Châteaubriant
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Châteaubriant | |
Pays | France |
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Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant (chef-lieu) |
Canton | Châteaubriant (chef-lieu) |
Code Insee | 44036 |
Code postal | 44110 |
Maire Mandat en cours |
Alain Hunault (UMP) 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de Communes du Castelbriantais (19 communes)
et Syndicat Mixte du Pays de Châteaubriant (33 communes) |
Coordonnées géographiques |
|
Altitudes | moyenne : 70 m minimale : 48 m maximale : 107 m |
Superficie | 3 362 ha = 33,62 km² |
Population sans doubles comptes |
12 546 hab. (2005) |
Densité | 373 hab./km² |
Gentilé | Castelbriantais, Castelbriantaises. |
Site | Site de la mairie de Châteaubriant |
Châteaubriant (Chatiaubriant ou Chateauberriant en gallo et Kastell-Briant en breton) est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Elle fait partie de la Bretagne historique et du pays de la Mée.
Les habitants de Châteaubriant sont appelés les Castelbriantais et Castelbriantaises.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
[modifier] Localisation
Châteaubriant est une ville moyenne qui se situe au cœur du grand ouest dans le nord du département de la Loire-Atlantique. La ville se trouve à proximité de grands pôles urbains : à 49 km au nord d'Ancenis, 55 km au sud de Rennes, 69 km au nord de Nantes et 73 km à l'ouest d'Angers.
Les communes limitrophes de Châteaubriant sont Rougé, Saint-Aubin-des-Châteaux, Louisfert, Erbray et Soudan.
[modifier] Climat
Le climat est de type océanique. Il est caractéristique des départements de l'ouest de la France situé en bordure Atlantique. Les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Les températures sont douces avec des variations relativement modérées. Les températures maximales moyennes annuelles sont voisines de 16°C tandis que les températures minimales moyennes annuelles sont entre 6 et 7°C[1].
[modifier] Voies de communication et transport
La ville de Châteaubriant est desservie par plusieurs routes départementales. La route départementale 178 permet de rejoindre Nantes vers le sud. Cette même route se prolonge au nord-est vers Vitré. La route départementale 771 permet de rejoindre la route nationale 137 à deux fois deux voies reliant Rennes à Nantes. À l'est, la route départementale 771 rejoint la ville de Laval. Enfin, la route départementale 163 permet de rejoindre au sud-est la ville d'Angers[2].
Le « Castelbus » est le moyen de transport urbain composé de minibus de la ville de Châteaubriant. Il est géré par le pays de Châteaubriant et est constitué de 30 arrêts répartis dans la ville[3]. Celle-ci est également reliée au reste de la Loire-Atlantique par le réseau Lila, un réseau de car desservant les communes du département.
La gare de Châteaubriant est située sur la ligne de chemin de fer reliant Nantes à Rennes, cette derniere ville étant quotidiennement désservie par plusieurs TER. Elle a été construite par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans en décembre 1887. Depuis 1980, la ligne Nantes - Châteaubriant est fermée au trafic des voyageurs. Cependant, un projet de réouverture est prévue dans un premier temps pour 2010 jusqu'à Nort-sur-Erdre, et doit désservir Châteaubriant pour 2013. Elle sera exploitée par un « tram-train » qui prolongera la ligne 1 du tramway nantais et desservira les communes de : La Chapelle-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, Nort-sur-Erdre, Abbaretz et Issé [4].
Châteaubriant ne possède pas d'aéroport mais les aéroports les plus proches sont l'aéroport de Rennes - Saint-Jacques à Rennes et l'aéroport Nantes Atlantique à Nantes qui proposent des vols réguliers intérieurs et internationaux[5].
[modifier] Site
Elle s'est construite dans une cuvette dans laquelle passe la rivière, la Chère. Le reste du paysage est constitué de collines constituant les restes de l'axe central des reliefs du Massif armoricain breton[6]. Le paysage est à dominante rurale propice à la culture céréalière (blé, orge) grace à une bonne qualité de terre. La plupart de ces exploitations agricoles sont spécialisés dans l'élevage laitier et bovin.
