Camille de la Croix
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Camille de La Croix, dit le père de La Croix (né en 1831 et mort en 1911) est un historien et archéologue français, découvreur du site gallo-romain de Sanxay.
Sommaire |
[modifier] Les travaux du père de La Croix
[modifier] Le baptistère Saint-Jean
À Poitiers il réalisa des travaux de grande importance sur le baptistère Saint-Jean dès 1890. L'ensemble de ses résultats furent publiés dans son Étude sommaire. Le père de La Croix s'intéressa principalement aux vestiges de murs autour de l'édifice qu'il découvrit. Ainsi il établit que certains murs complètent le baptistère à des époques antérieures mais pour d'autres il eu des difficultés à expliquer leurs fonctions, et plus de cent ans après ses travaux on ne peut toujours établir que des hypothèses. Il projette ainsi qu'il existait avant la salle polygonale actuelle, une salle rectangulaire, dont l'entrée à l'ouest était triple car encadrée de deux secretaria. Il pensait aussi que les absidioles semi-circulaires avaient été précédées par des annexes carrées. En ce qui concerne ses hypothèses chronologiques, il tendait à penser que les vestiges de murs trouvés à l'extérieur remonterait au IVe siècle. Les travaux de Camille de La Croix ont été admis en général ensuite. Cependant en 1958 de nouvelles fouilles ont lieu sous la direction de François Eygun, directeur de la circonscription des Antiquités de la région et remettent en question les découvertes du père de La Croix. On peut quand même affirmer que suite aux premières découvertes de Siauve en 1803 concernant la cuve baptismale, les travaux du père de La Croix auront fait avancer à grands pas la connaissance du bâtiment, présent dans la vie des Pictaviens depuis l'antiquité tardive mais dont sa fonction originelle se sera perdue dans les mémoires, ainsi au XIXe siècle on l'appelait le temple Saint-Jean car on pensait, depuis le XVIIe siècle et l'épitaphe de dom Mabillon, qu'il renfermait le corps de Claudia Varenilla, épouse d'un légat propréteur de l'Aquitaine, morte en 159. Les tout premiers travaux menés comme ceux de Siauve en 1803 visaient à montrer le caractère principal de l'édifice en tant que baptistère et non mausolée ; le père de La Croix profita lui de la récupération du bâtiment par la Société des antiquaires de l'Ouest en 1834 qui ouvrit une période plus propice à la conservation de l'édifice.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens et documents externes
[modifier] Bibliographie
- Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest, Le Baptistère Saint-Jean de Poitiers, Poitiers, 2004
- François Eygun, Art des pays d'Ouest, Paris, Arthaud, 1965 (art et paysages)
- Brigitte Boissavit-Camus, Michel Rérolle, Marie-Reine Aucher, Romains et Barbares entre Loire et Gironde, IVe-Xe siècles : exposition au musée Sainte-Croix (Poitiers), 6 octobre 1989 - 28 février 1990, à l'occasion de la tenue à Poitiers des XIe journées de l'Association mérovingienne du 5 au 8 octobre 1989, dans le cadre de l'Année de l'archéologie 1989-1990, Éditions 86-Poitiers : Musée Sainte-Croix, 1989