Discuter:Conscience
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Tes contributions sont très intéressantes, mais, vu la longueur, pourrais-tu les structurer pour les rendre plus faciles à lire dans le cadre d'une encyclopédie, en ajoutant des sous-titres par exemple ? D'autre part, tu ne m'as pas répondu à Discuter:Pensée. Caton 6 jun 2004 à 10:03 (CEST)
(C'est dommage qu'on ne puisse enregistrer sur Wikipédia un texte préformaté sur nos traitements de texte perso.). À propos de la thèse: Comme je suis très impliqué dans ma recherche, il est possible qu'il existe des points obscurs alors que pour moi ils sont implicites (en dehors de mes propres erreurs de raisonnement), si vous me les signalez j'essaierais de les développer.--berlherm 9 jun 2004 à 08:52 (CEST)
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- Il existe des outils poour aider à "enregistrer sur Wikipédia un texte préformaté sur nos traitements de texte perso.", des macro pour Word et OpenOffice.org Treanna 20 jun 2004 à 09:27 (CEST)
Je préférerais La conscience comme phénomène émergent dans le paragraphe 7.2. Je ne pense pas que phénomène global soit une bonne description, car la conscience est quand même localisée, elle est "produite" par les neurones. Cela étant dit, il faut expliquer que si elle émerge à l'intérieur du cerveau, c'est parce que notre cerveau est en relation avec le reste du corps dans sa globalité, en particulier avec les différents capteurs qui sont stimulés en permanence par le monde extérieur. Donc on est d'accord sur le fond, mais je trouve que émergent est plus significatif que global. Greguar 19 fev 2005 à 19:14 (CET)
Merci pour cette immense contribution ! Je crois que ton écrit peut servir de base à une bonne description des théories modernes de la conscience. Ayant bien envie d'approfondir le sujet, je peux t'aider à créer une page Théorie matérialiste de la conscience. Cependant, la tâche risque d'être difficile, je ne partage d'ailleurs pas toutes tes positions. Quelles sont tes références bibliographiques principales ? Peux-tu les indiquer? Je te recontacterai bientôt. Gcompere 29 janvier 2006 à 18:00 (CET)
- Avez-vous des preuves que la conscience est créer par les neuronnes? Je ne crois que ce soit un axiome de la psychologie... Vous allez avoir toute une surprise a votre mort vous...FenixEden 21 avril 2007 à 10:49 (CEST)
Merci de rédiger ceci dans un style encyclopédique :
Sommaire |
[modifier] La conception matérialiste de la conscience
Hypothèse purement matérialiste (pratique) sur les mécanismes de la conscience:
(Tout ce qui est dit dans cette thèse est fait avec les précautions d'usages des scientifiques, les affirmations sont pour éviter les conditionnels alambiqués.)
Postulat de base:
Il n'y a pas de boîte noire dans le système corporel humain, tout est présent à notre analyse, rien n'est (volontairement) caché. (Il ne s'agit pas de construire l'homme idéal mais d'observer selon nos moyens ce qui est, et de tenter de le décrire.)
I - Les principes de base qui vont conduire à la conscience:
1- Association de cellules:
Nous naissons d'une cellule (phylogenèse et ontogenèse), et nous sommes le résultat d'un conglomérat de cellules associées.
2- Évolution:
Le principe général de notre fonctionnement ne peut être que le résultat des communications entre cellules, et doit respecter le principe évolutionniste (adaptation au milieu) macroscopiquement et microscopiquement, c.a.d.: pour nous globalement, et pour chacune de nos cellules.
3- Réseaux neuronaux:
Les réseaux neuronaux sont une structure particulière dans cette structure générale cellulaire, mais pas différente dans le fond. Les neurones sont des cellules allongées, ce qui permet à l'influx nerveux de circuler à travers le corps. Le morcellement des conducteurs que sont les neurones permet la mémoire.
II - Mise au point:
1- Sensations incomplètes:
Nos relations avec le monde sont interactives. Nous n'avons donc pas une connaissance directe de l'univers qui nous entoure. Nous ne connaissons pas directement les photons, mais nous connaissons le résultat de l'interaction des photons avec les capteurs de nos rétines par les sensations colorées. Tout cet univers est transformé par les perceptions, perceptions incomplètes, et donc univers partiel car incomplètement perçu. Le fait qu'il soit incomplètement perçu est un avantage car dans le cas contraire nous naviguerions dans un brouillard épais, et nous serions probablement incapable de classification autrement que par la perception tactile.
2- L'homme en tant que système continu:
Nous sommes des systèmes continus, nous ne sommes pas des entités, l'homéostasie est une vision superficielle. Nous fonctionnons dans le présent perpétuel, (présent du réseau de neurones et non pas présent dans l'absolu, ce qui permet d'envisager la transposition de notre fonctionnement en informatique).
Je suis constitué d'un certain nombre de cellules qui, si je pouvais les identifier individuellement, ne s'avèreraient pas être les mêmes du début jusqu'à la fin de ma vie. Je perds des quantités de cellules à longueur de journée que je remplace (involontairement individuellement) par mon alimentation et ma respiration. Pour certaines cellules en apparence stables comme certains neurones entourés d'une gaine de myéline, la modification se fait perpétuellement par ses constituants. La température de notre corps est une indication de ce perpétuel changement de tous les éléments corporels.
Si vous possédiez une voiture, que vous appelez "titine", composée de 365 pièces et que tous les jours de l'année vous fassiez changer une pièce différente par un garagiste, au bout d'un an vous auriez une voiture totalement différente de la voiture initiale, mais tous les jours vous continueriez de l'appeler "titine". Mais si vous avez conservé toutes les pièces démontées, et que vous vous amusiez à les réassembler pour en faire une voiture fonctionnant parfaitement, laquelle serait la vrai "titine"? et laquelle serait légalement "votre voiture"? (Mais alors qui suis-je?)
