Décapitation
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
La décapitation est une méthode d'exécution consistant à séparer la tête du corps.
La décapitation est généralement réalisée à l'aide d'un couteau, d'une épée, d'un sabre, d'une hache ou d'une guillotine. La personne donnant la mort est appelée le bourreau.
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[modifier] Symbolisme
La décapitation est considérée comme une méthode d'exécution rapide et qui ne fait pas souffrir le condamné, mais elle est également considérée comme une méthode barbare et sanguinaire.
La décapitation peut être également réalisée sur le corps d'un homme mort. La tête est ensuite exhibée, de manière à traumatiser une population ou/et à humilier la personne morte, voire pour en retirer une rétribution.
Les décapitations et expositions de têtes en Chine ont été souvent représentées[réf. nécessaire], soit par le dessin [1], soit par la photographie [2].
[modifier] Dans le monde
Actuellement, seuls trois pays procèdent à ce mode d'exécution (toujours public) avec l'aide d'un sabre :
[modifier] France
En France sous l'Ancien Régime, la décapitation, appelée décollement, était un privilège nobiliaire pour les exécutions capitales, par opposition à la peine de pendaison pour les roturiers, considérée comme infamante. Elle était pratiquées avec l'aide d'une hache ou d'une épée, le condamné ayant la tête posée sur un billot.
Le 6 octobre 1791 est inscrite dans le Code pénal français la phrase « Tout condamné à mort aura la tête tranchée ». C'est ainsi que la décapitation fut la seule méthode d'exécution des civils (les militaires utilisaient le peloton d'exécution) jusqu'à son abolition définitive en 1981. La décapitation était réalisée à l'aide d'une guillotine.