Zone exempte d'armes nucléaires
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
Une zone exempte d'armes nucléaires (en anglais Nuclear-Weapons-Free Zone, ou NWFZ) est définie selon l'ONU par un accord, généralement sous la forme d'un traité internationalement reconnu, qui bannit l'utilisation ou le déploiement d'armes nucléaires sur une région ou un pays donné. De plus, cet accord doit disposer de mécanismes de vérification et de contrôle pour appliquer les engagements des pays signataires.[1]
Les zones exemptes d'armes nucléaires sont conçues comme des mesures de transition vers un désarmement nucléaire complet. Leur nombre a continuellement augmenté depuis le premier Traité de l'Antarctique. Actuellement, sont aussi identifiés comme des territoires exempts d'armes nucléaires :
- Traité de Tlatelolco, en Amérique latine et aux Caraïbes
- Traité de Bangkok, pour l'Association des nations du Sud-Est asiatique
- Traité de Pelindaba, pour le contient africain
- Traité de Rarotonga, sur l'océan Pacifique
- Statut de zone exempte d'armes nucléaires de la Mongolie
- Traité de Moscou, pour l'ex-République démocratique allemande
Il existe aussi plusieurs propositions d'accords, concernant le Moyen-Orient, la péninsule coréenne, l'Asie centrale, l'Europe centrale, et l'Asie du Sud.
Le développement d'une zone africaine exempte d'armes nucléaires se heurte à une difficulté au Moyen-Orient : aucun pays arabe ne veut signer le traité de Pelindaba tant qu'Israël, qui est un pays voisin du territoire concerné, ne renoncera pas à son programme d'armes de destruction massives.[2]