La conscience de notre unicité est une impression, justement due à cette continuité dans la perception de notre propre forme (et proprioception). Je ne peux qu'avoir l'impression d'être le même tant que je n'ai pas d'accident corporel ou mental grave, puisque je me perçois constamment par toutes les sources de perception. Et donc je remets à jour constamment ce que j'appelle l'objet "Moi" (ou "Soi").
3- L'individu est l'analyseur:
Il n'y a pas d'analyseur dans l'analyseur que nous sommes (ce qui est un point capital pour comprendre la globalité et la conscience). Dans le cas contraire, cela conduirait aux problèmes des poupées russes s'imbriquant à l'infini. Nous sommes l'analyseur du monde qui vient s'inscrire dans notre système nerveux. En comparant à l'informatique, je dirais que je suis le microprocesseur, et qu'il n'y a pas de microprocesseur dans le microprocesseur. Même s'il y a des circuits extrêmement spécialisés, l'humain qui analyse, c'est d'abord l'ensemble, qui nécessite que toutes ses interfaces avec le monde soient corrélées, et donc utilise le câblage interne.
4- Cryptage mental:
Dans le système nerveux, il y a en apparence un système de cryptage qui sont les réseaux neuronaux, mais pour le système nerveux lui-même rien n'est crypté, tout se passe entre des éléments de type identique. Il n'y a pas besoin que le cerveau se décrypte lui-même.
Pourquoi les images sur la rétine devraient être redressées puisque tout l'univers visuel est perçu à l'envers? S'il y a redressement, celui-ci est effectué sans "fonctionnalités" spéciales par les corrélations avec le système tactile.
III - L'information:
1- L'information est un réseau:
Il n'y a pas de circulation d'information. Les informations sont donc globales et de type réseaux neuronaux. Comme preuve qu'il s'agit de réseaux, il y a les nuances de couleurs qui sont le résultat de sommations.
2- Le signal et l'information:
Il ne peut y avoir de flux d'informations que s'il y a un analyseur d'informations. Quand je parle d'informations, je parle des informations qui ont un sens humain, c'est à dire une forme, une couleur, un mot, une action, un évènement, une évocation, etc... Toutes choses qui résultent d'une sensation (comme la sensation colorée). Si un domino tombe sur un autre domino (qui va tomber à son tour), j'appelle ça un signal ou même un simple mécanisme, et non pas une information. Il y aura peut-être une information dans la chaîne de dominos qui s'effondre, c'est que des jeunes humains sont en train de jouer. Mais pour cela il faut un observateur humain qui traite les évènements de manière complexe. C'est ce que j'entends par absence d'information circulant dans le système nerveux. L'influx, pour moi, n'est qu'un signal cheminant à la surface du neurone, toute la chimie du neurone et les neuromédiateurs ne sont rien de plus et fonctionnent comme les dominos, cela déclenche quelque chose qui est simple et n'est pas une information. Il y a moi l'humain résultat de mécanismes complexes en apparence, et il y a toute cette structure interne qui ne peut pas être décrite avec les mots qui servent à décrire ce fonctionnement global. On traite de choses différentes. D'où la différence que je fais entre signal et information. Toute l'intelligence humaine nécessite ces fonctions internes et leur description nécessaire pour leur compréhension. Mais la description de l'humain en interface avec le monde ne peut pas être identique, car elle est le résultat de cet ensemble de mécanismes internes complexes. (La somme est différente de l'ensemble des éléments pris séparément. Dire que cette somme est supérieure est un jugement de valeur.)
3- Communications:
Les réseaux neuronaux sont un système d'Adressage utilisant des possibilités de Temporisation, d'Inhibition, de Détournement, et de Multiplication du signal (A-TIDM voir paragraphe VI-7). Les adressages intermédiaires entre neurones sont de types courts ou longs. Les adressages courts s'effectuent par les synapses, les adressages longs se font par le biais du système sanguin.
4- Nature unique des neurones:
Il n'y a pas de fonction interne qui traite les informations. Il y a des mécanismes simplement, car tous les neurones sont de même nature (essentiellement conductrice). Les différents types de neuromédiateurs permettent la sélection des adresses, essentiellement utiles dans les adressages longs. Quand aux neurones "vivants", c.a.d. dont les dendrites et axones sont en formation, ou en train de se répliquer, on peut les considérer comme représentant des adressages long puisque les synapses ne sont pas en place. Les neurones à gaine de myéline fournissent rapidité et stabilité, donc sont certainement associés à la mémoire à long terme, et aux automatismes.
IV - Les sensations:
1- Différents types de sensations:
Chez un individu les sensations diffèrent selon le mode opératoire de la « saisie » du monde extérieur (la vision diffère du son, etc..). Mes neurones ont une structure sensiblement identique dans tous le système nerveux. Il n'y a pas de raison particulière pour que je distingue un neurone d'un autre neurone, du point de vue de la continuité des circuits. Pourtant il se fabrique des sensations colorées, auditives et autres, alors que les réseaux neuronaux sont de même type. Ce qui diffère essentiellement ce sont les organisations des capteurs et l'activité musculaire corrélées par les réseaux neuronaux.
2- La sensation n'est pas la réalité:
Les sensations sont des erreurs de représentation du monde réel. Elles ne décrivent pas la réalité. (Les couleurs n'existent pas dans le réel, elles sont une interprétation.). Essayez d'imaginer un photon provenant du soleil et rebondissant comme une balle sur une pétale de rose pour parvenir à votre oeil. Est-ce que ce photon-balle est la rose? Est-ce que ce photon est la couleur de la pétale?
