Danielle Darrieux
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Danielle Darrieux | |
Danielle Darrieux dans Riche, jeune et jolie (1951)
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Nom | Danielle Yvonne Marie Antoinette Darrieux |
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Naissance | 1er mai 1917 Bordeaux, France |
Nationalité | Française |
Films notables | Mayerling, Battement de cœur, La Vérité sur Bébé Donge, Madame de..., Une chambre en ville, 8 Femmes |
Conjoint(e) | Henri Decoin (1935-1941) Porfirio Rubirosa (1942-1947) Georges Mitsinkidès (1948-1991) |
Récompense(s) | César d’honneur en 1985 Molière d'honneur en 1997 Molière de la Meilleure comédienne en 2003 |
Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux, est une actrice française.
En huit décennies de carrière, Danielle Darrieux a traversé l’histoire du cinéma parlant et a une carrière parmi les plus longues du cinéma mondial.
Excellente comédienne, elle s'est montrée à son aise dans tous les genres, avec un égal bonheur, depuis les jeunes filles ingénues dans des comédies musicales « à la française », aux jeunes filles romantiques de drames historiques, la Marie Vetsera de Mayerling (1936) d’Anatole Litvak et la Catherine Yourevska de Katia (1938) de Maurice Tourneur, en passant par les mélodrames et les comédies pétillantes d’Henri Decoin dont Abus de confiance (1937), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier rendez-vous (1941), jusqu'aux sommets de sa carrière que représentent notamment Occupe-toi d'Amélie (1949) de Claude Autant-Lara, La Vérité sur Bébé Donge (1952) de Decoin et surtout les films de Max Ophüls. Après la bourgeoise de La Ronde, Ophüls lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et enfin lui offrira son plus beau rôle dans Madame de....
La comédienne, bien des années avant Brigitte Bardot, va imposer les initiales de son prénom et de son nom DD.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Danielle Darrieux voit le jour en 1917 au sein d’une famille de mélomanes. Elle passe son enfance à Paris où elle devient élève au Conservatoire de musique (études de violoncelle).
La mort prématurée de son père contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister.
Danielle en retire très tôt un goût prononcé pour la musique. Elle est dotée d’une voix menue mais juste et claire. Elle prend également des cours de violoncelle et de piano.
[modifier] L'actrice spontanée
C’est par l’intermédiaire du mari d’une élève de sa mère, Marie Serta, qu’elle a connaissance des recherches de deux producteurs, Delac et Vandal, essayant de trouver une héroïne de treize-quatorze ans pour leur prochain film. Elle se présente et passe des bouts d’essai aux studios d’Epinay qui se révèlent concluants.[1] Elle débute à 14 ans pour un premier rôle dans Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele et tout de suite, séduisant les producteurs par son allant et sa spontanéité, elle décroche un contrat de 5 ans.
Danielle Darrieux ne pensait pas exercer le métier d'actrice, et n'a jamais pris de cours d'art dramatique.
« Jeune première idéale » du cinéma français dans les années 1930, elle a connu un succès qui ne s'est jamais démenti. Elle a beaucoup tourné, évoluant discrètement avec les années.
Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés des plus grands acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre : Jean-Pierre Aumont, Henri Garat, Pierre Mingand et surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finie, Dédé, Quelle drôle de gosse...) Dès son premier film, elle chante et interprète, dans bon nombre de ses films (bien souvent dans des compositions de Georges Van Parys), des chansons populaires qui font la joie du public. La crise est finie, Un mauvais garçon, Une charade et Premier rendez-vous que la France entière fredonnera pendant des mois durant l’occupation.
Durant cette période, elle a aussi tourné dans le film Mauvaise graine (1933), réalisé par un scénariste autrichien exilé, fuyant l’Allemagne nazie, Billy Wilder. Un film tourné dans les rues de Paris en décors naturels, « c’était une sorte de film d’avant-garde » dira Wilder.
Elle devient en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, il lui fait tourner des comédies charmantes qui, aujourd'hui encore, font la joie des cinéphiles : J'aime toutes les femmes, Le Domino vert, Mademoiselle ma mère...
On la surnomme alors, la fiancée de Paris [2] et triomphe déjà au box-office. « Le succès, c’est un mystère, j’ai réussi peut-être parce que mon personnage n’était pas courant sur les écrans : je veux dire par là que je n’était simplement qu’une jeune fille, alors que les autres gamines de quatorze ans jouaient déjà à la vamp. »[2]
Toujours en 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique : dans Mayerling, elle interprète une fragile et touchante comtesse Marie Vetsera au côté de Charles Boyer, déjà star en Amérique du Nord. C'est une révélation : Danielle Darrieux se montre émouvante tout en restant spontanée et naturelle. Le film connaît un succès mondial qui lui ouvre les portes d’Hollywood. C'est la consécration internationale pour Danielle Darrieux qui signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Accompagnée de son mari, elle s’embarque pour Hollywood et tourne son premier film américain en 1938, La Coqueluche de Paris avec Douglas Fairbanks Jr.. Nino Frank, journaliste, déclara : « Danielle Darrieux débute à Hollywood et elle le fait avec une grâce extrêmement nuancée, un charme dépourvu de timidité, un talent qui enchante parce qu’elle est à l’aise et ne le brandit pas comme un drapeau. »[2]
Mais très vite Danielle Darrieux s’ennuie à Hollywood et préfère casser son contrat pour rentrer en France.
Entre-temps, DD a déjà tourné un film de Maurice Tourneur, Katia qui exploite le succès et la magie de Mayerling. Henri Decoin confirmera également le talent dramatique de DD avec Abus de confiance et Retour à l'aube, et surtout, profitant de son expérience acquise aux Etats-Unis, il tourne un chef-d’œuvre digne des meilleures comédies américaines Battement de cœur, un autre triomphe.
