Duke Nukem

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Duke Nukem
Série Duke Nukem

Rôle Héros
Sexe masculin
Espèce humaine
Origine
Profession « botteur de cul d'aliens »[1]
Taille
Poids
Groupe sanguin
Arme favorite
Pouvoirs spéciaux
Famille

Créateur
Date de création 1991
Première apparition Duke Nukem
Doublage

Duke Nukem est un célèbre personnage de jeu vidéo, héros d'une série de nombreux jeux d'action sur PC et console, né le 1er juillet 1991.

Sommaire

[modifier] My name is Nukem, Duke Nukem

[modifier] Traits physiques

Il est grand, musclé, et a les cheveux blonds coiffés en brosse (son physique repose sur celui de l'acteur Dolph Lundgren). Son style vestimentaire n'a quasiment pas changé : tee-shirt rouge, blue-jean et bottes de moto noires ou rangers. Seuls les fans de la première heure se souviennent qu'il a les yeux bleus, car à partir de Duke Nukem 3D il porte en permanence des lunettes noires. D'ailleurs c'est aussi à partir de cet épisode que sa voix est celle de Jon St. John, lui donnant ce ton grave et rauque bien connu.

Il est souvent représenté équipé d'un jet-pack (réacteur dorsal) et armé d'un gros pistolet automatique, de nature indéterminée au début, mais ressemblant vaguement à un Desert Eagle customisé dans ses aventures les plus récentes.

[modifier] Traits de caractère

On sait peu de chose sur le personnage lui-même. Dans le tout premier épisode, sur DOS, on peut apprendre que Duke a été engagé par la CIA pour une mission commando contre l'ennemi d'alors, le docteur Proton, mais on ne sait rien sur le personnage lui-même, à part peut-être qu'il résiderait en Californie.

Bien que ce soit sujet à controverse chez les fans, le nom de « Nukem » serait la contraction de « nuke them » (« atomisez-les », en anglais) d'ailleurs depuis Duke Nukem 2, le symbole nucléaire est systématiquement associé au personnage. Aussi, Duke s'est appelé « Nukum » dans la mise à jour de la version 2.0 du premier jeu, car les concepteurs avaient cru comprendre que le nom avait déjà été déposé sous copyright. En réalité, il n'en était rien, et ils ont pu reprendre le nom de « Nukem » lors du développement du deuxième opus.

[modifier] Ennemis

Ses premiers adversaires étaient les robots du Dr Proton, le scientifique fou ayant cherché à conquérir le monde à la tête d'une armée cybernétique. Dans l'épisode deux, ce sont de mystérieux aliens qui enlèvent Duke pour se servir de son cerveau dans leur ordinateur de guerre qui devait leur permettre de conquérir la Terre. C'est à partir de Duke Nukem 3D qu'apparaissent ses ennemis récurrents : d'autres aliens (ce serait les mêmes que dans Duke Nukem 2, mais ils sont difficilement reconnaissables) qui veulent toujours s'emparer de la planète pour réduire les humains en esclavage ainsi que des ressources minières de notre planète.

Comme cet épisode marque l'apparition dans la série d'une bonne couche d'humour décapant, lesdits aliens sont quasiment des caricatures, et semblent sortir des téléfilms de science-fiction bas de gamme des années 1980. Leur particularité principale réside dans une fascination inexpliquée pour les femelles humaines, et notamment les prostituées des bas fonds de Los Angeles, qu'ils collectionnent (à moitié dénudées) dans des bocaux.

L'opposant le plus courant de Duke est sans doute le porkoflic ou polgore (pig cop) mutant homme-sanglier du LAPD dont l'ADN a été modifié, toujours armé de son fusil à pompe. C'est le plus célèbre, avec les octobrain et autres troopers pour ne citer qu'eux.

[modifier] Références

On remarque que les extra-terrestres rencontrés dans Duke Nukem 3D s'inspirent de certains genres cinématographiques. Les œufs sont ronds, gris et orangés à leur racine et éclosent de la même façon que dans Alien. Les protozoïdes qui en sortent sautent sur le visage de leurs proies, autre référence au film de Ridley Scott. Aussi, dans Duke Nukem Atomic Edition, un monstre inédit fait son apparition et ressemble à s'y méprendre à l'alien de 'Independance Day'.

Les références au cinéma et à la télévision sont importantes dans Duke Nukem 3D : outre des réminiscences du film Alien, on peut voir des portes dites « Star Trek » dans le deuxième épisode (Lunar Apocalypse). Cet épisode est d'ailleurs parodié dans le level Movie Set (plateau de cinéma) du troisième épisode (Shrapnel City). En outre, on trouve une référence à Indiana Jones dans une place secrète de Hotel Hell (« We meet again, doctor Jones! » dira Duke) et à Terminator 1 dans le niveau caché Freeway. Régulièrement dans le jeu, des affiches de Sister Act III sont placardées (on y voit deux femmes en bikini). Dans le film Invasion Los Angeles(They Live) de John Carpenter et sorti en 1988, le héros John Nada ( grand, blond et musclé) déambule dans Los Angeles en possession d'une paire de lunettes qui lui permettent de voir la réalité telle qu'elle est : le monde est gouverné par des extraterrestres. Dans une scène du film, Il combat des policiers du LAPD qu'il voit comme d'hideux aliens et sort la réplique récurrente " I have come here to chew bubble gum and kick ass and I'm all out of bubble gum !". On peut aussi l'entendre dire dans "Manhattan Project": "Life is like a box of ammo", littéralement "La vie est comme une boîte de munitions", clin d'œuil au film "Forest Gump" dans lequel le héros éponyme dit "Ma Maman disait: "la vie, c'est comme une boîte de chocolats; on ne sait jamais sur quoi on va tomber".