3- L'Univers existe-t-il hors de notre tête:
Nous percevons par le système « capteurs / réseaux neuronaux / muscles » dont la structure n’a rien à voir avec la représentation du monde qui s’en déduit.
J'admet l'existence du monde dans mon univers mental comme postulat, l'existence est une simple définition et n'a pas besoin de démonstration. Ce monde n'est devant mes yeux que parce que je suppose que mon univers mental correspond à une réalité extérieure, non démontrable (les autres sens ne font qu'être en corrélation avec la vision et cela ne prouve rien. Je vois ma main gauche et je peux la toucher avec la main droite, je vois la main droite et je peux la toucher avec la main gauche. Cela ne prouve pas l'existence de mes deux mains l'une par rapport à l'autre. Quelle différence entre ma main et l'objet que je touche avec cette même main?). Mais cela reste, bien entendu pour l'instant, la meilleure façon de décrire l'univers extérieur que de supposer cette existence.
4- Explications plausibles des sensations:
Les sensations pourraient être dues aux différences entre les structures de l’espace réel et de l'univers mental. Elles pourraient être aussi le résultat de l'interface entre ces deux mondes, le mental et le réel. Ou bien encore le résultat de la continuité de l'activité récursive depuis notre naissance jusqu'à notre mort avec amplification constante des détails de notre univers mental.
V - Globalité:
1- Postulat de globalité:
Je déduis de tout cela que nous fonctionnons globalement, et que la conscience ne peut être elle-même que le résultat d'une activité globale du système nerveux, partant des capteurs jusqu'à l'activité motrice.
2- Élément en faveur de la globalité:
Si notre "intelligence" s'est mise en place, c'est pour résoudre des problèmes que nous percevions macroscopiquement (à échelle humaine) et adapter notre comportement, nos actions, donc nos activités motrices en fonction de ces problèmes. C'est bien de globalité, comme je l'entends, dont il est question. Cela part de la perception pour rejoindre les systèmes moteurs (muscles), en utilisant les réseaux neuronaux comme liaison, qui font donc l'adressage. Cela ne peut pas provenir uniquement de solutions internes et relativement ponctuelles, mais d'une mise en place de structures générales due à la globalité du fonctionnement. Toutes les structures sont corrélées. Du point de vue de l'évolution, c'est mon intelligence vis à vis du monde extérieur qui s'est installée en fonction de l'être global que je suis, mais en tenant compte également du fait que les cellules ont leur propre fonctionnement réglé sur une évolution interne. Il faut donc que ces évolutions macroscopique et microscopique se soient mises en place conjointement en se respectant l'une l'autre. Mais toutes les acquisitions proviennent de l'extérieur, et ce sont elles qui maintiennent les structures internes en vie et orientent leurs activités.
3- Autre élément pour la globalité, le langage:
Le langage est reconnu pour être à la base de notre intelligence. Le langage nous a permis de décrire l'univers et notre comportement dans cet univers. Le langage est un phénomène essentiellement musculaire, c'est une action, la phonation. La pensée verbalisée (un français pense en français) s'est mise en place parce que nous nous entendons parler, perception. Les mots sont des objets mentaux dont la structure nerveuse provient à la fois de la phonation et de l'audition (et proprioception). Entre phonation et perception, il s'agit bien d'un mécanisme global. (Phonation implique proprioception de la phonation. Excepté peut-être pour les cordes vocales!)
VI - Objets mentaux:
1- Création des objets mentaux par intersection:
Nous percevons des objets. Notre système nerveux classe de façon naturelle par renforcement. Il extrait l'objet du fond du champ mental global par une sorte d'intersection mathématique. Les objets perçus sont sensiblement identiques à eux-mêmes alors que le fond change, donc les réseaux qui les concernent sont renforcés.
2- Différents types d'objets mentaux:
Les objets mentaux proviennent de tous les types de perception, et peuvent donc être des objets de types "mots" ou "phrases", ou bien odeurs et goûts, ou encore tactiles, etc.. Et même hors perceptions, ils peuvent être gestes ou actions, mais aussi automatismes musculaires.
3- "Soi" en tant qu'objet mental:
Si nous fabriquons des objets naturellement, il n'y a pas de raison de penser que le système nerveux n'en fasse pas autant pour nos propres éléments corporels, par tous les moyens de perception qu'il utilise, et surtout par la proprioception. C'est à dire qu'il va nécessairement fabriquer un objet "Soi".
4- "Soi" est l'objet principal:
Cet objet "Soi" est perçu constamment. C'est l'objet le plus important du système nerveux. Et c'est un objet qui ne peut pas se "voir" lui-même globalement, sauf morcelés, car "Soi" ne peut pas faire référence à "Soi" sauf en partie et quelles que soient ces parties (ou presque).
5- L'objet est également un phénomène global:
Un objet mental est le résultat d'une activité globale du système nerveux. C'est l'ensemble de l'activité qui désigne l'objet (Cela n'a rien à voir avec l'hypothèse holographique.). C'est à dire que l'ensemble du réseau neuronal activé, de la perception jusqu’au système moteur, est l'objet. C'est une façon parfaitement "informatique" de désigner un objet unique. Un réseau global est unique et ne peut désigner qu'un seul objet à la fois. Tout me parait respecté, même la quasi homéostasie qui contraint le système à s'adapter aux rapides perceptions de nouveaux objets. Cela respecte même les émotions ou les sensations vagues qui sont globales et imprécises. Quand à l'évocation de l'objet, elle n'est pas la désignation perceptive de l'objet, et conserve son aspect flou.