Danielle Darrieux déclare à propos de Henri Decoin : « ...J’ai toujours eu une absolue confiance en lui et je lui ai obéi en tout. Sans ses conseils, son flair et son appui, je serais sans aucun doute restée une jolie fille chantant et bêtifiant dans des productions mineures et j’aurais probablement quitté le métier assez rapidement. Il a su me mettre en valeur et me persuader que je pouvais jouer de grands rôles dramatiques. Il a même écrit pour moi, m’imposait ainsi dans un emploi où personne ne m’imaginait et ne me voulait. Il m’encourageait quand je perdais confiance ou quand je voulais abandonner. C’est à lui et à lui seul, que je dois d'être ce que je suis devenue. »[1]
Les trois derniers films de Decoin sont des succès et DD est l’une des vedettes les plus populaires du moment.
« ...Le public plébiscite, ovationne Danielle Darrieux. Les femmes portent à son instar des cravates, des jupes souples, les cheveux ondulés et libres sur les épaules... N’est-elle pas (sondage de la Cinématographie française) la plus populaire des vedettes ? N’est-elle pas copiée par toutes les jeunes femmes et jeunes filles qui voudraient posséder son aisance, sa joyeuseté, son élégance jamais tapageuse, toujours dans le vent ? [3] »
DD tourne un nouveau film avec Decoin, Coup de foudre mais la guerre est déclarée et le film interrompu restera inachevé.
[modifier] Les années de guerre
Divorcée d’Henri Decoin en 1941, avec qui elle aura toujours des relations amicales, Danielle accepte, la même année, de tourner dans Premier rendez-vous pour la Continental. « Comme j’avais - à l’instar de beaucoup de mes camarades - tourné en Allemagne avant la guerre, je n’avais pas une idée bien précise de ce que représentait cette compagnie. »[1] Le film et la chanson-titre connaissent un succès énorme en cette époque des années sombres de la guerre où le public a besoin de divertissement.
Elle se remarie en 1942 avec Porfirio Rubirosa, rencontré dans le Midi de la France, ambassadeur de Saint-Domingue, il sera soupçonné d’espionnage contre l’Allemagne au point d’être interné en Allemagne. Alfred Greven, directeur de la Continental, fait subir des pressions à Danielle Darrieux au point d’exiger d’elle, si elle ne veut pas que « la personne qui lui était chère eût de gros ennuis »,[1] de tourner deux autres films Caprices et La Fausse maîtresse pour la compagnie.
Elle fit également un voyage à Berlin en 1942 en compagnie d’autres acteurs français dont Albert Préjean, René Dary, Suzy Delair et Viviane Romance. Dans un documentaire diffusé sur ARTE au début des années 1990, elle précisait qu’elle avait un accord avec les Allemands : elle partait en Allemagne et en échange elle pourrait voir son mari Porfirio Rubirosa incarcéré. Une fois son mari libéré, Danielle rompt son contrat avec la Continental et passe la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne. Elle ne fut que peu inquiétée à la Libération... Contrairement à Arletty, qui, pourtant, n’avait jamais accepté de travailler pour la Continental paiera de sa carrière la liaison sincère qu’elle eut avec un officier allemand.
[modifier] La grâce absolue
Après trois années d’interruption, Danielle Darrieux revient à l’écran décidée à tourner la page aux rôles de jeunes filles écervelées de ses débuts. Après quelques années un peu grises, elle se remarie une troisième et dernière fois avec Georges Mitsinkidès en 1948, et commence pour elle une seconde carrière encore plus brillante que la première.
Après quelques films mineurs, Jean Cocteau, pour laquelle il envisagea quelques années plus tôt d’adapter La Princesse de Clèves [4], fait appel à elle pour interpréter la reine d’Espagne dans Ruy Blas (1948) de Pierre Billon avec Jean Marais. Mais c’est Claude Autant-Lara qui, l’employant différemment, lui donne l’occasion de renouer avec le succès avec trois films, un truculent vaudeville Occupe-toi d'Amélie (1949), où elle joue une femme entretenue de la Belle Époque, dans Le Bon Dieu sans confession (1953) où rouée et ambiguë elle interprète la garce assumée et Le Rouge et le Noir.
À nouveau, Henri Decoin la sollicite et l’impose dans un rôle très noir La Vérité sur Bébé Donge (1952) avec Jean Gabin. Elle est sublime dans ce rôle, un de ses meilleurs, d’une épouse aimante et bafouée qui devient une meurtrière statufiée. Elle fera deux autres films avec Decoin, un polar Bonnes à tuer et un film historique, L'Affaire des poisons où elle incarne Madame de Montespan.
Dans les années 1950, elle retrouve Hollywood pour quelques films. Elle chante et danse dans une comédie musicale aux côtés de Jane Powell dans Riche, jeune et jolie. Elle est choisie par Joseph Mankiewicz pour incarner la comtesse Anna Slaviska dans L'Affaire Cicéron avec James Mason, elle joue également la mère de Richard Burton (pourtant son cadet de 7 ans seulement) dans Alexandre le Grand (1956) de Robert Rossen.
