Air Sénégal International

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Air Sénégal International

AITA V7	OACI SNG		Indicatif d'appel -
Repères historiques
Date de création		2000
Fiche d'identité
Hub(s)		Aéroport international de Dakar
Hubs secondaires
Programme de fidélité		Carte Horizons
Alliance
Taille de la flotte		5
Nombre de destinations		25
Siège social		Dakar
Société mère		Groupe Royal Air Maroc
Société sœur		{{{société_sœur}}}
Filiales		{{{filiales}}}
Effectif		{{{nb_employés}}}
Dirigeants		Mouhamed El Yaalaoui
Site internet		www.air-senegal-international.com/

Air Sénégal International ou ASI (code AITA : V7 ; code OACI : SNG) est une compagnie aérienne du Sénégal, membre du groupe Royal Air Maroc.

Son premier vol date du 23 février 2001.

La compagnie est basée à l'aéroport international de Dakar-Léopold Sédar Senghor.

[modifier] Histoire

La compagnie aérienne est créée le 1^er février 1971 (OACI : DSB - AITA DS) en tant que Air Sénégal et démarre ses opérations le 23 février 2001. Elle est restructurée en tant que transporteur international à la suite de l'acquisition d'une majorité des parts (51%) par le Groupe Royal Air Maroc en 2001 – les autres 49% étant détenus par le gouvernement sénégalais – pour devenir bientôt le « fleuron du transport aérien ouest-africain »^[1].

Mais les difficultés s'accumulent et ASI est même concurrencée par Royal Air Maroc qui dans l'intervalle a ouvert de nombreuses lignes sur ses propres destinations. Fin 2006 les pertes cumulées atteignent 12 milliards de francs CFA et une faillite est à craindre.

C'est alors que le ministre des Transports terrestres et des Transports aériens Farba Senghor annonce, au cours d’une conférence de presse le 1^er novembre 2007, que le Sénégal reprendra le contrôle de la compagnie Air Sénégal international avec 75% du capital, les 25% restant étant conservés par le Groupe Royal Air Maroc^[2]. L'État injecterait ainsi dans l'entreprise de 20 à 23 milliards de francs CFA et désormais les postes-clés (directeur général, financier, technique) seraient en outre confiés à des cadres sénégalais. Beaucoup s'interrogent néanmoins sur l'avenir de la compagnie. Ira-t-on jusqu'à la nationalisation ? Le contrôle de l'État ne présente-t-il pas des risques pour une bonne gestion ^[3]?

[modifier] Flotte

Un Dash 8 Q 300 à l'aéroport de Banjul

Air Sénégal International dispose d'une flotte constituée de 3 Boeing 737-700 et 1 De Havilland Dash 8Q-300 pour les liaisons régionales :

1 Boeing 737-700 acquis auprès de Boeing
2 Boeing 737-700 en lease auprès de GECAS
1 Dash 8 Q 315 acquis auprès de Bombardier (De Havilland)

Les Boeing 737-700 sont en version 12 sièges Business et 102 sièges en économique et relient en général l'Afrique à l'Europe, mais sont utilisés aussi sur certaines dessertes régionales. Quant au Dash 8 Q 300, il fait les destinations domestiques (Tambacounda, Ziguinchor) et quelques pays avoisinants dont les aéroports ne peuvent pas accueillir de plus gros appareils ou dont le trafic ne justifie pas une plus grosse capacité.

[modifier] Destinations

Au Sénégal : Cap Skirring, Dakar, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor
En Afrique de l'Ouest : Abidjan, Bamako, Banjul, Bissau, Conakry, Cotonou, Lomé, Niamey, Nouakchott, Ouagadougou et Praia
En Europe : Paris , Lyon, Marseille
Casablanca en partage de codes avec Royal Air Maroc
Bruxelles en partage de codes avec Brussels Airlines
Madrid en partage de codes avec Iberia
Johannesburg et New York en partage de codes avec South African Airways

[modifier] Activité

La compagnie a transporté 510 778 passagers en 2006 et a réalisé un chiffre d'affaires de 156 millions de dollars la même année.

Le classement des 500 meilleures entreprises africaines^[4]situe la société à la 412^e place en 2007 (422^e l'année précédente). C'est la dixième entreprise sénégalaise dans ce palmarès annuel.

[modifier] Notes et références

↑ Marianne Meunier, « Air Sénégal International devient publique », Jeune Afrique, n° 2443, du 4 au 10 novembre 2007, p. 90
↑ Le Soleil (Sénégal), 2 Novembre 2007
↑ « Air Sénégal International devient publique » loc. cit.
↑ The Africa Report, n° 6, avril-juin 2007, p. 98