6- L'objet mental plus précisément:
L'objet est crypté (c'est à dire traduit) sous forme de réseaux neuronaux, qui n'a pas dans sa forme, sa nature, le même aspect que l'objet physique auquel il correspond. Et il n'y a pas de nécessité de décryptage pour le cerveau puisque pour lui tout se présente sous la même forme, c'est à dire réseaux neuronaux. Quelle que soit la structure de l'objet mémorisé, elle sera confrontée à une structure de même type pour lui donner son sens. Entre deux cerveaux humains, un même objet physique ne sera pas traduit par une structure neuronale de même forme, ou d'une même quantité de neurones, ni même se situer au même endroit dans le cerveau nécessairement. Pourtant visuellement et tactilement les deux humains vont percevoir des objets sensiblement identiques dont ils feront par consensus culturel des descriptions quasiment identiques.
Introspection: La notion d'objet mental est pour moi capitale, et demande plus d'explication. Je suis parti de l'idée suivante: L'introspection est délicate et subjective. Plus on essaie de s'introduire profondément dans son propre mental, plus on se noie. Par contre il existe une autre façon simple de pratiquer l'introspection. Il y a des éléments qui sont consensuellement admis par tous les humains, et qui font partie de notre pensée, ce sont les objets. Je les voie, je peux les toucher, éventuellement les entendre. Et surtout je peux en parler à mon voisin et lui tendre l'objet physique correspondant à ce qui est perçu par mon système nerveux. Étudier ses propres objets mentaux, c'est de l'introspection puisque c'est examiner quelque chose d'interne à soi.
Liaison intime entre "Soi" et l'objet: Mais l'objet n'est pas constitué que de ses aspects visuel et tactile, il y a également tous les autres sens mis en jeu, dont les élément résultants ne peuvent pas être extrait de l'objet comme s'ils n'en faisaient pas partie. Il en va de même pour tous les autres aspects de l'objet, comme son nom, son utilité et son contexte. En fait tout cela donne sa signification à l'objet. Cet objet est également constitué de ses propres dimensions qui elles-mêmes sont liées à la distance de l'objet par rapport à moi qui le perçoit, dimensions et distances appréhendées mentalement. L'objet et moi nous sommes totalement liés. L'objet mental ne peut pas exister sans l'objet "Moi" qui est mental également. L'espace intervient constamment dans mes perceptions, et tout objet est un élément de cet espace et lui est lié totalement. Mon corps lui-même est totalement compris dans cette spatialité. Aucun objet ne peut être séparé de moi qui le perçoit, je suis intimement lié à lui.
Distinction entre l'objet et sa représentation: Il y a peut-être ambiguïté sur ma façon de parler d'objet. Je pense que cela vient de la difficulté de séparer, la représentation de l'objet mental, de l'objet mental lui-même. Le professeur G.Edelman parle de cartes dans son livre "Biologie de la conscience". Je pense que ces cartes ne sont pas l'objet, mais la représentation de l'objet ou une de ses composantes. Selon moi, l'objet est global, et fait nécessairement intervenir toute sa signification. C'est le même cas en informatique, avec les différentes expressions de l'objet (par exemple une chaise) qui existent soit sous forme de stockage en octets sur le disque dur, soit par la représentation de l'objet sur l'écran en pixels. Mais du point de vue d'un ordinateur "conscient" cet objet ne pourrait pas être autre chose que l'ensemble des réseaux électriques qui ont permis de récupérer l'information préalablement stockée sur le disque dur et de procéder à l'affichage sur l'écran, y compris les raisons qui ont poussés l'ordinateur à procéder à cet affichage, qui feraient parties du logiciel activé dans ce but. Et donc toute la structure activée de l'ordinateur entre en jeu, et la structure active ne sera pas identique si l'ordinateur affiche un autre objet sur l'écran. Car la raison pour afficher cet autre objet ne sera pas la même, avec toutes ses significations associées qui sont l'objet également.
La signification de l'objet est l'objet: Un objet mental ne peut pas être dissocié de ses significations. Ses significations sont lui, comme le sont sa couleur ou sa forme. En fait on devrait parler de la signification globale de l'objet, mais je préfère parler d'objet mental étant tous cela simultanément. Cela n'empêchera pas chacun des constituants de l'objet (les différentes 'cartes' le concernant) de pouvoir appartenir à un autre objet également. L'objet sans signification ne peut pas exister. Et cela implique sa relation avec "moi". Quand à l'objet "Moi" il ne peut pas exister sans univers mental, c'est à dire sans objet provisoire avec lequel il coexiste. Tout notre champ mental est ouvert, avec des informations déclenchées par des signaux provenant de toutes les perceptions ainsi que de signaux internes. Je peux être conscient de ce champ mental global, je peux être conscient d'un détail infime de ce champ. Je passe de l'un à l'autre sans problème. Le champ mental global peut être considéré comme un objet mental composé de milliards d'éléments. La différence entre "Soi" et les autres objets est la grande stabilité de "Soi" par rapport aux changements constants de notre univers mental que forment ces autres objets.
Le renforcement est à la base des objets: Tout ce qui est conceptualisé provient d'un renforcement, même une idée abstraite comme en mathématiques. C'est, du fait de ce renforcement, un objet mental qui a sa représentation (plus ou moins figée comme pour tous les objets mentaux) sous forme de réseaux neuronaux.
Évocation: Toute idée abstraite (personnelle), est le produit d'une évocation, et donc le sous-produit d'une perception. Une évocation est pour moi l'intégration de la représentation d'un objet mental au champ de perception dont il est issu. Ce qui lui donne son aspect incomplet mais dont on peut situer l'origine perceptive. Je suppose qu’il doit y avoir des objets mixtes, dont il est difficile de dire l’origine perceptive, mais qui laisse une impression relativement cohérente.