Danielle Darrieux est au sommet de sa beauté et de son talent, elle triomphe aussi bien à l'écran qu'à la scène. Un grand directeur d’actrices va exploiter son admirable talent de tragédienne[5] et revenu de son exil américain, Max Ophüls fait de Darrieux, au début des années 1950, son égérie. Danielle Darrieux n’a jamais été aussi belle que dans les films de ce « magicien » comme elle le nommera. Elle tourne dans trois chefs-d’œuvre : La Ronde (1951) où elle incarne une épouse infidèle que ni son mari ni son amant ne parviennent à satisfaire ; Le Plaisir (1952) la transfigure, sous le soleil de Normandie, en putain respectueuse touchée par la grâce ; et surtout Madame de... Chef-d’œuvre absolu qui commence comme une comédie légère et sombre dans le drame. Danielle Darrieux y fait une création digne de Dietrich et Garbo.[6] Madame de... : « … une femme prise au piège des passions, oiseau qui se croyait volage et se trouve tout à coup captif, masque mondain qui recèle une âme inquiète, corps d’apparat où le cœur va exercer ses terribles ravages. »[7]
Karl Guérin écrira sur cette collaboration :
« ...de La Ronde au Plaisir, du Plaisir à Madame de... , les personnages interprétés par Danielle Darrieux découvrent la réalité du masque social dont ils finissent par être les victimes. Errant au milieu de tous les bonheurs possibles et jamais réalisés, celle qui fut la plus célèbre ingénue du cinéma français semble de film en film découvrir avec naïveté et étonnement l’univers des sensations et des passions. Parvenir à animer d’un frémissement ce visage et ce corps si ordinairement élégants, parvenir à attirer à la lumière du jour un peu de la femme dissimulée derrière l’image frivole et rassurante chère à l’actrice : voilà l’indice d’un certain plaisir ophulsien dont Danielle Darrieux fut plus que tout autre la victime consentante.[8] »
Elle tourne aussi avec les plus grands acteurs de l’époque Jean Gabin, Jean Marais, Jeanne Moreau, Bourvil, Fernandel, Louis de Funès, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Michèle Morgan, Michel Piccoli... Elle donne également la réplique à Gérard Philipe dans deux adaptations de classiques de la littérature, en amoureuse éplorée dans Le Rouge et le Noir (1954) de Claude Autant-Lara d’après Stendhal et en femme d’affaires mêlant autorité et séduction dans Pot-Bouille (1957) de Julien Duvivier d’après Zola, deux énormes succès.
Devenue son actrice préférée [9], Duvivier la retrouve et l’entoure d’une pléiade d’acteur comme Paul Meurisse, Lino Ventura, Serge Reggiani, Bernard Blier... dans un huis clos dramatique, Marie-Octobre (1959). Elle tournera encore avec Marcel L'Herbier, Sacha Guitry, Christian-Jaque, Marc Allégret, Henri Verneuil...
[modifier] Les admirateurs
Désormais, dans les années 1960, le temps est aux rencontres avec des cinéastes qui sont, avant tout, ses admirateurs. La nouvelle vague la fait tourner, Claude Chabrol dans Landru (1962) et Jacques Demy dans Les Demoiselles de Rochefort (1967). Elle reste dans cette comédie musicale, la seule comédienne non doublée au chant.
Parallèlement, le théâtre la rattrape. Après avoir fait ses débuts en 1937 dans une pièce d’Henri Decoin Jeux Dangereux et quelques pièces au cours des deux décennies suivantes (Sérénade à trois de Noel Coward, Faisons un rêve de Sacha Guitry...), Françoise Sagan, scénariste du Landru de Chabrol, lui offre un rôle en or en 1963, La Robe mauve de Valentine qui est un immense succès.
Dominique Delouche jeune cinéaste, la sollicite pour deux films, Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme (1967), un film que Max Ophüls rêvait déjà de tourner avec Danielle Darrieux et Divine (1975), une comédie musicale.
Jacques Demy reprend le projet d’un film abandonné sept ans plus tôt, Une chambre en ville. Apprenant cela, Danielle Darrieux contacte le réalisateur, démarche qu’elle n’avait jamais entreprise pour aucun film, en espérant interpréter la Baronne Margot Langlois prévue auparavant pour Simone Signoret. Demy, qui s’était toujours promis de retrouver l’actrice, n’osait pas la solliciter pour incarner le rôle d’une alcoolique. Danielle effectue un magistral retour pour ce film, un drame social entièrement chanté (seule Danielle Darrieux et Fabienne Guyon chantent avec leur propre voix), qui fut encensé par la critique mais connu un échec public. À Jacques Demy, en 1982, elle a précisé : « Je suis un instrument, il faut savoir jouer de moi, alors, on sait en jouer ou on ne sait pas. » Demy rétorquera « un instrument, oui, mais un stradivarius. »[10]
À son tour, Paul Vecchiali, qui admire la comédienne depuis son enfance et souhaite la diriger depuis longtemps, parvient également à concrétiser son rêve grâce à En haut des marches (1983). Elle y incarne le premier rôle d’une institutrice, très proche de la propre mère du cinéaste, qui revient à Toulon quinze ans après la guerre et affronte les souvenirs liés à la mort de son mari, accusé de collaboration et assassiné à la Libération. Elle y chante trois chansons. Danielle Darrieux avait déjà fait une apparition dans son premier film Les Petits drames et le retrouvera plus tard dans un téléfilm de 1988 avec Annie Girardot, Le Front dans les nuages.
André Téchiné, après un projet avorté Les Mots pour le dire, parvient à réunir Catherine Deneuve et Danielle Darrieux dans Le Lieu du crime (1986).
Par la suite Benoît Jacquot lui donne le rôle d'une vieille excentrique qui veut venger la mort de son amie dans Corps et biens, Claude Sautet la hisse en directrice d’une chaîne de magasins, mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, elle retrouve deux amies complices de toujours, Micheline Presle et Paulette Dubost, dans le truculent Le Jour des rois.
