Chère
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| La Chère | |
| Photo bienvenue - Merci | |
| Longueur | 65 km |
|---|---|
| Débit moyen | 2,4 m3.s-1 mesurés à Derval |
| Surface du bassin | 390 km2 |
| Régime | pluvial océanique |
| Se jette dans | la Vilaine |
| Bassin collecteur | la Vilaine |
| Pays |  France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
La Chère est une rivière française qui prend sa source à proximité de Soudan (au nord-ouest de la forêt de Juigné en Loire-Atlantique) et qui se jette dans la Vilaine non loin de Sainte-Anne-sur-Vilaine dans le département d' Ille-et-Vilaine, à la limite du département de la Loire-Atlantique.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Après avoir effectué de nombreux méandres, la rivière adopte une orientation ouest, direction qu'elle ne quitte plus tout au long de son parcours de 65,1 kilomètres. Elle termine son parcours en se jetant dans la Vilaine sur le territoire de Sainte-Anne-sur-Vilaine.
[modifier] Localités traversées
La Chère traverse les communes de Soudan, Châteaubriant, Saint-Aubin-des-Châteaux, Sion-les-Mines, Mouais, Pierric, Derval, Grand-Fougeray et Sainte-Anne-sur-Vilaine.
[modifier] Hydrologie
Le débit de la Chère a été observé durant une période de 21 ans (1987-2007), à Derval, localité du département de Loire-Atlantique, située à peu de distance en amont du débouché de la rivière dans la Vilaine [1]. A cet endroit le bassin versant de la rivière est de 459 km² sur un total de plus ou moins 480.
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Derval est de 2,4 m³ par seconde.
La Chère présente des fluctuations saisonnières de débit très importantes, analogues à celles des autres cours d'eau de la Bretagne orientale (bassin de la Vilaine), alternant les hautes eaux d'hiver, au débit mensuel moyen de 4,79 à 7,28 m³ par seconde de décembre à février inclus (maximum en janvier), avec des basses eaux d'été de juin à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 0,087 m³ au mois d'août (à peine 97 litres par seconde).
Le VCN3 peut chuter encore bien plus bas, à 0,001 m³ par seconde, en cas de période quinquennale sèche, soit seulement 1 litre par seconde, et le cours d'eau tombe alors quasi à sec. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
D'autre part les crues peuvent être fort importantes, aggravées comme dans l'ensemble du bassin de la Vilaine (comme de la Mayenne voisine), par l'imperméabilité des sols. En effet, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 40 et 68 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 87 m³ par seconde, le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est de 100 m³ par seconde. Quant au QIX 50, il n'a pas encore été calculé faute de durée d'observation suffisante (voir note [2] ).
Le débit instantané maximal enregistré à Derval a été de 105 m³ par seconde le 5 janvier 2001, tandis que la valeur moyenne journalière maximale était de 86,9 m³ par seconde à la même date. En comparant le premier de ces chiffres à l'échelle des QIX exposée plus haut, l'on doit admettre que cette crue était d'ordre vicennal, et donc guère exceptionnelle.
Au total, on constate que la Chère est une rivière fort irrégulière. Les probabilités de crue importante sont très élevées. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 218 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne française tous bassins confondus. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 6,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Références
- ↑ Banque Hydro - Station J7833020 - La Chère à Derval (Synthèse)
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