7- Adressage, Temporisation, Inhibition, Détournement et Multiplication du signal (A-TIDM):
Il est probable qu'entre 2 neurones différents les phénomènes ne se produisent pas de la même façon, et avec les mêmes délais. De même qu'il est peu probable que pour un même neurone les phénomènes se reproduisent de la même façon d'un moment à l'autre. C'est faire de l'anthropomorphisme de dire que les dendrites et les synapses effectuent des calculs. Il vaut mieux utiliser des termes vagues pour expliquer le comportement des neurones. Les cellules ne travaillent pas pour le bien de la communauté, mais tant mieux pour le résultat général (c.a.d. nous) si toutes fonctionnent harmonieusement. S'il était juste d'essayer de fabriquer des ordinateurs à partir de la connaissance de notre fonctionnement, il ne l'est pas nécessairement de faire la comparaison inverse. A quoi sert tout ce qui se passe dans un neurone sinon à transférer le signal vers un autre neurone. Un neurone n'est pas l'analyseur des "objets mentaux". Les "objets mentaux" ne circulent pas, ils sont activés par les signaux qui les parcourent. Il y a l'analyse globale qui utilise les sensations traduites, et conscientes, qui proviennent de perceptions directes ou d'évocations, et l'analyse interne qui est transparente pour nous mais va parfois provoquer des évocations ou des sensations imprécises, par déclenchement de structures complexes qui vont s'intégrer à la globalité, ce qui leur donne leur sens éventuellement conscient.
8- Les centres nerveux ne sont pas les objets:
Il y a une quasi infinité d'objets mentaux possibles, car les quantités de connexions possibles des neurones sont phénoménales. Notre conscience peut s'établir sur chacun de ces objets. Si vous supprimez l'objet principal qui est "Soi" vous supprimez toute conscience, mais il est impossible à supprimer puisqu'il s'étend partout. Je ne dis pas que tous ces éléments de "Soi" sont actifs simultanément. Mais il doit y avoir une sorte de centre correspondant. Une activité nerveuse très forte. Mais ce centre n'est pas "Soi". Et il doit se balader puisque tout ce qui est "Soi" n'est pas actif simultanément. On pourrait éventuellement dire qu'il le "représente". De la même façon on parle de centre visuel ou auditif, je pense également qu'il doit y avoir des centres représentant les objets, mais ils ne sont pas les objets, ils les représentent simplement (comme en informatique, où la collection d'octets sur le disque dur n'est que le représentant pour nous de l'objet affiché à l'écran mais n'est pas lui).
VII - La Conscience:
1- Le précurseur de la conscience, et ses affiliés:
L'attention et la conscience sont comme une loupe qui se déplace dans tout mon champ mental (ensemble des perceptions et des évocations). L'attention pourrait être le précurseur de la conscience. Elles sont liées l'une à l'autre par un fil élastique. Quand l'attention se porte sur quelque chose, la conscience n'est pas loin et prête à sauter sur le point focal, mais ce n'est pas toujours le cas. Il y a une relation étroite entre l'attention, la conscience, la focalisation du corps et son équilibre dynamique, ainsi que la mémoire à court terme. Ce sont des éléments qui ne sont pas forcément joints, mais qui se courent après.
2- La conscience comme phénomène global:
La conscience fait intervenir à la fois des capteurs, des neurones, une interface moteur, et la proprioception. Cette solution est complexe du point de vue matériel, mais cohérente. Elle tient compte du fait que la représentation des objets mentaux est relativement statique, car enregistrée sous forme de réseaux neuronaux. Elle tient compte également des sensations qui se mettent en place en accord avec les perceptions. L'attention est une focalisation mentale. La focalisation mentale (l'attention) est un mécanisme acquis à partir de la focalisation corporelle (dont les focalisations visuelle et auditive).
Définition de la focalisation corporelle: C'est le fait d'orienter son corps ou une partie de son corps en direction d'une source produisant un phénomène perceptible, afin d'améliorer la perception. Cet élément perçu est maintenu dans le champ mental du présent. Cela joue donc automatiquement sur la durée de perception. Cela a pour résultat de renforcer les réseaux neuronaux concernant les éléments perçus. Donc: j'en fait un objet mental bien distinct, je le mémorise, c'est à dire que je pourrais retrouver l'objet plus facilement, j'améliore la connaissance de cet objet.
Définition de la focalisation mentale: C'est un travail mental, interne, qui se fait sur une évocation. L'évocation est maintenue dans le champ mental du présent. Cela joue donc également sur la durée. Les effets sont les mêmes que la focalisation corporelle (amélioration - mémoire - connaissance).
Stéréophonie: Quand on parle, la position stéréophonique des oreilles est automatiquement correcte par rapport à la bouche qui fabrique le son. Cet apprentissage par contrainte va sans doute induire l'apprentissage de la localisation des sources sonores par orientation "stéréophonique". C'est une sorte de tropisme.
Apprentissage plausible de la focalisation mentale: Les focalisations visuelles et auditives ne sont pas situées au même endroit dans le système nerveux. Quand je braque les yeux dans une direction, je peux le faire sans tourner la tête. Pour focaliser auditivement il faudra que je tourne la tête afin que les 2 oreilles puissent capter les sons de manière aussi parfaitement stéréophoniques que possible. L'axe de focalisation auditive rejoint l'axe de focalisation visuelle (je ne parle pas des lieux mentaux de focalisation). Le rapport entre ces deux mécanismes de focalisation ressemble à celui entre l'attention et la conscience.
3- La conscience:
La conscience est selon moi la relation provisoire qui s'établit entre "Soi" et un objet mental. Ce n'est rien de plus qu'une focalisation prolongée interne entre "Soi" et cet autre objet quel qu'il soit, qui peut d'ailleurs être une partie de "Soi". Je pense que c'est un début d'intégration à "Soi" de cet objet. L'attention est un mécanisme acquis. La conscience est également une acquisition. La conscience n'est donc rien d'extraordinaire. Le problème de compréhension est probablement dû à la confusion de cette notion si on l'intègre à celles des sensations (colorées, auditives, etc..). (Voir articles Wikipédia "Pensée" et "Matérialisme".)