[modifier] Morphologie urbaine
La ville s'est construite au XIIe siècle sur le flanc ouest du château situé sur un promontoire rocheux au-dessus du confluent de la Chère et du Rollard. Entre le XIIIe siècle et le XVe siècle, la ville est protégée par un mur de défense entouré de douves alimentées au nord par la Chère et au sud par le Rollard dont le cours principal traverse la ville dans sa moitié orientale. Les murs étaient percées de cinq portes : la porte Saint-Jean au nord-ouest, la porte de la Torche au nord-est, la porte de la Poterne au sud, les porte Neuve et la porte Saint-Michel au sud-est. Deux axes principaux se croisaient dans la ville : la rues de Couéré et la Grande Rue. Plusieurs faubourgs entouraient la ville. Au nord-ouest, le faubourg de Couéré reliait la ville à Béré et formait le noyau primitif de la ville. Au sud-ouest, se trouvait le faubourg de la Barre, tandis qu'au sud-est, le faubourg Saint-Michel. Enfin, au nord-est, se trouvait le faubourg de la Torche[7].
Au XIXe siècle, la ville est transformée avec la démolition des moulins et du mur d'enceinte. Quelques tronçons du mur au nord et au sud de la ville, sont conservés au niveau de la porte Neuve, de la tour du Four à Ban à l' angle sud-ouest et de la tour de Couéré à l' angle nord-ouest. Entre 1845 et 1871, une nouvelle rue, la rue Aristide Briand, est percée. Elle devient le nouvel axe de circulation de la ville. L'agglomération grandie jusqu'à englober ses faubourgs, ainsi que le quartier de la gare, construit en 1877 à côté du château[7].
Au XXe siècle, la ville s'étend peu à peu au sud et au sud-ouest grâce à l'impulsion économique de la gare, des fonderies datant de 1856, rue Armand Franco, et d'une usine de matériel agricole, Huard, située rue des Vauzelles. Enfin, la création d'une zone industrielle le long de la route nationale 775 vers Saint-Nazaire dans les années 1960 étend la ville vers le sud.
[modifier] Urbanisme
[modifier] Logements
Châteaubriant comptait 5 181 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 7,3 % des résidences principales étaient postérieure à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 29,2 % du parc. La plupart des habitations ont été construite entre 1949 et 1974 (39,6 %). Ces habitations se répartissent sur plusieurs quartiers résidentiels tels que le Domaine du lac, la Hulotte, le secteur de Deil ou celui de la route de St Aubin-des-Châteaux. La commune a fait construire plusieurs lotissements comme la Ville-aux-Roses ou Renac.
92,9 % des logements sont des résidences principales, réparties à 66,3 % en maisons individuelles et à 33,7 % en appartements (respectivement 73,3 % et 26,7 % dans la région). 55,7 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 42,1 % qui ne sont que locataires (respectivement 61,1 % et 36,3 % dans la région)[8]'.[9]
À noter qu’avec 949 logements HLM soit 18,3 % du parc en 1999 (13,9% dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. La ville dispose d'un parc de logements sociaux (immeubles et pavillons locatifs), gérés par le service logement du CCAS (Centre Communal d'Action Sociale).
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (58,8 %), ou 3 pièces (23,3 %), puis 2 pièces (13,3 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 4,6 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[10]'.[11]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 93,9 % ont le chauffage central et 57,6 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 86,8 % et 67,6 % pour la région). En outre le nombre de logements vacants était peu important en 1999 avec 5,7 % du parc contre seulement 5 % dans la région.
[modifier] Projets d'aménagement
[modifier] Étymologie
Le nom de la ville provient de Brient, fils de Dame Innogwen, envoyé construire, auprès du petit bourg de Béré, un château destiné à poursuivre la fortification de la frontière des Marches de Bretagne. Il a construit le Couvert St Sauveur, l'Eglise St Jean de Béré, et le premier château en 1015[12].
[modifier] Histoire
[modifier] Le Moyen Âge
L'histoire de Châteaubriant commence au début du XIe siècle quand Brient (envoyé du comte de Rennes) édifia une forteresse sur une motte au bord de la Chère. Il fonda plus tard le prieuré Saint-Sauveur de Béré.
