Walter Murch
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Walter Murch | |
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Nom | Walter Scott Murch |
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Naissance | 12 juillet 1943 New York, New York (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession(s) | Monteur |
Films notables | Le Patient anglais (1996) Apocalypse Now (1979) Conversation secrète (1974) |
Conjoint(e) | Aggie Murch (1965-présent) |
Fiche IMDb |
Walter Murch est un monteur, scénariste et réalisateur américain né le 12 juillet 1943 à New York, New York (États-Unis).
Sommaire |
[modifier] Biographie
Walter Murch étudie au Collegiate School, une école préparatoire privée, de 1949 à 1961. Puis il poursuit ses études à l'Université Johns-Hopkins jusqu'en 1965. Il y fait la rencontre du futur réalisateur/scénariste Matthew Robbins et du futur directeur de la photographie Caleb Deschanel. En 1965, Murch et Robbins s'inscrivent au programme de cinéma de l'Université de la Californie du Sud et incitent Caleb Deschanel à les suivre. C'est là que tous trois feront la connaissance d'autres étudiants tels que George Lucas, Hal Barwood, Willard Huyck, Don Glut et John Milius qui connaîtront chacun une belle carrière.
Murch commence sa carrière de monteur sur le film de Francis Ford Coppola, The Rain People. Puis il travaille avec George Lucas sur THX 1138 et American Graffiti, et à nouveau avec Coppola sur Le Parrain. Toujours avec Coppola, il est nommé à l'Oscar du meilleur montage pour Conversation secrète (1974). La même année, il travaille également sur le mixage sonore du film Le Parrain 2.
En 1985, il réalise son unique film à ce jour, Return to Oz, qu'il a co-écrit avec Gill Dennis.
Contrairement à la plupart des monteurs contemporains, Murch aime travailler debout, à la manière d'un chirurgien ou d'un cuisinier. Au contraire, il s'allonge au sol pour écrire, considérant que le montage et l'écriture sont deux processus littéralement opposés.[1]
En 2001, il écrit un livre consacré au montage, In The Blink of an Eye. Lui-même est le sujet principal du livre de Michael Ondaatje The Conversations en 2002[2], réunissant plusieurs conversations entre Ondaatje et Murch suite au travail de Murch sur le film Le Patient anglais tiré du roman éponyme d'Ondaatje.
En 2007, un documentaire intitulé Murch lui est consacré.[3]
[modifier] Innovations et récompenses
En travaillant sur le montage de films, il eut fort à faire avec les imperfections des coupes sur la pellicule. Aussi, il inventa un adhésif spécial afin de rendre le collage plus discret grâce à des bandes étroites, mais fortement adhésives, d'une bande de polyester-silicone. Il nomma son invention « In-vis-o ».
En 1979, il obtient l'Oscar du meilleur mixage de son pour Apocalypse Now (avec Mark Berger, Richard Beggs et Nat Boxer), film pour lequel il est également nominé pour l'Oscar du meilleur montage. Avec ses collègues, il imagine le système audio 5.1 permettant d'améliorer l'immersion du spectateur dans le film. Apocalypse Now est le premier film en son multi-canaux ayant été mixé sur une table de mixage numérique.
En 1996, il travaille sur le film d'Anthony Minghella, Le Patient anglais, tiré du roman éponyme de Michael Ondaatje. Il remporte à nouveau l'Oscar du meilleur mixage de son, mais aussi l'Oscar du meilleur montage, le premier Oscar décerné pour un film monté numériquement (grâce au système Avid). Il reste la seule personne à avoir remporté ces deux Oscars.
En 2003, il monte un autre film d'Anthony Minghella, Retour à Cold Mountain, en utilisant le logiciel à bas prix Final Cut Pro sur un simple ordinateur Power Mac G4. Cela contraste avec les onéreux systèmes Avid habituellement utilisés pour le montage non linéaire de films à gros budget. Il est à nouveau nominé pour l'Oscar du meilleur montage. Son travail sur ce film est décrit dans le livre de Charles Koppelman Behind the Seen (2004).[4]
Il est probablement le seul monteur à avoir été nominé à l'Oscar du meilleur montage pour 4 films montés grâce à 4 systèmes différents :
- Julia (1977) sur une simple Moviola ;
- Apocalypse Now (1979), Ghost (1990) et Le Parrain 3 (1990) sur un KEM Flatbed ;
- Le Patient anglais (1996) sur une station Avid ;
- Cold Mountain (2003) avec le logiciel Final Cut Pro.
[modifier] Filmographie
[modifier] comme monteur
- 1974 : Conversation secrète (The Conversation)
- 1977 : Julia de Fred Zinnemann
- 1979 : Apocalypse Now
- 1986 : Captain EO
- 1988 : L'Insoutenable Légèreté de l'être (The Unbearable Lightness of Being)
- 1989 : Call from Space
- 1990 : Ghost
- 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather: Part III)
- 1992 : The Godfather Trilogy: 1901-1980 (vidéo)
- 1993 : House of Cards
- 1993 : Roméo pris au piège (Romeo Is Bleeding)
- 1994 : Les Complices (I Love Trouble)
- 1995 : Lancelot, le premier chevalier (First Knight)
- 1996 : Le Patient anglais (The English Patient)
- 1999 : Le Talentueux Mr Ripley (The Talented Mr. Ripley)
- 2002 : K-19: Le piège des profondeurs (K-19: The Widowmaker)
- 2003 : Retour à Cold Mountain (Cold Mountain)
- 2005 : Jarhead, la fin de l'innocence (Jarhead)
- 2007 : L'Homme sans âge (Youth Without Youth)
[modifier] comme scénariste
- 1971 : THX 1138
- 1979 : L'Étalon noir (The Black Stallion)
[modifier] comme réalisateur
- 1985 : Oz, un monde extraordinaire (Return to Oz)
[modifier] Liens externes
- (fr+en) Walter Murch sur l’Internet Movie Database
- (fr) Walter Murch sur AlloCiné
[modifier] Références
- ↑ Review of The Conversations. The Author and the Film Editor: Ondaatje interviews Murch by Mike Shen
- ↑ Ondaatje, Michael (2004). The Conversations: Walter Murch and the Art of Film Editing (New York: Random House).
- ↑ Ichioka, Edie and Ichioka, David (2007). Walter Murch on Editing.
- ↑ Koppelman, Charles (2004). Behind the Seen: How Walter Murch Edited Cold Mountain Using Apple's Final Cut Pro and What This Means for Cinema (New Riders Press) ISBN 978-073571426.