Continuité de "Soi": Si ma jambe est coupée, je vais reconstruire mon image corporelle, comme cela se produit constamment lorsque je fais de simples mouvements ou avec la digestion. Cela ne change rien au fait que le "Soi" existe avec tous les éléments auquel il est corrélé, et qui en font partie. "Soi" est le résultat d'une reconstruction continue, de bébé jusqu'à vieillard. La conscience est pour moi le résultat d'une liaison (plus ou moins complexe) entre "Soi" et l'objet mental, ce qui établit la conscience. Ce n'est pas une prise de conscience, c'est un établissement, le résultat d'une liaison provisoire. Cela contraint le corps à conserver sa quasi homéostasie afin de tenir compte du nouvel élément (la représentation de l'objet mental), qui vient de lui être greffé provisoirement. Je vais tenter une image: Si pendant la marche je lève un bras, mon corps est déséquilibré, tout le système de proprioception associé au bras renseigne sur le mouvement, même si le geste est automatique et que je ne regarde pas mon bras. (J'appelle aussi objet mental une action répétée, qui peut devenir un automatisme.) L'ensemble du système nerveux réagit pour compenser le déséquilibre. Il n'y a pas de différence selon moi entre cette action compensatrice et celle qui s'accomplit lorsqu'on focalise son attention sur un simple objet. Cet objet est mental, le système nerveux associé modifie le contexte général, et l'ensemble du corps doit réagir, même si cela est minime. Pour un objet simplement évoqué, le principe est le même. En quelque sorte, le centre de gravité nerveux s'est déplacé, et le corps doit compenser ces modifications. C'est la quasi homéostasie constante, que j'appelle système continu.
Apprentissage sur la durée: Attention et conscience n'ont pas d'intérêt si elles ne sont pas maintenues quelques instants sur un objet particulier, c'est donc sur la durée que se situerait l'apprentissage.
Mémoire à court terme: Ce qu'on appelle mémoire à court terme, c'est le fait d'avoir un ou plusieurs éléments (environ 5 en moyenne) qui viennent d'être activés et ont fait partie tout récemment du champ mental du présent, et qui sont tels qu'on puisse dire que ce sont bien de ces éléments dont il s'agit quand on les réactive (en citant d'autres éléments on sait qu'ils n'étaient pas dans la liste). Il sont en fait à disposition de l'attention et de la conscience comme dans un phénomène de rémanence. En quelque sorte les réseaux neuronaux, qui les représentent, sont encore plus ou moins "chauds" selon l'ordre d'activation. (Que le nombre moyen de 5 éléments dans la mémoire à court termes correspondent aux nombres de sens humains n'est probablement pas une coïncidence.)
La volonté comme mécanisme dérivée de l'attention: La volonté est, elle aussi, certainement dérivée de l'attention donc des focalisations corporelles et mentales, puisqu'il s'agit de rester concentré sur un objectif particulier pendant un temps indéterminé jusqu'à ce que le but envisagé soit atteint. La volonté fait certainement intervenir la mémoire à court termes.
4- Les différents types de conscience imaginés par la société:
a) La conscience (tout court) ne signifie rien de particulier, c’est un abus de langage.
b) La conscience morale est en fait la conscience de la moralité. La moralité est quelque chose d’acquis, dépendant de la culture du moment. La moralité est un objet mental complexe.
c) La conscience des objets, qui est celle dont la description vient d'être tentée ci-dessus. (Il y a un problème avec l'expression "conscience des objets", car cela donne l'impression que la conscience est une sorte d'organe actif comme une gare de triage, alors que le mécanisme conscient s'établit par la liaison entre l'objet "Soi" et un objet mental selon les besoins du moment. Comme je le disais au début, il faudrait redéfinir certains termes ou trouver d'autres expressions, car souvent les expressions anciennes, paraissant crédibles car on fait tous confiance aux parents de nos parents, provoquent de mauvaises analyses.).
d) La conscience de "Soi" est identique à la conscience des objets. Mais "Soi" n'est pas conscient de "Soi" totalement, c'est également un abus de langage. "Soi" est conscient de parties de "Soi", mais jamais totalement de "Soi" vers "Soi". C'est probablement ce qui nous donne l'impression de posséder des degrés de conscience.
e) La conscience d'être conscient: Le langage est un hyper objet mental composé de multiples objets mentaux (mots et phrases), donc être conscient d'être conscient, c'est simplement le fait d'être conscient des mots qui affirment notre conscience. Le phénomène d'introspection est un apprentissage qui se sert directement de la conscience de "Soi" et de la conscience d'être conscient.
[modifier] Ma théorie sur la conscience de soi
Je définis la conscience comme les choses présentes à notre esprit en permanence et qui ne font pas partie de nos sensations - par exemple, mon identité, et ma notion du monde qui m'entoure. Et je postule qu'au niveau cognitif, cette conscience correspond à l'ensemble des questions auxquelles le cerveau ne cherche pas à relier une réponse, et que la conscience fonctionne comme un cache qui permet à la pensée de se limiter et de ne pas tourner en rond (et je pars du principe que le cerveau est une machine à faire des analogies, qui cherche à reconnaître une forme plus générale dans une autre forme ou qui particularise une forme pour l'adapter à une situation particulière). Par exemple, si on se demande: «ce livre va-t-il tomber maintenant», savoir si le livre est en équilibre fait partie de nos perceptions, et savoir à quoi correspond «maintenant» fait partie de notre conscience; maintenant est pour le cerveau un point de référence sur lequel on ne raisonne pas, nos perceptions du livre et de l'étagère sont des notions auxquelles on applique un raisonnement physique. Si on se réveille en se disant «où suis-je», on cherche à relier nos perceptions à notre conscience de soi; le «je» sert en tant que point de référence pour relier nos perceptions, mais on ne cherchera pas à expliquer ce «je» en le ramenant à autre chose.
