Cuivre (musique)

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La famille des cuivres regroupe des instruments à vent (également appelés aérophones) où le son est produit par vibration des lèvres dans une embouchure.

Sommaire

[modifier] Description

Contrairement à ce que leur nom laisse penser, ce n'est pas la matière qui est déterminante dans cette classification, mais la similarité de technique utilisée par le sonneur pour produire le son : faire vibrer la colonne d'air expirée par la vibration des lèvres, et transmettre cette vibration — la plupart du temps au moyen d'une embouchure — à un corps sonore présentant l'aspect d'un tube qui peut être de longueur variable, .

Ainsi, même si la majorité des cuivres modernes sont en laiton — un alliage à base de cuivre et de zinc — certains « cuivres » ne sont pas en métal, mais en bois (cor des Alpes), en bois recouvert de cuir (cornets à bouquin et serpents), en fibre de verre (certains soubassophones). Les « cuivres » rudimentaires pouvaient être en os, corne ou ivoire (oliphant), terre cuite, coquillage (pù polynésien), roseau, ou toute matière pouvant présenter l'aspect d'un tube. Inversement, certains instruments de musique à vent, fabriqués en métal, voire en alliage de cuivre, ne font pas partie des « cuivres » au sens défini précédemment, car le principe d'émission diffère. C'est le cas du saxophone, qui appartient à la famille des bois bien qu'il soit majoritairement composé de laiton.

Cette confusion provient sans doute de l'habitude argotique de désigner l'ensemble des instruments à vent d'un même orchestre de variétés (rock, typique...), sous l'appellation section cuivres. On retrouve ce phénomène en langue anglaise avec le mot horns (cors, au sens littéral). Il est également possible qu'elle provienne de la différenciation existante au sein de l'orchestre classique, où tous les "bois" étaient effectivement en bois (flûte traversière en bois, pas de saxophone...) et tous les "cuivres" en cuivre (ou un alliage constitué de cuivre).

[modifier] Hauteur de son

Pour bien comprendre le principe de fonctionnement des cuivres, il convient de se référer à la théorie acoustique des harmoniques. En simplifiant à l'extrême, cela revient à dire qu'un tube d'une longueur donnée, peut générer un son fondamental (le plus grave possible sur ce tube), et une série de sons plus aigus, aux intervalles toujours identiques. Dans le cas des cuivres, sur une longueur donnée, on peut faire entendre tel ou tel son de la série en faisant varier les paramètres suivants : tonicité des muscles de la face sur le pourtour de la bouche, volume d'air expulsé, vitesse de l'air expulsé.

Principe du piston des cuivres
Principe du piston des cuivres

La hauteur du son fondamental (et de sa série d'harmoniques corollaires) est directement liée à la longueur du tube. Un tube long donne un son grave (tuba), un tube court donne un son aigu (trompette). Pour faire varier cette hauteur, la longueur du tube doit être modifiée au moyen de divers mécanismes. La coulisse du trombone, est le mécanisme le plus ancien (Moyen Âge). Le piston (qui permet de changer le trajet de l'air en vibration dans l'instrument) a été inventé dans la première moitié du XIXe siècle.

Harmoniques du clairon
Harmoniques du clairon

Les cuivres naturels sont de simples tuyaux, dont la longueur ne peut être variée dans l'instant de jeu. Ne pouvant donc produire que peu de notes (sauf cas particulier du cor naturel et des bugles à clefs), ils ont longtemps été utilisés essentiellement comme moyen de communication, appelés alors instruments d'ordonnance.


[modifier] Les cuivres

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

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