Convention pour la sixième République

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La Convention pour la 6e République (C6R) est un groupe de réflexion politique français fondé en avril 2001 par le socialiste Arnaud Montebourg. L'association a été créée suite au succès de La machine à trahir, un réquisitoire publié en 2000 par Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire. Bastien François, universitaire à la Sorbonne, a élaboré avec Arnaud Montebourg et de nombreux conventionnels (c'est ainsi que se sont nommés les membres de la C6R) les Trente Propositions qui synthétisent les idées de l'association.

La C6R milite pour un changement de République. Elle considère qu'une des causes de l'abstention et de la dépolitisation réside dans les dysfonctionnements de la Ve République. Les conventionnels pointent l'absence de contrôle et donc de responsabilité politique pour tout ce qui concerne le Président de la République.

La Convention pour la 6e République prône donc un régime primo-ministériel, où les pouvoirs de contrôle du Parlement seraient accrus. Le président de la 6e République aurait un rôle d'arbitre, garant du bon fonctionnement des nouvelles institutions et ne serait pas élu au suffrage universel direct.

La C6R a connu un afflux d'adhérents après le premier tour de l'élection présidentielle du 21 avril 2002. Pour favoriser la réflexion de ses 3000 conventionnels, la C6R, initialement basée à Paris, s'est subdivisée en une fédération d'associations qui couvrent aujourd'hui plus de la moitié des départements français. La définition de la politique nationale de l'association incombe au bureau national, élu chaque année par les représentants des associations locales.

En février 2004, François Colcombet, ancien député de l'Allier, a succédé à Arnaud Montebourg à la présidence de l'association. M. Colcombet, ancien magistrat, est un des fondateurs du Syndicat de la magistrature. Arnaud Montebourg demeure le président d'honneur de la C6R.

Depuis août 2004, la Convention pour la sixième République tient son Université d'été à Jarnac, dont le maire, Jérôme Royer, est membre de l'association :

  • L'édition 2004 avait commémoré les quarante ans du livre Le Coup d'État permanent, de François Mitterrand ;
  • L'édition 2005 avait célébré les cinquante ans de la première édition de Pour une République moderne, de Pierre Mendès France ;
  • L'édition 2006 avait pour thème le Front populaire, soixante-dix ans après son arrivée au pouvoir.
  • L'édition 2007 a pour thème le bonapartisme, avec comme question « L'hyperprésidentialisme, horizon indépassable de la vie politique en France ? ». La question a notamment été l'occasion d'un débat entre les deux universitaires Paul Alliès et Dominique Rousseau.

[modifier] Les objectifs de la C6R

Les objectifs de la C6R telles qu'ils sont définis dans ses statuts :

La fédération, et les membres qui la composent, ont pour objet commun de rassembler les citoyens convaincus de la nécessité de fonder sans attendre une République nouvelle.

La Convention pour la 6e République travaille à des institutions publiques réformées qui garantiront une séparation effective des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire d’une part, des pouvoirs nationaux et locaux d’autre part, assurant ainsi à nos concitoyens, par des garanties de délibération, le libre exercice de leur souveraineté. Elle milite en faveur d’un accroissement significatif des droits des citoyens leur permettant de contrôler les décisions prises en leur nom, notamment par la constitution de contre pouvoirs à l’exercice des fonctions administratives, judiciaires et électives.

L’action de la Convention pour la 6e République s’inscrit dans le cadre institutionnel de la République. La Convention emploie tous les moyens d’action et d’expression que mettent à sa disposition les lois et règlements en vigueur, et nécessaires à la poursuite de son objet social. Elle contribue ainsi à l’ouverture d’un grand débat national sur les voies et les moyens de rendre notre démocratie effectivement participative.

La Convention pour la 6e République n’est pas un parti politique. Elle ne peut présenter de candidat à quelque scrutin que ce soit.

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