J'aimerais intégrer ceci à l'article, mais tant qu'à faire pas en tant que théorie personnelle. Est-ce que le texte ci-dessus est clair, compréhensible, intéressant, et correspond-il à une théorie reconnue? De même pour l'idée du cerveau spécialisé dans la reconnaissance de forme?
--Argav ۞ 29 mai 2005 à 21:05 (CEST)
[modifier] La conscience
la bibliographie ne laisse pas apparaître des ouvrages de la métaphysique indienne. Selon SAMKHYA l'un des six DARSANA (façon de voir)de la doctrine métaphysique indienne, l'individu avec toutes ses manifestations, n'est que l'aspect illusoire de son substratum, la Conscience Pure. La Conscience Pure n'est que le témoin de l'entité matérielle (mental,énergie, facutés sensorielles, etc.) Swami Shraddhananda Giri, SAMKYA KARIKA, Trigramme, 1990, 276 p.
Serge Carfantan, Conscience et connaissance de soi, Nancy, Presse Universitaire de Nancy, 1992, 273p. L'auteur professeur agrégé de philosophie, étudie depuis 25 ans la pensée indienne antique et ses prolongements contemporains nous donne une autre façon de voir selon le VEDÂNTA autre DARSANA. Une très riche bibliographie thématique.
"On ne peut ignorer la pensée orientale qui priviligie l'expérience de l'ETRE qui dissipe la confusion, produite par l'étude des systèmes de philosophie différents et en apparence contradictoires".
En ce qui me concerne,c'est par cette expérience que mon point de vue sur la conscience s'est formé. Si l'expérience vous tente! Bonne route.
[modifier] La Conscience et "consciousness"
Est il parce que la "conscience" a une signification si large en français qui l'article anglais sur le "consciousness" est si différent de l'article français ? Ou est la conscience "phenomenal" ici?
- Un sujet comme celui de la conscience est très vaste et difficile à traiter sans omission dans un article tout en le laissant digeste. A terme, celui-ci se spécialisera sans doute en articles plus petits approfondissant chacun des sujets en question, comme cela a été fait pour Paradoxe. Comme pour Paradoxe, le problème sera qu'une fois l'article ainsi morcelé, il sera difficile d'y retrouver ce qu'on cherche... si on ne le sait pas déjà. La vraie difficulté sera sans doute d'écrire l'article pivot permettant d'aiguiller son choix vers la lecture des autres. S'il y en a vingt autres, par ailleurs, ils ne seront pas tous lus parce que passer son temps à changer d'article est bien plus fatigant nerveusement que se promener à l'intérieur du même à cause des temps de latence du Net. Bref, nous sommes partis pour bien du travail. Tant mieux ! :-) 81.65.26.7 22 décembre 2006 à 11:10 (CET)
[modifier] Contribution à la définition
La première phrase de l'article est la définition actuelle de la "conscience", propre à Wikipedia. Les mots de la pemière partie de la phrase ne sont pas cohérents pour la caractérisation du mot "conscience".
1- "est une faculté", qui veut dire : 'possibilité physique/morale/intellectuelle', implique "faire une ACTION". Une action nécessite un savoir-faire. 2- "percevoir" est une action, qui nécessite des organes sensoriels, des organes de perceptions qui apportent des impulsions physico-chimiques au cerveau (concret)
Elles proviennnent de l'extérieur du corps humain. Ces entités concrètes, considérées comme des informations (abstrait), se transforment en une représentation dans l'esprit humain.
A notre niveau de conscience, nous avons conscience que l'environnement (concret) de l'humain considéré, devient une abstraction, que l'on appelle "représentation".
3- "phénomène/percevoir un phénomène". De mon point de vue c'est impossible, car un phénomène est une abstraction.
Or on NE peut PAS percevoir une abstraction. La preuve: qui peut dire qu'il a vu la trajectoire de la pomme qui tombe verticalement sur le sol, sous l'influence du champ gravitationnel (deux niveaux d'abstraction imbriqués)
Un autre élément impossible à comprendre est: 'le terme conscience peut prendre plusieurs significations' ?
Une notion importante est dans le titre du paragraphe " Fonctions de la conscience". Ceci s'interprète comme : la conscience N'est PAS une fonction. Implicitement cela veut dire qu'il y a des fonctions dans la conscience. Ma conscience personnelle me fait dire : d'accord, car j'ai conscience de cette configuration de la réalité et des mots employés pour le dire.
Dans la partie 'discussion' des notions sont indiquées:
a)je définis la conscience comme les choses(abstrait) présentées à mon esprit en permanence. b)l'idée que le cerveau est spécialisé dans la "reconnaissance de forme". c)la pensée orientale qui prend en compte "l'expérience" (de l'ETRE). c)les mots 'signaux, informations", sont employés plusieurs fois.
Avec les connaissances actuelles, acquises par de nombreuses expériences et expérimentations, permettent de dire que la caractéristique majeure de la conscience est qu'elle est une MéMOIRE.
Cette mémore complexe permet de FAIRE de la "reconnaissance de forme" (fonction RF). La conscience a une capacité particulière: le ZOOM. Elle peut zoomer sur la représentation dans la conscience. Exemple de preuve: elle part d'une chaise, 'voit' la pièce, puis 'voit' la maison du point de vue 'jardin', puis voit la maison du point de vue 'en haut de l'arbre' du jardin... Et réciproquement l'humain dans un avion voyant sa maison, peut zoomer vers la bouteille de vin dans la cave.