D'autre part, pour s'échapper de la prison de Death Row (on voit le space marine de Doom dans la chapelle (on y entend à ce moment Duke dire "That's one doomed space marine!" : « Voilà l'un de ces space marines maudit! »)), Duke passe au travers d'un poster d'une des cellules pour déboucher dans les égouts, comme dans Les Évadés de Franck Darabont. On peut enfin citer La Guerre des étoiles avec un des niveaux de Lunar Apocalypse, nommé Dark Side (« côté obscur ») et aussi les Simpson avec le zeppelin publicitaire Duff Beer du level final. Détail amusant : derrière le comptoir d'Apu (épicier des Simpson), on peut voir une borne arcade "Nuke" avec un dessin d'explosion atomique, référence au jeu. Egalement dans les niveaux sur la Lune, un monolithe noir, référence au film "2001, Odyssée de l'espace", qui sert de téléporteur pour se rendre sur le vaisseau Alien.

[modifier] Armes récurrentes

Dans DN1, l'arme (unique) de Duke est décrite comme une sorte de fusil à radiation (d'où le « atomisez-les », voir plus haut) Dans DN2, cette arme devient adaptable, pouvant tirer, au gré des bonus trouvés, des missiles ou des lasers.

Avec le passage au genre FPS, Duke s'est équipé d'un arsenal plus important encore, et souvent original. Voici les armes disponibles dans DN 3D :

  • Le coup de pied (surtout utile pour détruire le décor ou achever un ennemi), Duke pouvant d'ailleurs donner des coups de pied des 2 pieds en même temps ! (Seulement dans la première version. Corrigé dans les versions suivantes.)
  • Le pistolet (arme de base) ;
  • Le shotgun (fusil à pompe à canon scié) ;
  • La mitrailleuse (une gatling qui ressemble à un drôle d'engin à trois canons) ;
  • Le RPG (Rocket Propelled Grenade: un lance-roquettes, un classique depuis Doom) ;
  • Les pipe bombs (grenades avec déclenchement à distance) ;
  • Le Schrinker (« rétrécisseur », pour minimiser les ennemis et les écraser). À partir de l'add-on Plutonium Pack (1997), cette arme est dotée d'un amplificateur (Canon à micro-ondes) ayant l'effet inverse : elle élargit les ennemis jusqu'à les faire exploser. Cette version est cependant nettement moins pratique et surtout moins jouissive (mais très amusante aux premières utilisations).
  • Le Devastator (double canon balançant des mini-missiles par rafale) ;
  • Les Laser trip-bombs (mines laser plates à placer sur un mur, projetant un rayon rouge qui, si traversé, enlenche l'explosion de la mine) ;
  • Le Freezer (rayon congélateur d'ennemis).

D'autres armes apparaîtront dans les épisodes successifs, mais celles-ci reviendront systématiquement, c'est pourquoi elles sont citées ici.


[modifier] Œuvres

[modifier] Jeux vidéo

Le jeu qui a introduit le personnage. Il s'agit d'un jeu de plate-forme en deux dimensions.
Une suite toujours en jeu de plate-forme.
Premier épisode en 3D, il s'agit d'un jeu de tir subjectif qui connu un grand succès.
Différent de la version DOS.
  • (En développement) : Duke Nukem Forever (soi-disant toujours en développement depuis début 1997 et annoncé pour 1998, sortie présumée en 2007 d'après le magazine anglais/américain PC Gamer, en fait ce projet de jeu constitue l'une des plus célèbres arlésiennes du monde du jeu vidéo, entre calembour magistral de la part des développeurs et attente pieuse de la part des fans.) Il n'en reste pas moins qu'une nouvelle video de duke nukem forever est apparu en décembre 2007 cela laisse donc supposer qu'il sortira bien un jour.

Duke apparaît aussi dans d'autres jeux, par exemple dans le jeu de course Death Rally, mais aussi, et c'est moins connu car plus ancien, dans un autre jeu de plate-forme d'Apogee Software : Cosmo cosmic's adventure.

[modifier] Adaptation cinématographique

Un film avait été envisagé mais le projet a été annulé[réf. nécessaire].

[modifier] Produits dérivés

Il existe une collection de figurines Duke Nukem.

[modifier] Musique thématique

Le thème principal de la série Duke Nukem a également été repris par le groupe Megadeth. Cette reprise est présente sur la version japonaise de leur album Risk, mais également sur Music to Score by, la bande originale de Duke Nukem[2].

[modifier] Références

  1. Biographie de Duke Nukem, 3D Realms (page consultée le 25 mai 2008).
  2. 3drealms.com - Annonce du 10 aout 1999

[modifier] Liens externes


Autres langues

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)