La forteresse faisait partie des Marches de Bretagne avec Vitré, Fougères, frontière chargée de défendre la Bretagne face au royaume de France.
Le 3 mars 1223, Béré est le théâtre d'une bataille qui opposa le duc de Bretagne Pierre Ier aux barons insurgés, conduits par Amaury de Craon, sénéchal d'Anjou.
Béré fut d'ailleurs le premier noyau de la cité, étendue vers le sud-est par la création de la paroisse Saint-Jean-Baptiste au XIe siècle et du couvent Saint-Michel au XIIIe siècle. La paroisse Saint-Pierre est plus ancienne puisqu'elle remonte au Xe siècle.
Le château étant une place statégique, la ville est soumise aux combats et aux invasions. Le siège le plus important est sûrement celui commandé par Louis IX en 1235. L'insécurité conduira les seigneurs à faire élever des remparts, construits du XIIIe siècle au XVe siècle.
L'enceinte, entourée de douves était ouverte par cinq portes, Saint-Jean, La Torche, la porte Neuve, la Poterne et Saint-Michel. La ville médiévale était parcourue par la rue de Couéré et la Grand-Rue, entourée de plusieurs faubourgs. Le coeur de la ville était marqué par une halle en bois, détruite en 1865.
La famille Briant, qui fonda Châteaubriant puis l'éleva au rang de baronnie, s'éteint au XIVe siècle. Elle est aussitôt remplacée par la famille de Dinan, à laquelle succéda la famille de Laval.
[modifier] De 1500 à 1815
Le XVIe siècle est marqué par les actions de Jean de Laval, gouverneur de Bretagne de 1531 à 1542, qui fit construire les ailes Renaissance du château pour sa femme Françoise de Foix[13]. Jean de Laval lègue sa baronnie à Anne de Montmorency.
Les barons de la Renaissance accueillirent successivement François Ier, Henri II et Charles IX.
La fin du siècle est marqué par la prise de la ville par la Ligue de 1590 à 1597, dirigée par le duc de Mercoeur. Au XVIIe siècle la famille Condé obtient Châteaubriant, mais n'y réside pas. À la même époque, en 1680, est construit l'hôpital.
Durant la Révolution, Châteaubriant devient en 1790, chef-lieu de district, et devient le théatre, surtout à partir de 1793, de violents affrontements entre Républicains et Royalistes[14]. En 1800, la ville de chef-lieu de district à celui de sous-préfecture.
C'est à cette époque que Joseph Léopold Sigisbert Hugo rencontre Sophie Trébuchet, nantaise exilée depuis la Terreur, dans la ville chez sa tante Françoise Trébuchet. Ils eurent un fils: Victor Hugo. La maison de Sophie Trébuchet, existe encore, elle est située à proximité de la Maison de l'Ange qui abrite maintenant l'Office de tourisme.
[modifier] De 1815 à aujourd'hui
Au cours du XIXe siècle, Châteaubriant se modernise. Les remparts sont en grande partie détruits, des boulevards sont percés, l'Hôtel-de-Ville élevé, l'hôpital et l'église Saint-Nicolas (devenue siège de la paroisse) sont reconstruits. Dans le château, alors inoccupé, sont installés la sous-préfecture et le tribunal.
Les faubourgs, qui s'étendent de plus en plus, reçoivent les premières usines, il s'agit d'une fonderie et d'une fabrique d'outils agricoles. Le fer est extrait dans les mines proches de Rougé, Teillay ou Sion.
De 1877 à 1887 sont inaugurées trois lignes de chemin de fer, elles relient Châteaubriant à Nantes, Sablé-sur-Sarthe, Redon, Rennes et Ancenis.