Un exemple de reconstitution d'un phénomène: on peut "apercevoir" la trajectoire du mouvement d'un pomme, par le fait que celle-ci est vue dans des positions proches les unes des autres (comme les images d'un film), sa trajectoire est implicitement 'visualisée' par la fabrication d'une représentation dans un niveau de conscience supérieur. C'est la preuve que la conscience est une mémoire avec plusieurs dimensions(4D), et qu'elle est hiérarchisée.
En ayant conscience de ce mécanisme (métaphore) de notre conscience, il apparaît la capacité de 'voir' la position prochaine et ultérieure de la pomme. C'est la fonction :ANTICIPATION.
Selon la démarche "partir du concret vers l'abstrait" par l'expérience, ici le vécu, permet de valider ce qui est décrit ci-dessus.
Proposition d'une définition: " la conscience est le lieu particulier de l'esprit dans lequel sont inscrites les représentations perçues, traitées, manipulées, remémorées, fabriquées par les fonctions de l'esprit. En conséquence elle constitue l' INTERFACE entre la réalité du monde matériel, dans lequel le corps humain est, et le monde immatériel dont fait partie son esprit.
La rubrique "cybernétique" de Wikipedia présente la description du processus psycho-moteur de fonctionnement de l'humain. Actuellement dans la rubrique 'discussion'. Angibeaud 12 novembre 2007 à 23:14 (CET)
[modifier] Article indigent
Rien sur les avancées considérables de la science de ces dernières décennies, avancées qui fournissent de nombreuses données expérimentales sur les états de conscience. Carnap (d) 7 février 2008 à 14:54 (CET)
- Pour ma part, ce qui m'intéresse dans un article encyclopédique, c'est d'abord la définition du début. Dans ce sens, je trouve cet article plutôt clair. Quoique j'y ajouterais que la conscience s'appuie nécessairement sur des capteurs (les 5 sens chez l'homme ) qui la renseignent sur son environnement. La matière est difficile à sourcer puisque n'importe qui peut écrire n'importe quoi sur cette faculté quasi-invisible et que beaucoup ne s'en privent pas... Par ailleurs, sur un plan scientifique, la conscience (de soi) n'a rien d'extraordinaire et on en a testé amplement la présence dans tout le règne animal. Il y a sûrement un début de conscience chez la paramécie et dans le règne végétal. Cette faculté est absolument nécessaire à la survie ! Elle comporte simplement des degrés et ce n'est pas à cet article de les inventer.
- La définition devient difficile à rédiger de façon claire si l'on attend qu'elle décrive une conscience "humaine" et "supérieure" qui, en fait, n'existe pas. Aucun scientifique - à ma connaissance - n'a encore pu définir la conscience humaine et encore moins lui trouver un siège dans le cerveau !
- Quant à l'article lui-même, il ne me paraît pas du tout "indigent". Au contraire, il me paraît prolixe ! Il faudrait le réduire ! Le concentrer sur ce qui est indiscutable tout en ajoutant un chapitre englobant les racontars invérifiés qui tournent autour mais dont tout le monde a entendu parler. On aurait alors moins de critiques à lui faire JeanPhi85 (d) 8 mars 2008 à 12:02 (CET)
Probablement l'article le plus documenté et apparemment le plus suivi du dossier. Mais toujours pas de définition de la conscience. Quelques remarques préliminaires. La conscience observe des milliards de milliards d'objets concrets ou abstraits. On ne peut donc pas la définir par une recension de tous ces objets. Parler de conscience (ou d'intelligence) animale, c'est comme dire que l'homme vole parce qu'il saute à deux mètres de haut. Bien que la lignée philogénique soit la même, il ne s'agit pas du même sujet. D'autre part il faut se méfier des expérimentations, ou plutôt de leurs interprétations qui pêchent le plus souvent par excès, par défaut, voire par ineptie. Scinder la conscience en catégories (morale, de soi...) n'apporte rien de plus à la compréhension. Donc, ceci étant posé, qu'est-ce que la conscience ? je puis voir un objet sans en être conscient. Mais tout aussi bien, cet objet enfoui dans mon inconscient, plus ou moins intense et rémanent, peut resurgir par l'effet mémoire à la faveur d'un tout autre stimulus. Paradoxalement, je puis voir un objet sans en être conscient, puis en être conscient sans le voir.Le paradoxe n'est qu'apparent. "La conscience est conscience DE quelque chose". C'est à dire présence à l'esprit (on évitera ici de définir l'esprit afin de ne pas complexifier ce qui l'est déjà). Ce qui est présent à l'esprit émane nécessairement, et au moment où mon attention le capte, de l'inconscient. On peut dire que l'inconscient est le réservoir du conscient. Ou la matrice. Par conséquent le conscient est le point focal et momentané sur un objet issu de l'inconscient. Mais dira-t-on, il s'agit là d'une pirouette qui reporte la difficulté sur l'inconscient. Même problème : on ne peut pas définir l'inconscient par son contenu (il peut contenir tout l'univers plus toutes les interprétations auxquelles chacun de ses objets (concret ou abstrait) peut donner lieu). Il s'agit seulement ici d'en donner une définition. Ainsi l'inconscient est le lieu des interactions psycho-somatiques des stimuli externes et induits. C'est seulement à partir de là, le conscient comme point focal et momentané sur un objet issu de l'inconscient, et l'inconscient comme lieu d'interactions psycho-somatiques de stimuli externes et induits, que l'on peut débuter une analyse sérieuse et circonscrite à l'inférence logique, de ces questions sur l'esprit. Robocop