Breuil-le-Sec

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Breuil-le-Sec
Carte de localisation de Breuil-le-Sec
Pays France France
Région Picardie Picardie
Département Oise Oise
Arrondissement Clermont
Canton Clermont
Code Insee 60106
Code postal 60840
Maire
Mandat en cours
Jean-Marc Delafraye
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Clermontois
Latitude
Longitude
49° 22′ 15″ Nord
         2° 27′ 11″ Est
/ 49.3708333333, 2.45305555556
Altitude 46 m (mini) – 152 m (maxi)
Superficie 8,89 km²
Population sans
doubles comptes
2 055 hab.
(1999)
Densité 231 hab./km²

Breuil-le-Sec est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.

Les hameaux et villages d'Autreville, Bailly-le-Bel, Breuil-le-Sec et Crapin sont à l'origine de la commune de Breuil-le-Sec.

Sommaire

[modifier] Toponymie

Le mot broïlo est d'origine celte, désignant un bois humide et marécageux. Cette commune s'appelait Buolium vers 1099, Bruolium siccum en 1248, Bruel le sec en 1373, Breul le seq en 1497, Brulsec en 1686 qui est encore son nom en picard.

[modifier] Blason

Le blason, de création récente, évoque l'histoire et l'activité économique de la commune. Les cigognes rappellent la présence de l'"Escadrille des Cigognes" pendant la Première Guerre mondiale. En bas, nous retrouvons l'industrie (engrenage), la sylviculture (arbre) et l'agriculture (épi).

[modifier] Climatologie

Le site Météo-Oise donne les valeurs suivantes :

  • Température minimum : -6,8°C à 08:33 le 25/01/2006 et maximum 36,1°C à 16:02 le 19/07/2006
  • Point de rosée : -10,6°C à 18:12 le 12/03/2006 et maximum 22,0°C à 17:58 le 13/06/2006
  • Température au vent : -16,9°C à 13:53 le 30/12/2005 et maximum 34,7°C à 17:52 le 31/08/2005
  • Humidité minimum : 22% à 14:59 le 14/07/2005
  • Baromètre minimum : 987,2 hPa à 14:45 le 02/12/2005 et maximum 1040,7 hPa à 11:15 le 10/12/2005
  • Vitesse du vent moyenne : 54,7 km/h à 02:06 27/07/2006
  • Rafales maximum : 70,8 km/h 13:42 20/05/2006
  • Direction du vent : Rafales SO 13:42 20/05/2006
  • Précipitation en une heure maximum : 11,938 l/m² à 01:16 le 15/09/2006
  • Précipitation en une journée maximum : 30,2 l/m² à 09:38 le 25/06/2006
  • Il pleut en moyenne 137 jours soit 352 mm par an
  • Distribution de la force du vent : 5 Bft : 0,02% ; 4 Bft : 0,87% ; 3 Bft : 9,76% ; 2 Bft : 32,00% ; 1 Bft : 32,97% ; 0 Bft : 24,37%
  • La Direction du vent calme : N-NE : 4,6% ; NE : 3,9% ; E-NE : 7,4% ; E : 3,1% ; E-SE : 1,8% ; SE : 2,2% ; S-SE : 2,6% ; S : 4,2% ; S-SO : 7,3% ; SO : 9,0% ; O-SO : 10,8% ; O : 5,0% ; O-NO : 5,6% ; NO : 2,6% ; N-NO : 1,7% ; N : 28,1%

[modifier] Histoire

Pendant la Première Guerre mondiale, l'escadrille n° 3 qui vient de Vauciennes s'installe sur le terrain situé le long de la nationale, derrière l'actuelle stèle commémorative. La future « Escadrille des Cigognes » est commandée par la capitaine Antonin Brocard et compte dans ses rangs des pilotes aviateurs qui deviendront célèbres tels Georges Guynemer dont la famille habite Compiègne ou Jules Védrines. Une manche à air indique la direction du vent et deux rectangles de toile blanche posés sur le sol indiquent le sens d'atterrissage. Des hangars Bessonneax abritent les avions et des baraques Adrian accueillent les bureaux et la popote. Certains pilotes habitent chez l'habitant, d'autres dans les baraques. Le personnel vit sous tentes. Fin 1915, l'escadrille comporte de 10 Nieuport [1], 4 Morane-Saulnier [2] de chasse, et 3 Caudron [3] de bombardement. Le personnel est composé de douze pilotes [4] ; de vingt officiers, sous-officiers, soldats observateurs ; de mécaniciens.