Danielle redouble d’activité dans les années 2000, outre le succès au théâtre avec Oscar et la dame rose, François Ozon lui fait tourner son 99e film, qui marque ses soixante-dix ans de carrière, et en fait l'une des suspectes de 8 Femmes. Mère de Catherine Deneuve pour la troisième fois, elle y chante le poème d'Aragon mis en musique par Georges Brassens, « Il n'y a pas d'amour heureux ». En 2006, Danielle Darrieux joue un premier rôle dans Nouvelle chance d'Anne Fontaine aux côtés d'Arielle Dombasle et à 90 ans elle est la victime du film L'Heure zéro adaptation d’un roman d’Agatha Christie.
Elle fit aussi un tour de chant en 1967. À partir des années 1970, Danielle Darrieux partage équitablement sa carrière entre théâtre, télévision et cinéma. Une de ses fiertés théâtrale est d’avoir joué et chanté en anglais à Broadway en 1970, dans la comédie musicale Coco interprétant le rôle de Coco Chanel qui avait été joué auparavant par son idole Katharine Hepburn. Elle fit l’unanimité de la critique new-yorkaise, pourtant réputée pour sa férocité, qui salua sa performance.[11]
« ...Je reprenais le rôle de Coco Chanel, que Katharine Hepburn, mon idole, avait tenu durant sept mois… C’est la seule personne à qui j’ai demandé un autographe. Je l’adorais. A mes yeux, il n’y avait personne de plus talentueux qu’elle. Dès mon arrivée à New York, elle a été adorable. Elle m’a emmené dîner chez elle et m’a offert deux tailleurs Chanel. « Je ne m’habille jamais comme ça », m’a-t-elle expliqué. « Moi non plus ! », lui ai-je répondu. On était parfaites pour ce rôle toutes les deux ! »[12]
Elle est chevalier de la Légion d'honneur et officier des Arts et des Lettres. Elle a reçu en 1955, 1957, 1958 la Victoire de la meilleure comédienne du cinéma français.[13]
Elle est également lauréate d'un César d'honneur reçu en 1985, d'un Molière d'honneur décerné en 1997 et en 2003 d'un Molière de la Meilleure comédienne dans Oscar et la dame rose ainsi qu'un Sept d'or en 1995 comme Meilleure comédienne pour Jalna.
[modifier] Citations
- Danielle Darrieux : « …Max Ophüls adorait noyer les dialogues, étouffer les fins de phrase, ne faire entendre qu'un mot sur trois. « Comme dans la vie », disait-il. C'est ainsi que le bruit d'un fiacre, une conversation mondaine ou encore une musique couvrent toujours le nom de famille de Madame de... »[1]
- « Quelle sublime comédienne, me disait Max Ophüls, regardez ce tendre mouvement de l'épaule ! Regardez ses yeux mi-fermés ! Et ce sourire… oui, son sourire qui ne sourit pas, mais qui pleure ! Ou qui fait pleurer… J’adore travailler avec elle ! Elle sait parfaitement s’imbiber de mes conceptions, comme une idéale éponge intellectuelle, pour les faire égoutter ou, s’il faut, les déverser dans les scènes à jouer, avec une précision de mathématicien… Je l'adore ! »[14]
- « …Son jeu ne se départit jamais d’un certain détachement, une sorte d’underplaying très moderne qui minore tous les affects, nuance la tristesse de sérénité et la joie de mélancolie. »[15]
- Catherine Deneuve : « Danielle est une femme que j'adore. Je répète toujours qu'elle est la seule qui m'empêche d'avoir trop peur de vieillir. Elle n'est pas une vieille dame. Je la trouve désirable avec sa voix charmeuse, sa démarche de jeune femme, cette grâce inégalée. Je garde un souvenir ébloui du film de Téchiné Le Lieu du crime. Je jouais sa fille, comme dans Les Demoiselles de Rochefort. Je rêve encore de la retrouver. »[16]
- Anne Fontaine (réalisatrice de Nouvelle chance) : « Elle était étonnée qu'un metteur en scène de ma génération puisse penser à elle pour un tel personnage. Etrange coïncidence, elle avait d'ailleurs déjà croisé ce rôle plusieurs fois. J'ai été complètement charmée par sa personnalité, son énergie, le mélange de joie, de gaieté et de mélancolie totalement surmontée. Danielle est entièrement tournée vers l'avenir, elle a un rapport unique au temps. »[17]
[modifier] Filmographie
[modifier] Cinéma
- 1931 : Le Bal de Wilhelm Thiele - Antoinette
- 1931 : Coquecigrole de André Berthomieu - Coquecigrole, l'orpheline
- 1932 : Panurge de Michel Bernheim - Régine
- 1932 : Le Coffret de laque de Jean Kemm - Henriette Stenay
- 1933 : Château de rêve de Geza von Bolvary et Henri-Georges Clouzot - Béatrix
- 1934 : L'Or dans la rue de Kurt Bernhardt - Gaby
- 1934 : Mauvaise graine de Billy Wilder et Alexander Esway - Jeannette
- 1934 : Le Secret d'une nuit de Félix Gandéra : présence non créditée
- 1934 : Volga en flammes de Victor Tourjansky - Macha
- 1934 : Mon cœur t'appelle de Carmine Gallone et Serge Veber - Nicole Nadin
- 1934 : La crise est finie de Robert Siodmak - Nicole
- 1935 : L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur (non créditée)
