Amazonas (Brésil)
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Administration | |||
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Capitale Plus grande ville |
Manaus Manaus |
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Région | Nord | ||
Gouverneur | Eduardo Braga | ||
Géographie | |||
Superficie · Totale |
Classé 1er 1 570 947 km² |
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Démographie | |||
Population · Totale (2005) · Densité |
Classé 15e 3 232 330 hab. 2,06 hab./km² |
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Autres informations | |||
IDH (2000) | 0,713 — moyen | ||
Fuseau horaire | UTC-4 et -5 | ||
ISO 3166-2 | BR-AM |
L’Amazonas est le plus grand des États du Brésil en superficie, au nord-ouest du pays. Il est bordé au nord par la Colombie et le Venezuela, à l’est par le Roraima et le Pará, au sud par le Mato Grosso et le Rondônia, au sud-est par l'État d'Acre et à l’ouest par le Pérou.
À la frontière avec le Venezuela, se situent le Pic da Néblina avec 3040 mètres et celui de 31 de março avec 2994 mètres, ce sont les points culminants du Brésil.
Il a une population de 3 232 330 habitants pour une superficie de 1 664 000 km² et sa capitale est Manaus.
[modifier] Histoire
Jusqu’au XVIIIe siècle, toute l’Amazonie actuellement brésilienne appartenait à l’Espagne et était pratiquement inconnue, visitée seulement par des missionnaires et des expéditions officielles comme celle de Pedro Teixeira qui atteignit Quito en 1637.
En 1669, le capitaine Francisco da Mota Falcão créa le petit fort de São José de Rio Negro qui fut le noyau de la future Manaus et qui devint, en 1757, la capitale de la capitainerie de même nom. Le manque d’attraits économiques du territoire fit que l’Espagne cedât la région au Portugal par le traité de Madrid en 1750. Lors de l’indépendance du Brésil, en 1822, la région s’intégra au Pará et participa aux luttes de Cabanagem de 1835 à 1840.
En 1850, fut créée la province d’Amazonas. En 1866, la navigation sur l’Amazone fut ouverte à la navigation internationale et le caoutchouc commença à attirer beaucoup de monde. Entre 1890 et 1910, le caoutchouc de l’Amazonas correspond à 40% de la production mondiale. De 1872 à 1920, la population passa de 58000 à près de 1,5 millions d’habitants et Manaus devint une ville du type européen.
A partir de 1910, Amazonas perd les marchés en faveur de la concurrence asiatique, le déclin fut rapide et dura jusqu’en 1950 quand le gouvernement essaya de rompre l’isolement de la région par la construction de la route Belém-Brasilia. En 1967, l’institution de la Zone franche de Manaus pour créer un pôle industriel favorisa aussi le déveppement du commerce, du tourisme de l’hotellerie et des services avec la création d’environ 100 000 emplois. Des tentatives d’installer une agriculture n’ont pas donné de résultats parce que, après le retrait de la végétation, la terre y est rarement fertile.
La plus grande partie des routes ont été reprises par la forêt ; c’est le cas de la Transamazonica qui n’est praticable que sur un petit trajet et encore durant la période séche.
On assiste à partir de 1980 à un déclin de la zone franche dû en grande partie à la diminution des aides fiscales, conséquence de la tendance de diminuer l’intervention de l’État dans l’économie. Les autorités sont de plus en plus préoccupées par l’occupation et la défense de l’Amazonie créant notamment un réseau de surveillance l’espace aérien.
[modifier] Déforestation
Pour l'année 2005, 928 km² de forêt amazonienne ont été détruits dans le sud de l'État de l'Amazone[1] selon les données du SIPAM (Système de protection de l'Amazone du Brésil), l'aire touchée par la déforestation atteint les 12 445 km² rien que dans cette région. Le défrichement concerne même des zones pourtant protégées par les autorités.
[modifier] Voir aussi
- ↑ « Brésil: la déforestation dans l'Amazone s'est aggravée de 928 km² en 2005 » dans Le Monde du 16/07/2006, [lire en ligne]
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