Georges Guynemer
Georges Guynemer
  • 16 août 1915 : L'escadrille MS 3 (pour Morane-Saulnier) s'installe à Breuil-le-Sec.
  • 28 août 1915 : Le capitaine Brocard abat le fils du Général allemand Van Bailer à Fleurines.
  • 2 octobre 1915 : Le sergent Guynemer bombarde Noyon.
  • Fin Octobre 1916 : Les Morane-Saulnier sont remplacés par des Nieuport. L'escadrille MS 3 devient l'escadrille N 3.
  • 3 novembre 1915 : Le sous-lieutenant Bucquet remplace Bonnard qui part en Serbie. Ce dernier laisse son avion Le vieux Charles à Guynemer qui conservera ce nom pour tous ses avions.
  • 20 novembre 1915 : Arrivée du sergent Grivotte.
  • 7, 8, 15 décembre 1915 : Victoires de Guynemer.
  • 2 février 1916 : Le sergent pilote Grivotte et le lieutenant observateur Grassal sont descendus. Arrivée du lieutenant Peretti, puis de Chainat.
  • 3 et 5 février 1916 : Trois victoires de Guynemer.
  • 4 mars 1916 : Georges Guynemer est nommé sous-lieutenant.
  • 10 février 1916 : Arrivée du lieutenant Colcomb.
  • 12 mars 1916 : Brocard, Bucquet, Chainat, Deullin, Guynemer, Houssemand et Peretti partent à Vadelaincourt près de Verdun. Le lieutenant Colcomb prend le commandement de la base.
  • Avril 1916 : La base de Breuil-le-Sec est désaffectée. L'escadrille N 3 est réunie à Cachy (Somme) et devient l'« Escadrille des Cigognes ».

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 Armand Lefeuvre
2008 Jean-Marc Delafraye
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[5])
1720 1791 1826 1841 1846 1851 1891 1936 1954 1962 1968 1969 1975 1981 1982 1983 1990 1999
578 617 575 532 506 478 443 588 1390 2168 2200 2168 2321 2329 2421 2421 2416 2055
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Patrimoine

[modifier] Égilse Saint-Martin

[modifier] Chapelle Saint-Arnould

[modifier] Ferme des Étournelles

La demeure actuelle de la ferme des Étournelles (ou des Tournelles) repose sur les bases d'un ancien manoir fortifié dont il reste seulement une tourelle. Celui-ci a été transformé vers 1671 par Louis Béchameil (1630-1707), surintendant de Monsieur, frère de Louis XIV, pour devenir une importante exploitation agricole. L'habitation a été remaniée au XIXe siècle, mais l'imposante grange à récolte, construite vers 1680 est demeurée intacte.

En 1851, les ancêtres des propriétaires actuels confièrent la création d'un parc à l'anglaise à Louis-Sulpice Varé (1803-1864), architecte paysagiste. Le parc n'a subi que de minimes modifications dues pour la plupart au vieillissement des arbres.

Le parc est complété par un potager, clos de murs qui n'a jamais cessé d'être exploité depuis sa création. Cette continuité explique que certaines espèces de plantes sont très anciennes et ont un caractère botanique reconnu. Le potager a conservé son agencement d'origine. Deux allées principales en croix et des allées secondaires déterminent huit carrés bordés de buis taillés totalisant un kilomètre de bordure. Les contre-bordures sont délimitées par des lignes de vivaces (iris, campanules, primevères…) et rythmées par des arbres fruitiers taillés en quenouille ou en cordon (pommiers, poiriers). Deux lignes de châssis abritent les semis et les repiquages de légumes, de fleurs annuelles, selon les même méthode qu'au XVIIe siècle. Ces plantes sont ensuite mises en place à l'intérieur des carrés, en observant un principe de rotation et en recherchant un équilibre de couleurs et de dimensions. Entre les arbres fruitiers, des plantes vivaces (pivoines, rosiers, pavots…) alternent avec des dahlias dont la disposition varie chaque année.

[modifier] Les hameaux

[modifier] Autreville

[modifier] Bailly-le-Bel

[modifier] Crapin

[modifier] Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

[modifier] Sources

  • Lucien Charton, Liancourt et sa région, 1969.
  • Émile Lambert, Villers-Saint-Paul, 1967.
  • Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, Office d'édition du livre d'histoire, 1995, (ISBN 2841780236).
  • Bulletin municipal. Article de C. Bertre sur la base aérienne.
  • Archives de la famille Le Normand : prospectus donné lors des journées du patrimoine

[modifier] Notes

  1. Type 11 dit bébé Nieuport : Biplace, 155 km/h, 4 500 mètres de plafond.
  2. Type L parasol : Biplace, 125 km/h, 4 000 mètres de plafond.
  3. Type G4 : Biplan, bimoteur, 125 km/h.
  4. Capitaine Brocard ; lieutenants Deullin, Fremont, Guilbert, Richard, Venson ; adjudants Bucquet, Houssemand, Védrines ; sergents Grivotte, Guynemer ; caporal Richard.
  5. Breuil-le-Sec sur le site de l'Insee

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