- 1935 : Mademoiselle Mozart de Yvan Noé - Denise
- 1935 : Dédé de René Guissart - Denise
- 1935 : Le Contrôleur des wagons-lits de Richard Eichberg
- 1935 : Quelle drôle de gosse de Léo Joannon - Lucie
- 1935 : J'aime toutes les femmes d'Henri Decoin et Carl Lamac - Danielle
- 1935 : Le Domino vert d'Herbert Selpin et Henri Decoin - Hélène et Marianne de Richmond
- 1936 : Port-Arthur de Nicolas Farkas - Youki
- 1936 : Un mauvais garçon de Jean Boyer et Raoul Ploquin - Jacqueline Serval
- 1936 : Mademoiselle ma mère de Henri Decoin - Jacqueline Letournel
- 1936 : Mayerling d'Anatole Litvak - Maria Vetsera
- 1936 : Tarass Boulba de Alexis Granowsky - Marina
- 1936 : Club de femmes de Jacques Deval - Claire Derouve
- 1937 : Abus de confiance d'Henri Decoin - Lydia
- 1938 : Retour à l'aube d'Henri Decoin - Anita Ammer
- 1938 : Katia de Maurice Tourneur - Katia Dolgoronsky
- 1938 : La Coqueluche de Paris - "The rage of Paris" d'Henry Koster - Nicole
- 1940 : Battement de cœur d'Henri Decoin - Arlette
- 1940 : Coup de foudre film resté inachevé de Henri Decoin
- 1941 : Premier rendez-vous d'Henri Decoin - Micheline Chevasse
- 1941 : Caprices de Léo Joannon - Lise
- 1942 : La Fausse maîtresse d'André Cayatte - Lilian Rander
- 1945 : Adieu chérie de Raymond Bernard - Chérie
- 1946 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier - Martine Cavignol
- 1947 : Bethsabée de Léonide Moguy - Arabella Delvert
- 1948 : Ruy Blas de Pierre Billon - La reine d'Espagne
- 1948 : Jean de la Lune de Marcel Achard - Marceline
- 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara - Amélie
- 1950 : La Ronde de Max Ophüls - Emma Breitkopf, la femme mariée
- 1950 : Toselli (Romenzo d'amor) de Duilio Coletti - Luisa d'Asburgo-Lorena
- 1951 : Riche, jeune et jolie "Rich, yound and pretty" de Norman Taurog - Marie Devaronne
- 1951 : La Maison Bonnadieu de Carlo Rim - Gabrielle Bonnadieu
- 1951 : L'Affaire Cicéron "Five Fingers" / "Operation Cicéron" de Joseph Mankiewicz - La comtesse Anna Staviska
- 1951 : La Vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin - Elisabeth "Bébé" Donge
- 1951 : Le Plaisir de Max Ophüls - "Rosa, une pensionnaire dans le sketch : "La maison Tellier"
- 1952 : Adorables Créatures de Christian-Jaque - Christine
- 1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara - Janine Frejoul
- 1953 : Madame de... de Max Ophüls - La comtesse Louise de...
- 1954 : Châteaux en Espagne (El torero) de René Wheeler - Geneviève Dupré
- 1954 : Escalier de service de Carlo Rim - Béatrice Berthier
- 1954 : Napoléon de Sacha Guitry - Eléonore Denuelle
- 1954 : Bonnes à tuer d'Henri Decoin - Constance "Poussy" Andrieux
- 1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara - Madame de Rénal
- 1955 : L'Affaire des poisons d'Henri Decoin - Madame de Montespan
- 1955 : L'Amant de lady Chatterley de Marc Allégret - Constance Chatterley
- 1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - Agnès Sorel
- 1956 : Alexandre le Grand (Alexander the great) de Robert Rossen - Olympias
- 1956 : Le Salaire du Péché de Denys de La Patellière - Isabelle Lindstrom
- 1957 : Typhon sur Nagasaki de Yves Ciampi - Françoise Fabre
- 1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier - Caroline Hédouin
- 1957 : Le Septième ciel de Raymond Bernard - Brigitte de Lédouville
- 1958 : Le Désordre et la nuit de Gilles Grangier - Thérèse Marken, la pharmacienne
- 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour - Monique Lebeaut
- 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret - Catherine
- 1958 : Marie-Octobre de Julien Duvivier - Marie-Hélène Dumoulin, dite: "Marie-Octobre"
- 1959 : Les Yeux de l'amour de Denys de La Patellière - Jeanne Moncatel
- 1959 : Meurtre en quarante-cinq tours de Étienne Périer - Eve Faugères
- 1960 : L'Homme à femmes de Jacques-Gérard Cornu - Gabrielle/Françoise
- 1960 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara - Henriette d'Entragues
- 1961 : Un si bel été (The greengage summer / Loss of innocence) de Lewis Gilbert - Madame Zisi
- 1961 : Les Lions sont lâchés d'Henri Verneuil - Marie-Laure
- 1961 : Les Bras de la nuit de Jacques Guymont - Danielle Garnier
- 1961 : Les Petits drames de Paul Vecchiali - Simplement une apparition
- 1961 : Le crime ne paie pas un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Gérard Oury - Madame Marsais dans le sketch: "L'homme de l'avenue"
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Clarisse Ardan dans le sketch: "Tes père et mère honoreras"
- 1962 : I Don Giovanni della Costa Azzura de Vittorio Sala - images d'archives
- 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière - La prostituée dans le café de Denis
- 1963 : Landru de Claude Chabrol - Berthe Héon
