Empire ottoman à la Bulgarie. De ce second conflit, le royaume hellène sort encore une fois agrandi, ce qui assoit la popularité de Constantin.
Pendant la Première Guerre mondiale, Constantin Ier mène une politique fortement germanophile. Ayant effectué une bonne partie de sa formation en Allemagne, puis épousé une princesse prussienne[14], le roi des Hellènes fait tout son possible pour ne pas gêner la politique de son beau-frère, le Kaiser Guillaume. Il semble malgré tout que ce soit le désastre allié lors de la Bataille des Dardanelles en 1915 qui ait convaincu le roi de ne pas se rapprocher des puissances de l'Entente, pourtant dominantes en Méditerranée.
Contre l’avis d’une majorité de ses sujets et de la classe politique de son pays, le roi tente donc de conserver la neutralité de la Grèce. Il s'oppose ainsi à son Premier Ministre, Eleftherios Venizelos, entièrement acquis à l’Entente.
En octobre 1915, le roi renvoie donc son Premier Ministre, ce qui favorise l'attaque bulgare sur la Serbie. Or, juste avant d'avoir été démis de ses fonctions, Venizelos avait autorisé un corps expéditionnaire anglo-italo-français à s'installer à Thessalonique[15]. Après avoir tenté une dernière conciliation avec le souverain qui refuse de le recevoir, Venizélos quitte Athènes pour retourner en Crète.
Dans ce contexte difficile, un incendie criminel se déclenche, en juillet 1916, dans la forêt qui entoure le palais royal de Tatoi et la résidence des souverains est en grande partie détruite. Dans la confusion de l'événement, la reine Sophie sauve sa plus jeune fille, la princesse Catherine, et parcourt plus de deux kilomètres et demi dans les bois avec l'enfant dans les bras. Plusieurs membres de la famille royale sortent de l'incendie blessés mais tous réussissent à en réchapper tandis que seize autres personnes sont tuées[16].
En novembre 1916, Eleftherios Venizelos organise à Thessalonique un gouvernement provisoire rival de celui mené par Spyrídon Lámpros à Athènes. C’est l'« Ethnikos Dikhasmos », autrement dit le « Grand Schisme ». La Thessalie et l'Épire, ainsi qu'une partie de l'armée, suivent Venizelos tandis que le reste du pays conserve sa loyauté au monarque. Une zone neutre entre le Nord et la « vieille Grèce » est organisée par l'Entente, qui soutient aussi financièrement le gouvernement de Venizelos. Parallèlement, une flotte franco-britannique occupe la baie de Salamine pour faire pression sur Athènes, à qui divers ultimatums, concernant principalement le désarmement de son armée, sont envoyés. Le tsar Nicolas II, cousin de Constantin, intervient cependant pour que celui-ci ne soit pas déposé.
Le 1er décembre 1916, Constantin Ier cède finalement aux exigences du général français Maurice Sarrail, commandant des troupes alliées présentes en Grèce, et des soldats de l’Entente débarquent à Athènes pour s'emparer de pièces d'artillerie promises par le souverain deux mois plus tôt. Mais des réservistes hellènes se mobilisent secrètement avant l’intervention et fortifient Athènes[17]. Les Français sont donc accueillis par un feu nourri et leur massacre est surnommé par la presse de l’époque les « Vêpres grecques ». Après l’événement, le roi félicite son Ministre de la guerre et le général Dousmanis[18]. En face, l'Entente réagit assez mollement. La flotte française bombarde Athènes et le gouvernement d'Aristide Briand propose aux alliés la déposition de Constantin. Il est alors question de le remplacer par son frère cadet, le prince Georges[19]. Cependant, la Russie, mais aussi l'Italie, hésitent à intervenir et ce n’est que le 11 juin 1917 que l'abdication de Constantin est exigée, en faveur de l'un de ses fils.
[modifier] D'un exil à l'autre
Le 12 juin 1917, sous la menace d'un débarquement de 100 000 soldats alliés au Pirée, le roi abandonne sa couronne en faveur de son deuxième fils, le prince Alexandre. Ayant servi dans l’armée allemande avant la guerre, le diadoque Georges est en effet soupçonné par les Alliés d’être aussi germanophile que son père et doit donc également renoncer au trône[20]. L'ex-monarque et plusieurs membres de sa famille prennent ensuite le chemin de l'exil et s'installent à Saint-Moritz, en Suisse[21]. Dans le même temps, Venizelos redevient Premier Ministre et la Grèce entre en guerre aux côtés de l'Entente.
Pendant le premier exil de Constantin et grâce au Traité de Sèvres d'août 1920, le royaume hellène réalise d'importantes acquisitions territoriales en Thrace et en Anatolie. Pourtant, la Grèce est loin d'avoir retrouvé sa stabilité et les tensions entre Venizelos et la famille royale se poursuivent. La décision d'Alexandre Ier d'épouser une aristocrate grecque plutôt qu'une princesse européenne déplaît en effet fortement au chef du gouvernement.