La ville est alimentée en gaz dès 1876 et en eau courante en 1928.[15]
En octobre 1941, 27 otages (internés par le gouvernement républicain durant la drôle de guerre ou par la police de Vichy à l'automne 1940) dans le camp de Châteaubriant sont livrés aux nazis et fusillés, en représailles de l'exécution du Feldkommandant de Nantes le 20 octobre 1941, le lieutenant-colonel allemand Karl Hotz. Le plus jeune des 27 otages, Guy Môquet, avait 17 ans. Le lieu de l'exécution, connu depuis sous le nom de « Carrière des Fusillés » est l'un des principaux lieux de mémoire de l'occupation nazie dans la région.
En 1944, la ville est bombardée par les Alliés ; l'opération visait les fonderies, mais toucha également une partie du château et du centre-ville.
[modifier] Héraldique
Blasonnement : parti, au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or au bâton péri en bande de gueules, au second d'hermine plain, sur le tout de gueules semé de fleurs de lys d'or[16]
C'est un parti entre les armes des Bourbon-Condé et celles de Bretagne ; de gueules semé de fleurs de lys d'or représente les armes des seigneurs de Châteaubriant, concédées par Saint-Louis.
[modifier] Administration
[modifier] Les maires de Châteaubriant
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1959 | Xavier Hunault | DVD | - | |
1989 | 2001 | Martine Buron | PS | - |
2001 | 2014 | Alain Hunault | UMP | - |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Fiscalité
[modifier] Sécurité
[modifier] Jumelage
Châteaubriant est jumelée avec plusieurs villes :
- Radevormwald (Allemagne) depuis 1981, voir Radevormwald (de)[17]
- Athlone (Irlande) depuis 1975[18]
- Brabova (Roumanie) depuis 1990, partenariat, voir Brabova [19](ro)
- Tigzirt (Algérie), échanges
[modifier] Population et société
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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10 852 | 11 986 | 13 231 | 14 023 | 12 783 | 12 065 | 12 546 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Enseignement
[modifier] Santé
[modifier] Manifestations culturelles et festivités
Les arts du spectacle bénéficient à Châteaubriant du Théâtre de Verre et d'un cinéma de quatre salles.
La ville est animée par la foire de Béré, en septembre, mais également par la fête de la Musique, les rando-rollers, le trophée « éclat sportif » en novembre, les illuminations de Noël.
[modifier] Sports
Football americain, les Pictes créés en 2007
[modifier] Médias
En plus des journaux régionaux (Ouest-France et Presse-Océan), les informations locales sont diffusées sur Châteaubriant Actualités [20] CLA9, chaîne cablée municipale et par le bulletin Mairie-Infos.
Il existe aussi deux hebdomadaires : L'Éclaireur et La Mée[21]
[modifier] Personnalités liés à la commune
- Ernest Bréant (1880-1944), homme politique
- Jean de Laval-Châteaubriant
- Sophie Trébuchet
- Jacques Pâris de Bollardière
- Guy Môquet, fusillé par les nazis le 22 octobre 1941 avec 26 autres résistants.
- Jean Grandel, maire de Gennevilliers, fusillé par les nazis le 22 octobre 1941 avec 26 autres résistants.
- Jakez Riou, auteur de langue bretonne
- Jean Tricoire, auteur d'un livre d'apprentissage du breton, fondateur du cercle celtique de Châteaubriant, qui a reçu le Collier de l'Hermine en 1993.
[modifier] Économie
Châteaubriant possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire. La ville concentre de nombreux services, commerces, etc. L'industrie est dominée par l'agroalimentaire (abattoirs, marché aux bovins, etc.), la métallurgie (charrue Kuhn, fonderie) et la plasturgie.
le foirail de Châteaubriant est le deuxième marché bovin national.
[modifier] La foire de Béré
La foire, créée en 1050, est aujourd'hui un grand événement pour la région. Elle réunit, quatre jours de septembre, des exposants de matériel agricole, d'électroménager, d'automobile, etc. La foire est toujours accompagnée d'une grande fête foraine et accueille chaque année près de 50 000 visiteurs.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Le Château de Châteaubriant, classé monument historique.
- L'église Saint-Jean de Béré, dont les origine remontent au Xe siècle, a été construite puis remaniée du XIe siècle au XIIe siècle et des ajouts furent faits du XVe siècle au XVIIe siècle. En 1705, la flèche du clocher est emportée par un ouragan et l'édifice est abandonné pendant la Révolution. Les messes ne sont célébrées à nouveau qu'en 1839 et le clocher n'est réparé en 1889. (Monument historique).