- 1963 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud - Judith
- 1963 : Méfiez-vous, mesdames "Un monsieur bien sous tous rapports" de André Hunebelle - Hedwige
- 1964 : Patate de Robert Thomas - Edith Rollo
- 1964 : Le Coup de grâce (Les temps héroïques) de Jean Cayrol et Claude Durand - Yolande
- 1965 : L'Or du duc de Jacques Baratier et Bernard Toublanc-Michel - Marie-Gabrielle
- 1965 : Le Dimanche de la vie de Jean Herman - Julia
- 1966 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier - Madame Delayrac
- 1967 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy - Yvonne Garnier
- 1967 : Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme de Dominique Delouche - Alice
- 1968 : Les oiseaux vont mourir au Pérou de Romain Gary - Madame Fernande
- 1969 : La Maison de campagne de Jean Girault - Lorette Boiselier
- 1972 : Roses rouges et piments verts , (No encontré rosas para mi madre) de Francisco Rovira Beleta - Teresa, la mère de Jaci
- 1975 : Divine de Dominique Delouche - Marion Renoir
- 1976 : L'Année sainte de Jean Girault - Christina
- 1979 : Le Cavaleur de Philippe de Broca - Suzanne Taylor
- 1982 : Une chambre en ville de Jacques Demy - Margot langlois
- 1983 : En haut des marches de Paul Vecchiali - Françoise Canavaggia
- 1986 : Le Lieu du crime d'André Téchiné - La grand-mère
- 1986 : Corps et biens de Benoît Jacquot - Madame Krantz
- 1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet - Madame Pasquier, la mère de Martial
- 1989 : Bille en tête de Carlo Cotti - L'Arquebuse
- 1991 : Le Jour des rois de Marie-Claude Treilhou - Armande
- 1992 : Les Mamies de Annick Lanoë - Lolotte
- 1993 : Les Demoiselles ont vingt-ans documentaire de Agnès Varda - Seulement une apparition
- 1994 : L'Univers de Jacques Demy documentaire de Agnès Varda - Seulement une apparition
- 2000 : Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune - Eva
- 2001 : Emilie est partie court métrage de Thierry Klifa - Émilie
- 2001 : 8 Femmes de François Ozon - Mamy
- 2004 : Une vie à t'attendre de Thierry Klifa - Émilie
- 2006 : Nouvelle chance de Anne Fontaine - Odette Saint-Gilles
- 2006 : Persepolis film d'animation de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi - Voix de la grand-mère
- 2007 : L'Heure zéro de Pascal Thomas - Camille Tressilian
[modifier] Télévision
- 1960 : Le Bal des vagabonds Réalisateur inconnu - Participation sous réserve
- 1969 : La Robe mauve de Valentine de Robert Crible - Valentine
- 1972 : Les Jardins du roi de Jean Kerchbron - Hélène
- 1973 : Folie douce "Au théâtre ce soir" de Pierre Sabbagh - Françoise
- 1976 : Les Jeudis d'Adrienne de Guy Jorré - Antoinette
- 1976 : Bonheur, impair et passe de Roger Vadim - La comtesse Deverine
- 1977 : Miss - série en 6 épisodes de 52mn réalisé par Roger Pigaut - Rôle de "Miss" dans tous les épisodes : "Miss a peur", "Miss et la vie en rose", "Miss et la maître-chanteur", "Miss fait une cure", "Miss et le jeune homme fragile", "Miss et la montre de Mozart".
- 1978 : Mais n'te promène donc pas toute nue de Jeannette Hubert
- 1978 : Un comédien lit un auteur documentaire - D.Darrieux lit Gyp
- 1978 : La Belette de Georges Ferraro
- 1980 : Trafic de Jean-Louis Muller
- 1980 : Une puce dans la fourrure de Jean-Pierre Prévost - La logeuse
- 1980 : La Mort en sautoir de Pierre Goutas - Evangeline saint-Léger
- 1981 : On purge bébé de Jeannette Hubert - Julie Follavoine
- 1981 : Marie, Marie feuilleton en 6 épisodes de 52mn de François Chatel et Catherine Bourdet - Marie Bonnaventure
- 1983 : La Dame aux 1001 vies de Pierre Goutas
- 1985 : La Petite fille modèle de Jean-Jacques Lagrange - Mamie
- 1985 : Gigi de Jeannette Hubert
- 1985 : La Vieille dame et l'Africain de Alain Dhouailly
- 1986 : Bonjour maître feuilleton en 12 épisodes de 52mn de Denys de La Patellière - Clarisse Cambèze
- 1987 : L'Age vermeil feuilleton en 4 épisodes de 52mn de Roger Kahane - Adrienne dans les 6 épisodes - "La maison", "Le super marché", "Urbain", "Le mariage".
- 1987 : Adorable Julia de Yves-André Hubert
- 1988 : Tu crois pas si bien dire de Giovanni Fago - Martine Lemaire
- 1989 : Le Front dans les nuages de Paul Vecchiali - Marguerite
- 1989 : La Misère des riches de Richard Martin (feuilleton TV) - Agnès Mercier
- 1992 : Georges et Margaret de Yves-André Hubert et René Clermont - Alice Smith
- 1993 : La Vérité en face de Étienne Périer - Madeleine Depage
- 1993 : Ne coupez pas mes arbres de Michel Roux et Michel Treguer
- 1994 : Jalna feuilleton en 8 épisodes de 90mn de Philippe Monnier - Adeline Whiteoack - "La jeunesse de Reny", "Retour de guerre", "Le grand national", "La saison des amours", "Déchirures", "La chasse au trésor", "La mort d'un champion", "La fiancée du pianiste".