Mais le règne du jeune homme est de toute façon de courte durée. Le 25 octobre 1920, Alexandre Ier meurt d’une septicémie provoquée par une morsure de singe. Sa veuve est enceinte mais l'enfant[22] qu'elle attend n'est pas dynaste, du fait du caractère inégal de l'union de ses parents. La succession au trône est donc ouverte.
Peu de temps après, lors des élections législatives de novembre, Eleftherios Venizelos subit une cuisante défaite électorale qui permet le retour de Constantin en Grèce. Après un référendum contesté où près de 99% de la population se déclare en sa faveur, l'ex monarque remonte sur le trône le 19 décembre 1920[23].
Cependant, le retour du roi n'amène pas la paix escomptée par la population. La Guerre gréco-turque, déclenchée en 1919, se poursuit jusqu'à la défaite hellène de la Sakarya en 1922 et la rancune des alliés vis-à-vis de Constantin interdit à la Grèce de recevoir des soutiens extérieurs[24]. Mustafa Kemal Atatürk, le nouveau leader turc, parvient ainsi à reconquérir la région de Smyrne et la Thrace orientale tandis que des milliers de Grecs sont chassés de chez eux. C'est la « Grande Catastrophe », consacrée par le Traité de Lausanne.
Le 27 septembre 1922, Constantin Ier abdique pour la seconde fois à la suite du coup d'État du colonel Nikolaos Plastiras. Il part alors en exil en Italie tandis que son fils aîné lui succède pour quelques mois sous le nom Georges II[23].
Constantin Ier décède trois mois après son abdication à Palerme. Son corps et celui de son épouse sont transférés au cimetière royal de Tatoi, en 1936[25].
[modifier] Bibliographie
[modifier] Sources
- (el) Γεώργιος Μελάς, Ο Κωνσταντίνος - Αναμνήσεις του πρώην γραμματέως του, University Studio Press, Αθήνα 2000.
- (en) Richard Clogg, A Concise History of Greece, Cambridge UP, Cambridge, 1992. (ISBN 0521378303)
- (fr) Georges Contogeorgis, Histoire de la Grèce, Coll. Nations d'Europe, Hatier, 1992. (ISBN 2218038412)
- (en) Michael of Greece, Arturo B. Eéche et Helen Hemis-Markesinis, The Royal Hellenic dynasty, Eurohistory.com, 2007. (ISBN 0977196151)
- (en) John Van der Kiste, Kings of the Hellenes: The Greek Kings, 1863-1974, Sutton Publishing, 1994 (ISBN 0750921471).
[modifier] Lien externe
[modifier] Notes et références
- ↑ Cf. article du Wikipédia anglais intitulé Byzantine ancestry of Greek Royal Family
- ↑ a b M. LLewellyn Smith, Olympics in Athens., p. 20.
- ↑ a b John Van Der Kiste, Kings of the Hellenes, The Greek Kings 1863-1974, p.43
- ↑ M. LLewellyn Smith, Olympics in Athens., p. 20-23.
- ↑ Il s'agit du Dr. Otho Lüders (qui souffre le plus des tours que lui jouent ses élèves), de M. Brissot et de Mr. Dixon. J.V.D. Kiste, Op. cit., p. 42 et LLewellyn Smith, Op. cit., p. 20.
- ↑ J.V.D Kiste, Op. cit., p.42
- ↑ John Van der Kiste, Kings of the Hellenes, Alan Sutton Publishing, Stroud, Gloucestershire, 1994, p.54–55.
- ↑ (en) Mehmet Uğur Ekinci, « The Origins of the 1897 Ottoman-Greek War: A Diplomatic History », 2006, M.A. Thesis, Bilkent University, Ankara
- ↑ Celia Bertin, Marie Bonaparte, Plon, Paris, 1982, p. 178.
- ↑ Richard Clogg, A Short History of Modern Greece, University Press, Cambridge, 1979, p. 100.
- ↑ Richard Clogg, A Short History of Modern Greece, p. 101-102.
- ↑ The Times, 26 novembre 1912, p.11 col. C.
- ↑ The Times du 19 mars 1913, p.6.
- ↑ Il convient cependant de relativiser l'influence de la reine sur son époux. Il semblerait en effet que Sophie ait été beaucoup plus anglophile que Constantin et qu'elle n'ait été en rien responsable de sa politique. Celia Bertin, Marie Bonaparte, p. 210.
- ↑ La France héroïque et ses alliés, Larousse, 1919, tome 2, p.253-254.
- ↑ John Van der Kiste, Kings of the Hellenes, p. 96-98.
- ↑ Célia Vertin, Marie Bonaparte, p. 214.
- ↑ La France héroïque et ses alliés, tome 2, p.258.
- ↑ Celia Bertin, Marie Bonaparte, p. 215 et 220.
- ↑ Van der Kiste, Kings of the Hellenes, p.107.
- ↑ Celia Bertin, Marie Bonaparte, p. 218.
- ↑ Il s'agit de la futur reine Alexandra de Yougoslavie, épouse du roi Pierre II.
- ↑ a b John Van der Kiste, Kings of the Hellenes, p. 137.
- ↑ Celia Bertin, Marie Bonaparte, p. 230.
- ↑ Celia Bertin, Marie Bonaparte, p. 314.
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