- La vieille ville est riche de maisons, de manoirs et d'hôtels anciens, dont certains furent construits au XVe siècle. Certains édifices, comme la maison de l'Ange, la maison du Sabot-Rouge ou encore l'hôtel de la Houssaye sont classés monuments historiques.
- L'église paroissiale Saint-Nicolas, au Moyen Âge chapelle Notre-Dame, reconstruite en 1558, elle est devenue le siège de la paroisse en 1801. Le monument actuel a été construit de 1875 à 1894.
- Le centre-ville conserve quelques vestiges des remparts, dont la plus grande partie fut détruite au XIXe siècle. La Porte-Neuve, reconstruite au XVIe siècle est la seule encore debout, mais des portions de murailles et plusieurs tours sont bien conservées.
- La halle, construite en 1900, à quelques mètres de l'emplacement de la vieille halle en bois, accueille régulièrement des expositions sous son ossature métallique.
- L'Hôtel-de-Ville a été construit vers 1850. L'édifice devait au départ uniquement servir de halle, afin de remplacer celle en bois. Finalement, une prison, puis une remise de pompiers furent installées et enfin des bureaux pour la Mairie. Le rez-de-chaussée fut réaménagé en bureaux lui aussi après qu'une autre halle soit construite en 1900.
- La Carrière des Fusillés est une ancienne carrière, aménagée en mémorial, évoquant la mémoire des 27 otages fusillés en ce lieu le 22 octobre 1941 en représailles contre l’exécution, deux jours auparavant, du lieutenant-colonel Holtz par trois jeunes résistants, à Nantes.
[modifier] Légendes
La légende la plus connue de Châteaubriant est sans doute celle de la « Bête de Béré ». En effet, une bête étrange roderait la nuit dans le quartier, parfois décrite comme un loup, un porc ou encore un gros chat. Cette bête protégerait une jeune fille qui serait enfermée depuis des siècles sous le prieuré.
[modifier] Notes et références
- ↑ Climat de la Loire-Atlantique, Météo France. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Voies routières, métro, tramway, bus, covoiturage, Pays de Châteaubriant. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Castelbus. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Site d'information sur le projet
- ↑ Aéroports internationaux. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Pays de la Loire (Région administrative), MSN Encarta. Consulté le 23/05/2007
- ↑ a b Ville de Châteaubriant (44), Patrimoine de France. Consulté le 23/02/2008
- ↑ INSEE - Logements à Châteaubriant: les occupants
- ↑ INSEE - Logements en Pays de Loire : les occupants
- ↑ INSEE - Logements à Châteaubriant: le parc
- ↑ INSEE - Logements en Pays de Loire : le parc
- ↑ La France pittoresque de l'Ouest : histoire et géographie des provinces de Bretagne, Anjou, Touraine, Orléanais, Berry, Poitou, Limousin, Angoumois, Aunis, Saintonge, Guyenne, et des départements qu'elles ont formés, 1900. disponible sur [pdf] Gallica
- ↑ histoire châteaubriant
- ↑ Châteaubriant : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune chef lieu de canton)
- ↑ Ville
- ↑ Deux autres blasonnements sont rapportés :
- D'azur, à trois fleurs de lis d'or, deux et une, brisé en cœur d'un bâton raccourci et péri en bandes de gueules. (La France illustrée, 1882, de Malte-Brun)
- De gueules, semé de fleurs de lis d'or. (La France illustrée, 1882, de Malte-Brun)
- ↑ Jumelage Radevormwald, Mairie de Châteaubriant. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Jumelage Athlone, Mairie de Châteaubriant. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Jumelage Brabova, Mairie de Châteaubriant. Consulté le 23/02/2008
- ↑ Châteaubriant Actualités
- ↑ Site de La Mée
[modifier] Voir aussi
- Communes de la Loire-Atlantique
- Fusillades en représailles du meurtre de Karl Hotz
- Liste des seigneurs de Châteaubriant