- 1997 : Belle comme Crésus de Jean-François Villemer - Suzanne
- 1997 : Un et un font six - épisodes Crise de confiance et Ca passe ou ça casse de Franck Apprédis - Tante Lolie
- 2000 : Que reste-t-il... d’Étienne Périer - Édith Lorimer
- 2002 : Les Liaisons dangereuses de Josée Dayan - Madame de Rosemonde
- 2003 : Louis de Funès: La comédie humaine documentaire de Philippe Azoulay - Témoignage
- 2007 : Danielle Darrieux, une vie de cinéma documentaire de Anne Wiazemsky - Témoignage
- 2007 : Elles et moi de Bernard Stora - Isabel Esteva
[modifier] Théâtrographie
- 1937: Jeux dangereux d'Henri Decoin
- 1945: Tristan et Yseut de Lucien Fabre
- 1947: L'amour vient en jouant de Jean-Bernard Luc
- 1948: Sérénade à trois de Noel Coward (en tournée)
- 1949: Léocadia de Jean Anouilh et Un souvenir d'Italie de Louis Ducreux (en tournée et en alternance)
- 1952: Evangéline d'Henri Berstein
- 1957: Faisons un rêve de Sacha Guitry
- 1959: Le Chandelier d'Alfred de Musset (en tournée)
- 1963: La Robe mauve de Valentine de Françoise Sagan
- 1965: Secretissimo de Marc Camoletti
- 1966: Comme un oiseau de Pol Quentin
- 1967: Laurette de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon
- 1968: L'Amour quelquefois d'après Guy de Maupassant et Jules Renard (en tournée)
- 1970: Domino de Marcel Achard
- 1970: Coco d'Alan Jay Lerner (à Broadway)
- 1971: Ambassador de Don Ettlinger et A. M. Barlow (à Londres et à Broadway) Chansons sur disque RCA
- 1972: Folie douce de Jean-Jacques Bricaire et de Maurice Lasaygues
- 1973: Les Amants terribles de Noel Coward
- 1976: Lucienne et le boucher de Marcel Aymé
- 1977: Boulevard Feydeau ; trois pièces de Georges Feydeau
- 1979: La Bonne Soupe de Félicien Marceau
- 1980: L'Intox de Françoise Dorin
- 1982: Potiche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy (en tournée)
- 1984: Coup de soleil de Marcel Mithois (en tournée)
- 1985: Gigi de Colette
- 1986: Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon
- 1988: La Maison du Lac de Pol Quentin (en tournée)
- 1989: Adélaïde 90 de Robert Lamoureux
- 1992: Georges et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon
- 1993: Ne coupez pas mes arbres de Marc-Gilbert Sauvajon (en tournée)
- 1995: Harold et Maude de Colin Higgins
- 1998: Une douche écossaise de Philippe Collas et Eric Villedary
- 2001: L'Invitation à la valse de Ernest Thompson (en tournée)
- 2002: Oscar et la dame rose de Éric-Emmanuel Schmitt
[modifier] Chansons et discographie
- « Récemment, Bruel l’a conviée à participer à son album de reprises. Ce garçon a bonne mémoire : l’hirondelle Darrieux, qui fit le printemps du cinéma français ne charma pas que la pellicule, mais aussi la bande-son. C’est qu’à l’époque, peu après les débuts balbutiants du cinéma parlant, la chanson y allait de soi. Et la jeune Bordelaise, fille d’une pianiste et chanteuse, elle-même pianiste et violoncelliste, orna de son timbre ailé bien des scénarios plus ou moins mémorables. Ses toutes premières chansons filmiques étaient signées de l’auteur des insubmersibles Gars de la Marine. Mais l’actrice dut attendre 1941 pour connaître son premier “tube” : ce swinguant Premier Rendez-vous, tiré du film éponyme, qui a gardé toute sa fraîcheur. (...) La “drôle de gosse” devenue grande dame du cinéma français y laisse l’empreinte, visuelle et vocale, d‘un charme éblouissant. » Anne-Marie Paquotte [18] à propos de reprises de chansons sur CD : Danielle Darrieux - Intégrale 1931-1951 (56 titres sur 2 CD - Fremeaux & Associés)
- 1931 : « Les Beaux dimanches », « Chanson de la poupée » enregistrés sur disque Polydor et CD (Le Bal)
- 1931 : « Pauvre Mimi » non enregistré (Coquecigrole)
- 1934 : « On ne voit ça qu’à Paris », « La Crise est finie », « Sans un mot » CD (La crise est finie)
- 1934 : « Si j’avais su » non enregistré (Dédé)
- 1934 : « Ni pire ni meilleur » CD (L'Or dans la rue)
- 1935 : couplets non enregistrés (Le Contrôleur des wagons-lits)
- 1935 : couplets non enregistrés (Quelle drôle de gosse)
- 1935 : « Vous », « Ca vient tout doucement » CD (Mademoiselle Mozart)
- 1936 : « Un mauvais garçon », « Je ne donnerai pas ma place » non enregistrés (Un mauvais garçon)
- 1937 : « Je n’aime que vous » non enregistré (Mademoiselle ma mère)
- 1938 : « Il peut neiger » enregistré dans les années 50 sur disque DECCA (Katia)
- 1938 : « Dans mon cœur », « Chanson de la poupée » enregistrés sur disque Polydor et CD (Retour à l'aube)
- 1939 : « Une Charade » enregistré sur disque Polydor et CD (Battement de cœur)
- 1941 : « Premier rendez-vous », « Chanson d’espoir » enregistrés sur disque Polydor et CD (Premier rendez-vous)
- 1941 : « Un caprice » enregistré sur disque Polydor et CD (Caprices)
- 1942 : « Les Fleurs sont des mots d’amour », « Berger d’autrefois » enregistrés sur disque Polydor et CD (Caprices)
- 1945 : « Adieu chérie », « Jolie petite étoile » enregistrés sur disque Le Chant du monde (Adieu chérie)
- 1945 : « Je vous aime » enregistré sur disque Le Chant du monde (Au petit bonheur)
- 1947 : « Le Temps d’y croire » non enregistré (Bethsabée)
- 1949 : « Tu ne sauras jamais » (en duo avec Jean Desailly) non enregistré (Occupe-toi d'Amélie)
- 1951 : « L’Amour toujours », « There’s danger in your eyes, chérie », « We never talk much » (en duo avec Fernando Lamas) enregistrés sur disque MGM et CD « C’est fini » non enregistré (Riche, jeune et jolie)
- 1951 : « La Complainte des infidèles » non interprété dans le film, enregistré sur disque DECCA (La Maison Bonnadieu)
- 1953 : « L’amour m’emporte » non interprété dans le film, enregistré sur disque DECCA (Madame de...)
