Convention de Pékin
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La Première Convention de Pékin (sinogramme 北京條約 Pinyin : Běijīng Tiáoyūe) du 18 octobre, 1860, était un traité entre le gouvernement de Qing, (Chine impériale sous les Mandchous) et chacun des trois grands pouvoirs de l'Europe, à savoir le Royaume-Uni, la France, et la Russie, mettant un terme à la seconde guerre de l’opium.
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[modifier] Contexte
Après la défaite militaire humiliante lors de laquelle le vieux palais d'été a été brûlé, l’empereur Xianfeng fuit de Pékin et sa suite, en juin 1858. La convention fut signée par le frère de l’empereur, le prince Gong, pour mettre fin à la deuxième guerre de l'opium.
[modifier] Les termes de l'accord
Le commerce de l’opium est légalisé et les chrétiens voient leurs droits civils pleinement reconnus, incluant le droit de propriété privée et celui d’évangéliser.
La convention de Pékin inclut :
- La reconnaissance par la Chine de la validité du traité de Tianjin
- L’ouverture de Tianjin en tant que port commercial
- La cession du district de Kowloon au Royaume-Uni
- La liberté de culte en Chine
- L’autorisation pour les navires britanniques d’amener de la main-d’œuvre chinoise aux Amériques pour remplacer les esclaves récemment affranchis
- Le paiement aux Britanniques et aux Français d’une indemnité se montant à huit millions de taels d’argent (environ 320 tonnes) chacun
L'article 6 de la convention entre la Chine et le Royaume-Uni précise que la Chine devrait céder une partie de la péninsule de Kowloon, sud de la Boundary Street d'aujourd'hui, Kowloon, Hong Kong, y compris l'île de Stonecutter, pour la perpétuité à la Grande-Bretagne.
La Chine cède également la Mandchourie externe à l'empire russe et accorde à la Russie un droit sur Ussuri krai, une partie du Krai de Primorsk actuel, correspondant au territoire de l'ancienne province des mandchous en Tartarie de l'est.
Le traité a été considéré inégal par la Chine.
[modifier] Epilogue
En 1984, les gouvernements du Royaume-Uni et la République populaire de Chine (RPC) ont signé, devant l'ONU, la déclaration commune sino-britannique sur la question de Hong Kong, où la souveraineté des nouveaux territoires cédés sous bail, ainsi que celle de l'île de Hong Kong et la Péninsule de Kowloon (sud de la Boundary Street) cédées lors du Traité de Nankin (1842) ont été désignées pour être transférées à la RPC le 1er juillet, 1997.