- 1958 : « Le Temps d’aimer » enregistré sur disque La Voix de son maître (Un drôle de dimanche)
- 1959 : « Bonjour mon cœur » enregistré sur disque La Voix de son maître (Meurtre en quarante-cinq tours)
- 1963 : « Méfiez-vous mesdames » non interprété dans le film, enregistré sur disque La Voix de son maître (Méfiez-vous, mesdames)
- 1964 : « Le Diable au cœur » enregistré sur disque Barclay (Patate)
- 1965 : « Le Dimanche de la vie » non enregistré (Le Dimanche de la vie)
- 1966 : « Chanson d'yvonne » enregistré sur disque Philips et CD (Les Demoiselles de Rochefort)
- 1975 : « Pourquoi l’amour » enregistré sur disque Pathé-Marconi (Divine)
- 1982 : « Edith et Sa Mere », « Chez la Baronne » ... enregistrés sur disque TREMA (Une chambre en ville)
- 1983 : « En Hauts des marches », « Complainte de Charles », enregistrés sur disque DYNASTIE-DANUBIUS (En haut des marches)
- 1989 : « À l’île Maurice » non enregistré (Bille en tête)
- 1990 : « La Chanson d’amour », « Le Temps du muguet », « La Ballade irlandaise », « Laura »... « La Chanson d’amour » collection La Chance aux chansons. 19 titres sur CD EMI.
- 1993 : du Bal (1931) à Premier rendez-vous (1942). 26 titres CD VANNY RECORDS M.A.D. Éditions.
- 1997 : La chanson de « L’Horloge » dans le conte musical Emilie Jolie
- 2001 : « Il n’y a pas d’amour heureux » (8 Femmes)
- 2002 : « À Paris dans chaque faubourg » en duo avec Patrick Bruel pour l'albulm « Entre deux »
- 2003 : Intégrale Danielle Darrieux 1931-1951 (56 titres sur 2 CD - Fremeaux & Associés)
- 2006 : « La folle complainte » de Charles Trenet (Nouvelle chance)
[modifier] Bibliographie
- Danielle Darrieux Filmographie commentée par elle-même, avec le concours de Jean-Pierre Ferrière (1995), Ramsay Cinéma.
- L'@ide-Mémoire - Volume 1 (2006) - Informations sur L'@ide-Mémoire
[modifier] Lien externe
- (fr+en) Danielle Darrieux sur l’Internet Movie Database
- (fr) Danielle Darrieux sur AlloCiné
- (fr) [2] ou [3] Site filmographique sur Danielle Darrieux
[modifier] Notes et références
- ↑ a b c d e Danielle Darrieux, avec le concours de Jean-Pierre Ferrière, RAMSAY CINEMA, Paris, 1995, (ISBN 2-84114-113-6),
- ↑ a b c Noir & blanc - 250 acteurs du cinéma français 1930-1960, Danielle darrieux, Flammarion, (ISBN 2-08-067877-9),
- ↑ Séductrices du cinéma français 1936-1956, Françoise Ducout, Henri Veyrier, (ISBN 2-85-119-165-5),
- ↑ Cocteau et le Cinéma - Désordres, Philippe Azoury, Jean-Jacques Lalanne, Cahiers du Cinéma – Centre Pompidou, (ISBN 2-86642-362-3),
- ↑ Cinéma Français, Vincent Pinel, Éditions Cahier du Cinéma,
- ↑ Encyclopédie alpha du cinéma, volume 5 "Le drame psychologique"
- ↑ Max Ophüls, Claude Beylie, Éditions Pierre Lherminier, Paris 1984,
- ↑ Max Ophüls, Karl Guérin, Cahiers du cinéma, colection « Auteurs » (ISBN 2-86642-063-2),
- ↑ Julien Duvivier, le mal aimant du cinéma français, Eric Bonnefille, Tome 2 : 1940-1967 - L'Harmattan, (ISBN 2-7475-2353-5),
- ↑ Article Le mystère d'une femme champagne, Philippe Lançon, Libération
- ↑ Paris-Hollywood, Les Français dans le cinéma américain – Dominique Lebrun – Hazan – 1987 (ISBN 2-85025-136-4),
- ↑ Interview Danielle Darrieux - La dame de cœur, Thierry Klifa, Studio n°129 - décembre 1997
- ↑ [1] Archives de l'INA - Danielle Darrieux et les récompenses
- ↑ Max Ophüls, Georges Annenkov (Costumier de Madame de…), Le Terrain Vague, Paris
- ↑ La femme aux cents films - Jean-Marc Lalanne - Cahiers du cinéma n°566 - mars 2002
- ↑ Catherine Deneuve, l’Express 1996.
- ↑ Secrets de tournage de Nouvelle chance sur allocine.fr
- ↑ Anne-Marie Paquotte – Télérama